Mélanie Jakobs

La première chose qui frappe quand on regarde la jeune femme, c’est la simplicité dont elle fait preuve. Elle porte des vêtements simples, dénudés de ‘froufrou’ et elle n’a pas le moindre bijou ou ornement inutile sur elle. L’image qu’elle montre, c’est l’image de ce qu’elle est réellement, sans faux semblants ou sans rien pour masquer ou mettre la valeur sur quoi que ce soit. Elle est à prendre ou à laisser comme elle est. Pantalon coupe classique, chandail de couleur uniforme et sans symbole; elle complète par des ceintures en cuir bon marché et des souliers de qualité adaptée aux longues marches. Parfois, ses cheveux sont attachés avec des élastiques discrets. Elle a toujours une paire de gants sur elle aussi, mais elle ne les porte pratiquement jamais. Ils sont plutôt en prévision d’un moment où elle aurait à manipuler quelque chose de dégoûtant.

Son visage ne porte pas le moindre tatouage, pas même de boucles d'oreille. Visage timide et facilement coloré d’une teinte rosée, il est assemblé par une série de traits délicats qui semble faite de fragilité. Grand livre ouvert, toutes les émotions que Mélanie peut ressentir sont visibles à la seconde qu’elle les ressent sur son visage. Ses lèvres sont figées dans un éternel sourire qui pour beaucoup est gage d’une bonne humeur continuelle, ce qui n’est pas forcément faux sans être forcément vrai. Ses yeux sont par moment remplis d’une joie pure et sincère, parfois d’une hésitation et d’une confusion accablante, alors que plus rarement il s’agit d’une tristesse à la fois touchante et enfantine.

Son corps n’est pas à plaindre, sans être non plus hautement envier. Gracieux et élégant, il témoigne d’une grande dextérité et d’une excellente coordination. Dépourvu de musculature, il donne une apparence fragile et précaire à la jeune femme. En même temps, sans être en porcelaine, la jeune femme n’est définitivement pas une bagarreuse et elle n’a pas une résistance à la douleur très élevée. Comme elle ne met pas ses formes en avant-plan, ce n’est pas quelque chose qui marque chez elle. Et puis, bien que dotée de forme agréable et certainement attirante, elle n’a rien de remarquable non plus, ce qui aide à ne pas garder ce genre de détail insignifiant en mémoire.

Finalement, que dire de la posture et de l’aura que dégage Mélanie. Tout d’abord, elle a une posture droite et non pas recroqueviller comme les gens qui ont tendance à se refermer sur eux même. Sans avoir l’air forte ou fonceuse, elle tâche quand même de garder un minimum de dignité. Cependant, elle a beaucoup de difficulté à garder la tête haute et à affronter le regard des gens, ce qui trahit immédiatement sa timidité excessive. Très expressive de par ses mains, ces dernières s’agitent dans l’air pour mimer ce qu’elle dit quasiment tout le temps. Certains trouvent cela drôle, d’autres énervant… mais malheureusement c’est au-dessus de sa volonté. C’est probablement la fusion de tout ces éléments qui lui donnent cette aura de ‘gamine facile et naïve un peu stupide’. Une impression qu’elle dégage si bien, contre son gré, que les gens ont tendance à la materner, ce qui l’agace sans qu’elle soit capable de le dire.

Mélanie est une jeune femme timide et réservée qui n’arrive pas à s’imposer. Elle préfère se faire ignorer et suivre ce qu’on lui dicte plutôt que de prendre l’initiative, même si bien souvent elle ne manque pas d’intelligence pour analyser les situations et même remarquer que ce qu’on lui dit de faire n’est pas la bonne chose. C’est sans compter qu’elle a beaucoup de difficulté à s’exprimer, même si la jeune femme est très cultivée et très rapide d’esprit. Sous le stress, elle a tendance à bégayer et parler de manière confuse, ce qui renforcit son sentiment de devoir s’isoler et éviter de parler. C’est pour cette raison que bien peu la connaît vraiment et que la majorité la croit naïve ou un peu sotte… du fait qu’elle ne démontre jamais l’étendue de l’intelligence qu’elle possède.

Néanmoins, elle possède une grandeur d’âme et une gentillesse enfantine qui la rendent attentionnée et agréable avec tout le monde, à moins de vraiment chercher à se faire détesté. Elle pardonne avec une grande facilité et elle ne connaît pas la rancœur. Toujours à l’écoute des autres, elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour les aider. Ceux qui sont prêts à l’écouter peuvent bénéficier de ses conseils sages et avisées qu’elle se fait un grand plaisir de partager aux oreilles patientes. Ceci dit, elle ne parle jamais de ses problèmes à elle ou de ce qui l’afflige, ne voulant pas ennuyer les gens avec ses problèmes de vie. On peut donc en conclure rapidement que la jeune femme a souvent été manipulée et que les moins soucieux ne se gênent pas pour profiter d’elle.

Malgré tout cela, Mélanie n’est pas du genre à pleurer. Quand elle le fait, c’est seule et bref. Elle sourit à la vie et se montre toujours de bonne humeur. La vie qu’elle a menée l’a quand même endurci et elle a appris à gérer les coups durs qu’elle pouvait subir. Il en faut d’ailleurs peu pour émerveiller la jeune femme et ceux qui lui portent une amitié sincère peuvent rapidement la voir s’épanouir. Les gestes les plus simples sont pour elle une vraie bénédiction. Les rares amies qui la perce à jour peuvent découvrir toute la beauté que beaucoup rate d’elle et connaître une personne qu’on ne peut oublier tellement l’authenticité et la simplicité de Mélanie sont marquantes. Sans le moindre artifice, ceux qui peuvent atteindre ce lien aussi fort avec elle découvrent littéralement un ange envoyé sur cette terre pour y apporter un peu de pureté dans l’enfer que la terre porte.

Mélanie n’a pas une histoire extraordinaire à son actif. En fait, l’histoire de la jeune femme est même très monotone et peu intéressante. C’est donc pourquoi une grande, très grande partie de celle-ci vous sera épargnée et résumée de manière à ce que vous sachiez ses origines et que le tout reste cohérent, sans devenir chiant à lire. Donc… voyons voir les notes… hum… ha oui, commençons par sa famille. Simple en fait. Elle a un père et une mère. Aucun frère, aucune sœur, elle est enfant unique. C’est donc couvé d’attention et d’amour par ses parents que la petite Mélanie grandit et prit racine dans la vie qui lui était offerte. Elle ne manquait de rien, sauf un frère ou une sœur pour connaître l’expérience. Expérience qu’elle ne connut pas, vu qu’elle n’eut aucun frère et aucune sœur.

Elle n’eut pas une enfance rose non plus. Considérant sa nature et sa personnalité, elle fut rapidement identifiée comme la naïve stupide facile a berné et en fit les frais. Ce n’était peut-être pas méchant de la part de ceux qui ont agi ainsi, mais cela ne rend pas la gravité des conséquences moins lourdes. En effet, les enfants peuvent être méchants, même si on imagine rarement une telle chose probable. Et donc, rapidement, Mélanie devint la cible de plaisanterie plus ou moins drôle ou victime de faux amis qui au final n’avait pas grand-chose à faire d’elle. Bien évidemment, Mélanie eut de véritables ami(e)s qui lui permirent d’apprécier l’amitié quand même, ce qui peut certainement expliquer que la jeune femme n’est pas antipathique et antisociale. En même temps, cette enfance qui ne fut pas si facile pour elle eut le mérite de lui enseigner de nombreuses leçons de vie et de lui faire comprendre bien des choses qu’autrement elle aurait pu ignorer. En quelque sorte, ces diverses épreuves l’ont aidé à être mieux préparé face à la vie… même si bien souvent elle n’arrive pas à imposer ce qu’il faudrait faire pour appliquer ce bagage qu’elle a appris.

C’est donc replié sur elle-même que son adolescence commença. Bien qu’elle se démarquait avec brio académiquement et qu’elle avait régulièrement la mention d’avoir un avenir prometteur, elle restait socialement fermée. Si elle ne dérangeait pas en classe et que personne dans son entourage ne pouvait la trouver dérangeante vraiment, elle attirait souvent la sympathie de ceux qui voyaient les traitements dont elle était victime. Ses parents bien évidemment voulurent corriger la situation avec leur fille, mais finirent par baisser les bras en voyant la docilité de cette dernière face à sa propre situation. C’est donc la vie que mena Mélanie jusqu’à la fin de son adolescence, devenant toujours un peu plus une jeune femme avec le temps qui passait. Sans être à plaindre, elle n’était pas non plus une beauté à tout casser, ce qui lui convenait bien, car on ne lui accordait que l’attention qu’on accorderait à n’importe qui de banal, puisqu’elle était en ce fait banal.

Le tout se compliqua quand son père décida qu’il était temps que sa fille se trouve un compagnon de vie pour pouvoir s’établir et commencer une vie rangée. Tout naturellement, avec le caractère de sa fille, le père savait qu’elle ne trouverait pas de si tôt un homme pour accomplir ce résultat. Et donc, sans vraiment demander l’avis de sa fille qui était maintenant une adulte, il commença à chercher des prétendants potables pour celle-ci. C’est que son père était un peu ‘vieux jeu’ et qu’il avait toujours un adepte des anciennes mentalités. Malheureusement pour le père, cela ne fut pas bien accueilli par sa fille qui exprima ne pas aimer cette idée. Surpris que leur fille donne son opinion, les parents pensèrent d’abord à un changement chez elle pour le mieux, mais se rendirent compte qu’elle ne changeait pas. Et donc, son père continua la démarche, se disant que sa fille de toute façon ne s’opposerait pas malgré son désaccord. Seulement, sa fille s’y opposa et rejeta les prétendants que son père pouvait trouver. Pas à dire que cela fit doucement monter la tension entre le paternel et la fille. Le tout jusqu’à ce fameux souper où le père prononça la phrase de trop : « de toute façon, bonasse comme tu es, à quoi pourras-tu arrivée dans ta vie? » Et bien voilà, c’était trop. C’est donc ainsi que le matin suivant, un mémo fut trouvé par ses parents, clair, finement écrit, précis et élégant :

« Je ne sais pas si je suis destiné à ne rien accomplir dans ma vie, mais je peux au moins essayer. Je pars capturer des pokémons et gagner des badges. Peut-être qu’avec mes badges j’aurai le droit de ne pas avoir à me faire imposé des prétendants idiots et sans intérêt. »

As tu repéré le code dans le réglement ? [Bon code May]
Comment as-tu trouvé notre forum ? Double-compte de Katsuro
Qui est le personnage sur votre avatar, d'où provient-il ? Hatoko Konoha de Akibakei Kanojo