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| Sujet: Oliver Lun 27 Aoû - 15:58 | |
| Bonjour ! Après une longue absence (même si je revenais un peu troller parfois... ), j'ai eu envie de revenir. En fait c'est le mail qui m'a annoncé la suppression de mon compte qui m'a rappelé ce forum. Pour la petite histoire, j'ai longtemps trainé sur le forum sous le non de William Matthews... Bref; voilà ma présentation, bonne lecture. Comment tu t'apelles ? Oliver. Enfin, c’est comme ça qu’on m’appelait à l’orphelinat. Je crois que c’est Carmen qui m’a baptisé comme ça quand elle m’a trouvé. J’aime bien. Superbe prénom, et t'as quel âge ? 21 ans. Dans quel région es tu actuellement ? Unys Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Un métier ? Non, loin de là. Je n’suis qu’un pauvre vagabond. Et quel est ton Pokémon ? Comment il s’appelle déjà… désolé, je le connais pas encore très bien, ça fait que trois jours qu’il est avec moi… Salami, quelque chose comme ça… Ah non, Solochi, j’suis con…
Okay, et dis moi à quoi tu ressemble maintenant. Moi ? Genre, me décrire, tout de suite maintenant ? Bon, ok… déjà, je suis pas excessivement grand, mais un mètre soixante-dix ça me paraît quand même raisonnable. J’suis pas non plus le genre baraqué mais honnêtement je me défends, j’ai quelques muscles mais moi je suis surtout dans l’agilité, la souplesse, vous voyez… Venons-en à mon visage. J’aime pas parler de mon physique comme ça, vous savez. Mais si vous insistez. Je trouve que je suis un peu bronzé quand même, mais faut croire que c’est le contraire vu qu’on me fait souvent remarquer que j’ai l’air pâle. J’aime bien mes lèvres fines, un peu pincées d’après certains (des jaloux) et mon nez grec, ça me donne une certaine « beauté » il faut dire, et généralement c’est ce qu’on apprécie chez moi (croyez pas à de la vantardise, faut bien que je sois fier de quelque chose de moi). Et… parlons de mes yeux. L’un vert. L’autre bleu, bleu très clair, parfois gris. Ouais, ils sont vairons, mais j’assume, comme j’ai appris depuis longtemps à ignorer les gens qui me dévisagent à cause ça, et qui s’en moquent. Mais passons, puisque ce n’est pas le sujet. Mes sourcils sont loin d’être aussi broussailleux que ceux du jardinier de l’orphelinat, on dirait juste une ligne de petits poils au dessus de mes yeux, mais pas trop fins non plus, bien dessinés quoi. Ca aussi j’aime bien. Quant à mes cheveux… eh bien, « brun ténébreux » les qualifierait bien, quoique je rajouterai « en bataille ». Moi et le peigne ça fait deux. On me voit souvent une cigarette à la bouche. Niveau vestimentaire, j’aime bien mettre des chemises (blanches surtout) et un pantalon en tissu, noir. Pour les grands jours je sors éventuellement la cravate et ma petite veste en coton. Le t-shirt jean, trop peu pour moi.
Et comment tu te comportes seul, avec les autres... Parler de mon caractère. Je crois que je déteste encore plus ça que de me décrire physiquement. Des défauts je t’en invente même si tu veux (les qualités on repassera), mais je vais tenter d’être un minimum objectif. Tiens, ça me fait déjà un trait de caractère ça. J’aime pas voir la vie d’une autre manière que de la mienne. Je manque clairement de discernement, je crois. Je suis peut-être encore un peu naïf, voire immature. Euh, non. Pas immature, j’ai parlé trop vite. Sinon, je suis quelqu’un de pas super ouvert, parfois froid. Je vais pas vers les autres, et généralement les autres vont pas vers moi. Mais faut pas croire ; parfois, on me qualifie de « racaille ». J’apprécie pas, je suis pas ce genre de mec sans foi ni loi qui croit que tout lui appartient. Je crois que je me cache derrière l’image que je renvoie aux gens, celle d’un mec impassible et pas avenant. Mais au fond je suis qu’un gamin apeuré. Je crois que j’ai du me reconnaître dans mon Solochi, c’est pour ça qu’aujourd’hui il m’accompagne et qu’on s’apprécie mutuellement. Je crois en rien. L’histoire du mec à la barbe blanche dans le ciel et de son fils aux pouvoirs magiques descendu sur terre pour sauver le monde (c’est grosso modo ça), je m’en balance. J’ai pas besoin de me raccrocher à quelque chose pour comprendre quand ça va pas, la vie m’a endurci, et finalement c’est en Elle que je crois. Je vis, ça me suffit. Je suis pas allé à l’école. Enfin, c’est pas vraiment exact puisque j’ai déjà eu des tuteurs pour m’apprendre des tas de trucs, mais j’ai jamais vraiment aimé ça. J’ai su lire et écrire très tôt et ça m’a toujours suffit. Me plonger dans un bon bouquin est une passion à laquelle je m’adonne souvent, de même qu’écrire des trucs. Imaginer, rêver, j’aime bien, et l’écriture me permet de m’y adonner pleinement. Il y a longtemps que je ne me suis plus énervé. Généralement, on me cherche pas d’embrouilles, c’est peut-être pour ça aussi. Parce que quand je suis en colère je suis pas vraiment fréquentable. D’ailleurs, je suis plutôt rancunier. Quand on me fait quelque chose que j’apprécie pas, je tâche de pas l’oublier et de le rendre à la personne concernée. Et… voilà. Je crois que j’ai fait le tour de ma personnalité.
Qu'as tu à me raconter à propos de ton passé ? Ah, mon passé, ma vie, mon histoire… Au tout début, j’sais pas trop comment ça c’est passé. J’imagine que je suis né dans une clinique ; que mes parents ont regardé mes yeux et qu’ils ont pas apprécié ; qu’ils ont cru que j’étais une créature du diable et qu’ils m’ont abandonné (ouais ça paraît cruel mais dans certaines sectes on trouve ça normal). Du coup, je me suis retrouvé devant la porte d’un orphelinat de la banlieue de Volucité, et Carmen m’a trouvé là. Carmen, c’était vraiment quelqu’un de formidable. Elle dirigeait l’orphelinat susnommé et elle avait tellement de bonheur, de joie de vivre à partager… C’est… dingue, surtout quand j’entendais des mecs d’autres foyers se plaindre d’un(e) directeur/trice tyrannique. Mais bref, là n’est pas le sujet. Du coup, j’ai vécu avec d’autres gosses orphelins pendant 18 ans. C’était sympa, je m’étais fait quelques amis ; je me rappelle bien de Dylan, le « bout-en-train » comme l’appelait Carmen, de William, le rêveur, de Nina, l’artiste… Et surtout, d’Alice. J’y reviendrai plus tard à elle. La vie à l’orphelinat c’était pas si dur que ça ouais, du moins au début. J’avais des tuteurs pour m’apprendre des trucs, la bouffe était bonne, les chambres spacieuses, y’avait le câble, et parfois on faisait des sorties en ville. En bref, j’ai bien vécu, jusqu’à la mort de Carmen. Cancer du poumon (elle fumait trop). Là, un mec limite sorti des pompes funèbres, costard cravate, jamais un mot gentil a déboulé et a pris la tête de l’établissement. Woah. C’est devenu l’enfer, il a ramené avec lui des pions super chiants, d’un coup y’avait un couvre-feu à 20h, la bouffe est devenue dégueu (je crois que la vieille cuisinière a pas trop apprécié M. Bonnet non plus), on était 5 par chambre, et plus le droit de sortie. Il nous menait la vie dure, ce con. Je me demande pourquoi il a accepté ce boulot s’il aimait pas les gamins. Bref. Du coup, j’ai commencé à sortir en douce et à fréquenter des mecs chelous, et accessoirement à fumer. William, Dylan et Nina voulaient s’enfuir. Alice et moi on était pas d’accord. « On ira où ? » qu’on leur demandait. Et à chaque fois ils répondaient « la team Plasma, tu connais ? », et à chaque fois on disait non. Alors, ils ont réussi leur coup, et nous on est restés là comme deux idiots, en se disant que la situation allait peut-être s’améliorer. C’est à partir de cette période que je crois que je suis tombé amoureux d’elle. Elle était drôlement belle il faut dire, avec ses cheveux blonds, ses petites joues qui rougissaient si facilement, ses robes d’été qu’elle portait si bien… J’imagine qu’avec le temps, elle a du devenir très belle femme. Je crois qu’elle remarquait toute l’attention que je lui portais mais elle n’a jamais voulu aller plus loin que l’amitié. On avait 15 ans à cette époque-là il faut dire. Bref. Donc, plus les jours passaient, et plus je multipliais les sorties en douce. Même si le vieux directeur se pliait en quatre pour s’assurer que personne ne sortait de l’établissement depuis la fuite des mes potes, y’avait toujours un passage discret pour se faufiler. J’envisageais pas de quitter l’orphelinat : pour aller où, je me disais ? Et finalement, la vie continuait, et je supportais M. Bonnet du mieux que je pouvais. Alice m’y aidait beaucoup. Jusqu’à un certain jour. C’était deux semaines après mon anniversaire plutôt soft (un gâteau dégueu en dessert et 18 bougies dessus, tu les souffles et on passe à autre chose en gros). Je voyais souvent des « grands » de 18 ans partir d’un coup de l’orphelinat, pour aller travailler apparemment. Mais je pensais pas que ça m’arriverait si vite. Donc, un mec bien sapé, le genre de type qui doit diriger une entreprise fructueuse du centre-ville de Volucité, est arrivé pour s’entretenir avec moi. Il voulait voir qui j’étais avant de m’engager pour vendre des glaces. Je crois que je lui ai plu. J’ai du le suivre jusqu’à son magasin. J’avais pas mon mot à dire, malheureusement. Quitter Alice – ma seule amie – ça a été un coup dur. Pendant quelques semaines je me renfermais sur moi-même, je parlais à personne. Mais en même temps j’étais soulagé d’avoir quitté l’orphelinat. Du coup, je me suis peu à peu remis. Thomas Settler – le PDG de « Glaces Volutes » était plutôt cool. J’avais une petite chambre dans un immeuble de Volucité qu’il me louait gratuitement. Il me traitait bien, mais était strict. Mon job consistait en gros à vendre les glaces, balayer la boutique, ranger les cartons de produit qui arrivaient tous les mardi, etc. J’ai travaillé là pendant un an, avec un salaire. J’ai bien économisé, pour pouvoir vivre de mes propres moyens. Du coup, Thomas a annoncé la fin de notre contrat. Et je suis parti. J’étais libre. Et seul. Je ne sais pas ce qu’est devenue Alice. Je crois qu’elle est partie quelques mois après moi. Je me demande comment se passeraient nos retrouvailles, si jamais. Mais reprenons. Je n’avais rien à faire, j’étais lâché, perdu dans la vie adulte. J’ai fréquenté des mecs aux activités pas forcément légales. Je fermais les yeux sur ça, je voulais juste amasser le plus de fric possible. Trafic d’armes, de drogues, de fringues, j’en ai vu de toutes les couleurs. Je suis allé jusqu’à me battre pour sauver ma peau et ma marchandise. J’ai même réussi à me faire un petit nom dans la pègre. « La fouine », qu’on m’appelait. Mais je voulais pas de ça. Je voulais pas devenir un mafieux, ou un sbire aux ordres d’un mec taré qui croit pouvoir changer le monde. J’ai ouvert les yeux durant les quelques mois que j’ai passé derrière les barreaux (une dispute qui a mal tourné… ça c’est fini en règlement de compte). Je rejetais cette vie que je m’étais faite. Je repensais à Alice. Que dirait-elle en me voyant, à la porte de la prison, avec à peine de quoi vivre ? Je décidai donc de changer de vie. C’était y’a pas si longtemps. Je venais d’avoir 21 ans. Je savais pas trop quoi faire ; alors j’ai décidé de soigner mon apparence. J’ai acheté de belles fringues avec le peu qu’il me restait, je me suis rasé, j’ai essayé de masquer ce que j’étais devenu. Et un jour, je passai devant la fête foraine. J’ai toujours aimé ça, alors je m’y suis rendu. Je ne sais pas, j’ai du avoir une intuition ; j’ai acheté un billet de loterie Pokémon, et le numéro tiré correspondait à celui de mon billet. J’avais gagné un Solochi. Woah. Ça fait trois jours maintenant. J'en reviens toujours pas, et je me demande ce que je vais faire. Maintenant que j'ai quelqu'un avec moi, j'ai pas le droit de le laisser pourrir dans cette ville. Je vais juste me barrer d'ici. On verra après.
As tu repéré le code dans le réglement ? Validé par Pertti Comment as-tu trouvé notre forum ? j'sais plus, ça fait bien longtemps Qui est le personnage sur votre avatar, d'où provient-il ? J'en sais rien désolé, mais quand j'ai enregistré l'image dans son titre y'avait "Hellsing", j'imagine que ça vient de là.
Dernière édition par Oliver le Mar 28 Aoû - 12:00, édité 1 fois |
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