-Bourdonnements Incessants-

Plus la lecture de la lettre avance plus les engrenages dans la tête de la blondinette grincent. Un Pokémon abandonné ou ayant eu une histoire bien triste étant donné qu'il n'appartient pas à cette Région. Elle as beau s'y connaître plus en Insecte qu'autre chose, elle as au moins suivi la majorité des cours et sait très bien que ce petit bout là n'est pas à sa place, encore moins dans une forêt. La lettre indique qu'il faudrait le ramener à Norman, le champion Normal bien connu. Toutefois elle fait également mention d'un accompagnant qui semble avoir été violemment séparé du Corayon.

C'est sur cette réflexion alors que Beatriz explique à Luna la situation que cette dernière fait une triple tête énervée, semblant se concentrer comme jamais. Une lumière éblouissante l'entoure tandis que des déchirements se font entendre, des bruits mouillés, alors que sa forme change de façon drastique. Quand la transformation se finit c'est une toute nouvelle espèce qui se tient devant la Dresseuse, la fixant avec son unique paire d'yeux rouges d'un air intimidant. Puis, relâchant la tension, elle passe sa griffe gauche dans les cheveux de la jolie cœur et émet un petit son appréciateur.

Après une embrassade digne d'un footballeur américain et un babillage quasi-constant, l'attention de la Reine des abeilles et de Beatriz se reportent toutefois sur le Corayon laissé en plan sur le côté. Il faut agir !

!

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La marche est longue, il semblerait que le Corayon ait essayé de s'échapper le plus loin possible du lieu des méfaits avant qu'elle ne tombe finalement sur lui par le plus pur des accidents. Quand finalement le Pokémon Corail se retourne et la regarde avec un petit air embêté, elle comprend très vite qu'il ne sait plus exactement où il est et que c'est déjà un miracle qu'il ait put l'amener si loin. Soupirant, la jeune femme laisse s'échapper Lydie de sa Pokéball et lui explique rapidement la situation avant de lui demander son aide, afin de toutes fouiller la zone.

Le temps s'écoule à une vitesse affolante et voilà plus d'une demie-heure passée, mais toujours rien du côté de la Reine ni de la Dresseuse. Toutefois un cri strident attire leur attentions : Accourant, elles tombent sur l'Armulys toute excitée qui fait des allers-retours avec ses yeux entre les arrivantes et deux paires d'empreintes. L'une d'elle est enfoncée dans la boue avec beaucoup plus de fermeté que l'autre tout en permettant aisément d'y reconnaître un humain adulte vu la forme, là où un petit je-ne-sais-quoi traine juste à côté, peu visible.

Félicitant le cocon vivant, le trio commence à répartir leur recherches dans les environs ...  

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Une soudaine douleur à la tête lui prend et alors qu'elle tente de ramener ses mains à l'endroit endolori tout en poussant un petit cri, elle se retrouve soudainement les mains bloqués par terre, dans une position plus que bancale. Comme si des capteurs s'activaient, elle commence à sentir la douleur tout le long de son corps. Regardant les environs, la jeune femme se rend compte qu'elle se trouve ... Dans la fameuse descente traitresse. Tout cela n'était-il donc qu'une illusion crée par le choc ? Peut-être ... Mais reste qu'elle as besoin de nettoyer ses blessures pour l'instant. 

Modération:

La demoiselle se fige sur place quand elle arrive non loin de l'étang, prenant rapidement conscience de la paire d'Insectes la fixant d'un air mauvais. Si la rareté de l'un la rend perplexe - n'est-il pas sensé se cantonner aux régions de Kanto et de Johto ? - elle laisse bien vite ce détail de côté alors qu'elle effectue un petit bond, esquivant une attaque Écume.

Moi qui voulais simplement boire un coup ... Je pense qu'il va vouloir qu'on "discutent".

D'un geste de la main, les deux Femelles que Beatriz détient sont libérées, l'une dégourdissant ses bras, l'autre commençant déjà à accumuler de la toile.

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Un véritable roi de la glisse cet Arakdo ! Un peu plus et il aurait dansé tout autour des attaques. Malheureusement pour lui, dans sa sur-confidence une brise lui à échappée et c'est ainsi qu'il s'est vu envoyer valser sur la terre ferme. Quand à son confrère aérien, il n'as pas fait grand chose de plus qu'essayer de brouiller les pistes en se dédoublant plusieurs fois faussement.

Ils se battent bien, mais ils sont loin d'avoir gagné la guerre les filles ! Luna, fais le ménage ! Lydie, occupe-toi de l'Arakdo tant qu'il est en dehors de l'eau !

Luna claque ses mandibules sèchement, commençant à émettre un son fortement désagréable afin de pallier à la situation devenant un peu trop envahissante à son goût, alors même que Lydie commence à tisser sa toile à toute vitesse, prête à l'envoyer comme une petite fusée collante.

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