[FLocombe -> Port Yoneuse] Je fais que passer ! 1 [OS]

Le combat terminé, je devais maintenant vite courir a Arabelle. M’ayant demandé un Muciole, je devais le capturer avant qu’il en disparaisse, et je devais faire vite. Sortant alors de la Tour, j’allais quitter Flocombe, ville dans laquelle j’étais depuis plus d’un an et demi. C’était presque devenu ma maison, cette ville, mais j’avai svraiment du mal avec le mauvais temps de la zone, et cela me ravit un peu. Prenant quelques temps dans le Centre Pokémon, a la fois pour soigner mes amis, mais aussi étudier la carte, je notais mon itinéraire sur un calepin, afin de ne pas me perdre. Ça serait con que j’écrive des OS pour rien, haha…
Une fois mon itinéraire en tête, et mes amis récupérés, je montais dans ma chambre faire mon sac. Avant de partir, je pris quand même quelques secondes pour regarder la zone : j’en avais passé du temps dans cette pièce a peine assez grande pour moi, mais j’y avais vécu des bonnes choses. Des soirs de tempête, ou le vent hurlait dehors, alors que j’étais lové sous les couettes et sous Pandore, ou alors ce Noël plus que ridicule, ou le sapin avait finit suspendu au plafond, tant Pandore n’avait pas la place de circuler sans le reverser. Non c’est vrai, j’aimais cette ville, même si le temps était dégeu souvent, j’avais fini par m’acheter un bon parka, et je faisais ma vie sans. D’ailleurs, en réunissant mes affaires, je retrouvais ledit parka, que je gardais sous un coude, pour le départ, vu le temps qu’il faisait dehors.
Une fois ma valise faite, je me rendit compte que je ne pouvais pas voyager avec, elle était bien trop volumineuse. Je pris donc quelques secondes pour réfléchir, tout en regardant mes Pokémons : je ne pouvais pas non plus la laisser ici, il y avait trop de choses dedans. Finalement, je me résignais. Prenant mon sac je descendis dans l’entrée, rendit les clefs en remerciant chaleureusement les infirmières de m’avoir accueillis pendant aussi longtemps, puis j’utilisais le téléphone du centre pour appeler un organise, qui m’assura de transporter ma valise, et me demanda de la laisser au centre. Une fois m’être acquitté du tarif, je pris mon sac a d’eau, rabattit ma capuche sur ma tête, et m’élancais sur le chemin de la gotte Parsemille. Le temps était réellement mauvais : la pluie était cinglante, et le vent hurlait dans les arbres, comme si le temps essayait de ma garder prisonnier dans cette ville, et cette pensée me tira un sourire : une princesse prisonnier d'une ville. C'était a la fois horrifique et interessant, et surtout très loin des contes qu'on pouvait connaitre de nos jours, peuplés de dragons et de princesse-greluches.

[S'juste un Os o/]