Rosella Eastwood. {Terminé !}

Comment tu t'appelles ? Rosella Eastwood, pourquoi ?
Superbe prénom, et t'as quel âge ? 18 ans, depuis peu.
Dans quelle région es tu actuellement ? En ce moment, c’est à Unys que je suis.

Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Tu veux vraiment que je t’explique ? Pour ne pas entrer dans les détails, on va dire que j’ai un penchant pour la criminalité.

Et quel est ton Pokémon ? Mon Pokémon, c’est une Scrutella.

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Okay, et dis moi à quoi tu ressemble maintenant. Vous faire une description ? Si tels sont vos souhaits. Je me qualifierais d’être une belle fille, sans me vanter. Après tout, ce n’est pas dans mes habitudes d’envoyer des éloges à mon entourage. Je n’ai jamais vraiment vu de femme pouvant rivaliser avec moi. Après tout, mon charme est flagrant pour n’importe qui, qui a un tant soi peu de goût. Je m’aime de haut en bas, et je le fais savoir. Cela pose un problème ? Ce roux flamboyant, sulfureux, qui teinte cette chevelure qui ondule délicatement jusqu’à mon bassin. N’est-elle pas merveilleuse ? Je le trouve aussi, rassurez vous. J’en prends grand soin, c’est en quelque sorte une fierté. Elle repose sur mon visage plutôt pâle, sans être blême. Mes yeux d’un bleu profond, pétillant, accompagnés de longs cils noirs ne font qu’accentuer ce côté charmeur et sexy qui me caractérise. Je ne pense pas que l’on puisse rajouter quoi que ce soit sur ce visage, le reste est commun au reste du monde. Quant à ma silhouette, que de choses à dire… Fine, allongée, de quoi se pavaner gracieusement sur les tapis rouges. Elle pourrait de plus faire de l’ombre à certaines reines de la mode. Concernant mon style vestimentaire, il reste simple et chic, voir provocateur parfois… Par forte chaleur, un simple jean moulant accompagné d’un haut de bikini suffit amplement à me mettre en valeur. Il m’arrive souvent de changer de tenue au gré de mes humeurs et de mes envies. T-shirt, top, jupe et robes, tout me sied à la perfection. Que demander de mieux, n’est ce pas ? Cependant, le rose m’horrifie. Je ne supporte pas de porter un tel coloris sur ma silhouette de rêve. Il casse toute l’harmonie… Ceci vous suffit-il à vous faire une impression de ma personne ? Bien. Vous l’aurez compris, la nature m’a plutôt gâté à la naissance… Un visage de déesse et un corps de sirène, je ne pourrais souhaiter mieux.

Et comment tu te comportes seul, avec les autres... Même que d’une importance absolue, le physique ne fait pas tout sur la personne. A quoi bon disposer d’un visage angélique si l’on devient en contrepartie une de ces cruches, bonnes à rien et complètement naïves ? Non, n’allez pas penser ce genre de chose à mon sujet. J’allie l’harmonie du corps et la beauté de ‘esprit. Me trouverez vous peut être arrogante, vantarde, et nombre d’autres mots rapportant à ce sujet. Oui, c’est ce que je suis. Je l’assume pleinement, contrairement à ces gens qui se cachent de tout et n’importe quoi. Ils veulent faire paraître autre chose que leur vraie personne. A quoi bon ? Si l’on naît idiot est laid, rien ne changera ce triste destin. Je fais partie des personnes qui n’ont pas de quoi se plaindre, ceux qui ont réussi à atteindre leurs objectifs. Mais pas à n’importe quel prix… Pour parvenir à ses fins, il faut savoir se jouer de son entourage. Au long de toutes ces années, je suis devenue maître dans l’art du mensonge et de la manipulation. Faire ce que l’on veut de ces êtres incrédules, dépourvus d’intelligence… Quel plaisir que de changer de visage instantanément. Vous pourriez me voir comme une jeune adolescente craintive, une beauté fougueuse, ou bien encore une femme machiavélique, sans cœur. Marcher sur ses amis, sacrifier certaines personnes… Ce sont des concessions à faire si l’on veut triompher. Pourquoi s’encombrer de vrais amis, alors que l’on peut obtenir ce que l’on veut à nous seul ? Tout cet amour, cette amitié… Superflu. J’ai eu la chance durant mon enfance d’avoir des maîtres d’exceptions dans l’art de la traîtrise. Mais passons. Personne ne peut me critiquer, personne. D’ailleurs, sur quoi me critiquer ? Je suis parfaite, il ne faut pas chercher plus loin. Ma ligne, ma figure, mon caractère, mes paroles, rien n’est négligé. Croyez-vous que c’est pour cela que je rabaisse les autres ? En quelque sorte, oui. Lorsque l’on est comme moi, il est plaisant de se mettre en avant par rapport à tous les autres, qui ne vous arrivent pas même à la cheville. En avez-vous assez entendu ? Je le crois. Après tout, certaines chose ne devraient pas être dites… Tout le monde à ses secrets, n’est ce pas ?

Qu'as tu à me raconter à propos de ton passé ? Mon passé… Quelle triste histoire. Mais enfin, je vais tout de même vus la détailler. Beaucoup d’entre vous commencent ce récit de leur vie en parlant de leurs biens aimés parents, qui s’aimaient et s’occupaient de leur petite vie de famille. Seulement, la vie n’est pas toujours rose pour tout le monde… Arrêtez de parler de tout ce bonheur qui m’exaspère. Moi, je n’ai jamais eu de famille. Je n’ai jamais connu ma mère, ni mon père, ni même d’autres parents proches. Pourtant, je n’avais rien demandé. La vie n’est pas si clémente que ça, après tout. Ma mère est décédée en me mettant au monde, et mon père quant à lui était un lâche, un fou qui n’avait que faire de mon existence. Ne voulant pas s’encombrer inutilement d’un bébé, il m’a tout simplement déposé dans un orphelinat à Johto. Charmant, n’est ce pas ? J’ai donc grandi seule, au milieu d’autres pauvres enfants dans mon même cas. Cependant, j’étais à l’époque triste, très renfermée sur moi-même, et je n’ai pas vraiment tissé de lien avec aucun d’eux. Et puis, à quoi cela aurait bien pu me servir ?

Je grandissais donc tranquillement, m’étant habitué à l’endroit dans lequel je m’épanouissais. Parmi le monde, quelques petites créatures m’intriguaient : les Pokémons. Malheureusement, ils appartenaient tous au personnel du bâtiment et nous ne pouvions pas nous rapprocher d’eux comme on le voulait. J’ai finalement cessé d’y penser, mais ces Pokémons restèrent casés dans un coin de ma tête, loin de toutes mes autres idées. Mon existence poursuivait son cours, sans encombre, et rien ne semblait présager ce triste évènement qui allait se réaliser sous peu, et qui bouleverserait le cours des choses à tout jamais…

Un matin, alors que j’avais fêté mes 12 ans récemment, on vint m’annoncer une nouvelle qui aurait du me réjouir. Un jeune couple voulait adopter une fille, et leur choix s’était penché sur moi. La gérante de l’orphelinat leur avait donné tous les papiers nécéssaires à l’adoption. Moi ? J’allais pouvoir vivre dans une famille, entourée de gents affectueux ? Une lueur d’espoir réchauffait alors mon cœur. La nuit tomba et je m’endormis comme apaisée. Ce soir là, mes rêves furent fabuleux. Si tous c’était déroulé comme prévu, qu’ils étaient venu me chercher ce jour là, je ne serais peut être pas devenu ce que je suis aujourd’hui. Aurais-je était meilleur ? Nul ne le saura jamais… Car cette nuit là, quelque chose de tragique arriva. Des voleurs prirent d’assaut l’orphelinat. De vrais cinglés, ils ne se contrôlaient pas. Les cris fusaient, et les balles aussi. Ce fut un réel massacre, qui reste gravé dans mon esprit depuis ce temps. Comment oublier un tel évènement ? Ce genre de chose ne vous lâche jamais, et vous hante toute votre vie. Ils détruisirent tous sur leur passage, y compris de pauvres enfants innocents, qui avaient déjà connu trop de malheur… Pourquoi moi ? Pourquoi aujourd’hui ? On aurait presque dit que la Terre m’en voulait d’être née, et me pourrissait l’existence de jour en jour.

Je peux cependant m’estimer « heureuse » de mon sort. Paniquée, affolée, j’étais recroquevillée sous mon lit sans rien pouvoir faire. Je pleurais à chaude larme, entendant ceux que j’avais côtoyé toute mon enfance rendre l’âme. Mais soudain, mon cœur s’emballa. Je me stoppai net. Un des hommes m’avait repéré, et me tira fortement par le bras pour me faire sortir de mon trou. Même en me débattant, je ne réussis pas à me sortir de là seule. Que voulez-vous que fasse une gamine de douze ans dans une situation comme celle là ? Pleurant de plus belle, je vis défiler ma courte vie devant mes yeux : l’un deux pointait désormais son arme sur moi dans un ricanement très désagréable. D’un coup, sortit de je ne sais où, un grand homme à l’allure fier s’exclama devant ses hommes.

« STOP ! Arrêtez tous. Laissez là, celle là. Ne la tuez pas. Je sens qu’elle pourra nous être utile par la suite… Emmenez-la sur le bateau, avec nous. Et ne la laissez pas sans surveillance. »

« Mais… Pourquoi, chef ? »

« Tu poses trop de question. Exécution. »

Par miracle, j’avais été épargnée. Je fus d’ailleurs la seule à avoir cette chance inestimable. La chance avait peut être tourné, au moins pour cette fois. Qu’est ce que j’avais de si spécial, qui l’intéressait tant que ça ? En toux cas, j’aurais fini comme les autres sans son intervention. Je restais quand même avec un groupe d’assassin sans scrupules, qui me conduisaient sur leur embarcation pour m’ « utiliser ». J’exécutais sans broncher tous leurs ordres, une fois arrivé dans le port voisin. Ils m’enfermèrent dans une sorte de cale sombre à l’arrière du navire. Après une traversée qui dura de longues heures, le bateau amarra et s’arrêta dans un long et grand bruit. Restait à savoir où je me trouvais maintenant. L’homme qui m’avait enfermé, et était resté derrière ma porte, l’ouvrit et me hurla de le suivre avec peu de courtoisie.

Je le suivais donc dans ces innombrables couloirs qui n’en finissaient plus, pour déboucher enfin dans une grande salle de réunion. Il y avait au milieu une grande table en forme de U. Mais quelle était donc cette organisation ? Plus les choses avançaient, plus l’angoisse montait en moi. Qu’allait-il m’arriver ? Je commençais à imaginer le pire des scénarios possible, au beau milieu de ces délinquants. Prise par surprise, on me jeta violemment à terre comme un détritus. Devant moi se dressait l’homme. Oui, celui qui m’avait échappé la mort lors des meurtres de l’orphelinat. Il me fixa d’un regard perçant… J’avais peur. J’étais angoissée. Je semblais être un « jouet », pour ce groupe de brigands qui ricanaient, pendant que je ne pouvais que pleurer.

« Arrête de pleurer la gamine. » S’exclama le truand d’une vois sarcastique, presque amusé par la situation.

Difficilement, je retins mes larmes. Mon expression se voulait paraître sérieuse, mais mes lèvres tremblotantes me trahirent.

« C’est mieux comme ça. Faut arrêter d’faire la fillette si tu veux sauver ta peau ma belle. Ici, faut mieux que tu serves à quelque chose. Si on t’a fait venir ici, ce n’est pas pour rien. »

J’allais enfin savoir dans quel but ma misérable vie avait été épargnée. Je m’interrogeais encore sur le fait, n’ayant moi-même aucune idée de ce pourquoi ils avaient fait ce choix. Pourquoi moi, et pas d’autres filles de mon âge ? Telle était la question qui se posait en ce moment.

« T’es jeune, t’es mignonne. Tu peux facilement attirer les gens vers nous. Tu vois c’que j’veux dire ? Nous on fait le sale boulot, tu vois, et toi tu nous amène simplement c’qu’on te demande. Okay ? Tant que tu fais ton boulot, on te laissera tranquille. Mais au moindre écart… Il risque de t’arriver quelques soucis, si tu vois ce que je veux dire. Tu bosses pour nous maintenant, alors oublie ta vie d’avant. Ca vaut mieux pour tout le monde. »

Ils me demandaient quelque chose d’horrible, de cruel et vicieux. Je devais manipuler des innocents pour les amener droit vers la mort. Cependant, ma vie en dépendait. Si je voulais me faire une place parmi ces monstres, je devais respecter ma part du marché. Depuis ce jour là, mon enfance m’a quitté à jamais. Cet évènement… En quelque sorte, il m’a permis de franchir le cap vers l’âge adulte, passer un cap de maturité. J’allais devenir complice de meurtres, une criminelle, comme ses abrutis qui allaient devenir mes « collègues » pour le reste de ma vie. Depuis ce jour, je comprends que la joie, l’amour... Ces choses-la ne sont pas faites pour moi, non. Mon destin est tout autre. Le mal.


Six ans. Six longues années ont passées depuis ce triste évènement, ce jour crucial dans ma vie. J’ai bien changée depuis ce temps. Je suis devenue la Rosella que vous connaissez aujourd’hui. Emphatique, cruelle, manipulatrice. Je pense que ces trois adjectifs sont les mieux placés pour qualifier mon si perplexe personnalité. J’ai grandie entre ses fous, qui m’on été d’une grande utilité. J’ai du malheureusement me séparer de certains, si vous voyez ce que j’insinue. Que voulez vous, il faut savoir sacrifier certaines personnes si l’on veut avoir sa place dans ce monde. Que fais-je en ce moment, me direz-vous ? Bien… Je parcours la région d’Unys, dans le but d’une mission assez spéciale. Je ne peux pas en dévoiler plus, je crois même en avoir déjà trop dit.


As-tu repéré le code dans le règlement ? Bien sûr ! ;D {. Validé by Lal .}
Comment as-tu trouvé notre forum ? Pas besoin d’aller le chercher loin, j’ai simplement recherché « RPG Pokémon » sur Google.
Qui est le personnage sur votre avatar, d'où provient-il ? Nami, de One Piece.