Hanna Larsen

Hanna présente un physique des plus habituels. Sa taille est plutôt supérieure à la moyenne mais pas assez pour qu'on puisse la qualifier de " grande ". Elle est mince, néanmoins sans être spécialement athlétique. Elle possède de long cheveux ébène désespérément raides qui encadrent son visage fin et qui coulent, telle une cascade fine, jusqu'à sa taille. Elle en prend particulièrement soin mais pense souvent à les raccourcir quand l'occasion se présentera. Quant audit visage fin, il présente des traits plutôt réguliers souvent déformés en diverses grimaces. Son nez est en trompette et ses lèvres sont minces. Les seules singularités de son physique sont ses grands yeux : ils présentent une teinte rare, un violet sombre.

Hanna n'est pas désagréable, ni colérique. Elle est juste une grande adepte du sarcasme et est un tantinet susceptible. Malgré cela elle se montre souvent sympathique et désintéressée et, haïssant la solitude, est sociable. Mais elle se retrouve souvent à harceler les personnes avec qui elle a des liens proches et à les agresser verbalement, et ce à leur plus grand joie - bien entendu. Elle se révèle toutefois être une bonne amie, dans le sens où elle est fidèle et qu'elle est loin d'être une adepte de la trahison. Elle possède aussi un grand sens de l'humour et un talent pour réconforter les personnes qui en ont besoin. Dans un autre registre, Hanna est possessive avec ses Pokemon et ne supporte pas qu'on les lui emprunte pour un combat, par exemple. Elle les traite avec une douceur étonnante et les réprimande gentiment. Elle les aime beaucoup et ne supporte pas l'esclavagisme " doux " des dresseurs qui les envoient se faire tabasser à volonté, même si elle a un certain respect pour cette profession.

Hanna n'a pas vécu mille péripéties, péripéties contenant au moins une agression sexuelle, un meurtre d'un membre de sa famille, un harcèlement moral et un kidnapping. Non, elle a eu une petite vie des plus banales : une mère assistante sociale, un père éleveur, leurs revenus mensuels leur permettant de ne pas avoir de problèmes financiers sans toutefois baigner dans le luxe. La fillette grandit dans une atmosphère d'amour et ne manquât de rien. Entre deux journées d'école, son père l'emmenait souvent dans sa pension pour ne pas la laisser seule et l'autorisait parfois à nourrir ses patients ainsi que les câliner. Il lui promit que quand elle grandirait, elle pourrait devenir éleveuse et peut-être même fonder une pension. Elle n'oublia jamais ces paroles et travaillât d'arrache-pied à l'école puis au collège, et enfin au lycée. Car la seule condition était de décrocher son baccalauréat pour mieux se rattraper et pouvoir aller à la fac ou dans une école si sa carrière d’éleveuse était un fiasco. Elle finit par l'avoir, mention bien, et avec une joie non dissimulée prit son envol, décidant d'aller à la région Kanto, suivant l'exemple de son père qui avait débuté là-bas. Dans sa Pokéball se trouvait un Farfuret que son père venait de soigner : elle ne l'avait jamais vu jusqu'alors et s'interrogeait sur son caractère...