Jaylal Calloway

Comment tu t’appelles ? Jaylal Calloway
Superbe prénom, et t'as quel âge ? 20 ans.
Dans quel région es tu actuellement ? Sinnoh.
Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Criminel  - Voleur et plus, si besoin est.
Et quel est ton Pokémon ? Lixy ♂.

Okay, et dis-moi à quoi tu ressembles maintenant.
Aux premiers abords, Jaylal est dans la taille moyenne des hommes dans la vingtaine, sans être des plus musclés, et cela lui convient parfaitement car un bodybuilder a moins de chance de se faufiler dans les plus sombres recoins pour fuir la police. Son visage pointu est généralement inexpressif, il change seulement lorsqu’il commet quelque chose de répréhensible. Et dans ces cas-là, il porte son masque blanc aux yeux vides et au sourire inquiétant. La raison pourquoi il le porte est plutôt nébuleuse, mais quand on voit furtivement l’éclat blanc dans l’ombre, on peut s’attendre à un comportement des plus chaotiques. Ses cheveux, en désordre, sont d’un noir de jais et ils lui tombent devant les yeux. Ces derniers sont gris, la plupart du temps vides d’émotion. Sa palette de couleur, vous l’aurez compris, va du noir au gris, et parfois, du vert ou du bleu foncé. Son long manteau le suit partout où il va.

Et comment tu te comportes seul, avec les autres...
Jaylal est du genre solitaire – non, sans blague! – et ce n’est donc pas au premier venu qu’il déballera tout de lui. D’ailleurs, il n’est pas porté à fréquenter des lieux remplis de monde, se sentant beaucoup trop vulnérable à son goût. Et puis, tout ce bruit … Insupportable! Vous l’aurez compris, Jay’ adore le silence, il s’y retrouve beaucoup mieux pour penser. Mais, il ne faut pas croire non plus qu’il adore le calme. C’est plutôt le contraire. Si c’est le bazar, il sera heureux. Et encore plus si c’est lui qui l’a provoqué! Plutôt direct, quand il faut parler, il ne faut cependant pas s’attendre à des paroles gentilles. Jaylal n’est pas gentil, point barre. Il préfère largement laisser les autres pourrir plutôt que de leur tendre la main pour les aider. Et c’est de même avec les Pokémons. Il les capture par la force, il n’est pas tout mignon gentil tout beau avec eux. Rude avec les siens, brutal avec ceux des autres, cependant, il fera beaucoup plus confiance à un Pokémon qu’il a dressé plutôt qu’à un humain. Finalement, Jay’ n’a aucun réel but. Être un voleur – ou quoi que ce soit d’autre selon la situation – est tout ce qu’il a prévu pour le moment. Il frappe souvent de manière aléatoire et imprévisible, que ce soit pour un simple vol à un gamin ou un coup d’État des plus dangereux, puisqu’il a un comportement chaotique.

Qu'as-tu à me raconter à propos de ton passé ?
Durant son enfance, Charbourg et ses mines furent tout ce qu’il connaissait. Son père était minier, son propre père avant lui, et même l’arrière-grand-père Calloway avant eux. Bien rapidement, le jeune Jay’ eut tôt fait de connaître les moindres recoins de sa ville natale comme sa poche et ce fut lorsqu’il eut une vision d’ensemble de ce que sa vie serait s’il restait ici qu’il décida de partir. Oui, partir à la découverte du monde. À quinze ans, avec l’accord de ses parents – bien que cela ne fasse pas le bonheur de son paternel – le jeune garçon commença son aventure Pokémon, avec un petit Ouisticram donné par le Professeur Sorbier à Littorella. Faut dire qu’il n’en fallut pas moins pour faire le bonheur de l’adolescent. Mais, insouciant à souhait, le malheur lui tomba dessus en la personne d’une femme plus âgée, qui visiblement en voulait à ses propres Pokémons. Téméraire et légèrement trop sûr de lui, le dresseur ne se méfia pas quant à la puissance de son adversaire et ce qui devait arriver arriva : il perdit tout dans ce combat. Sa fierté, son but, ses espoirs, et surtout, le petit Ouisticram. Démoli, Jay’ retourna chez lui, où il recommença ce qu’il savait faire de mieux : Arpenter les coins sombres de Charbourg, jouant dans les ombres, invisible. Lorsque cela lui devint insupportable de voir son père et sa mère tenter de le réconforter, les yeux remplis de pitié, il quitta à nouveau la ville pour en découvrir d’autres. Bientôt, il se frotta aux mauvaises personnes, aux canailles des rues, et sa vie prit ce même tournant que ceux qui n’avaient plus rien à perdre. Commençant à voler, il fut confronté à d’autres qui n’aimaient pas trop le voir piétiner leurs plates-bandes. Cette fois, Jay’ ne se laissa pas faire et fit preuve d’une hargne qui le surprit lui-même. Ses méfaits grandissants, sa réputation du même coup, il décida de se fabriquer, dans un délire, un masque blanc au sourire inquiétant, et où on ne voyait que ses yeux gris. Il le porta à chacun de ses coups, du plus bénin au plus grandiose. Les années passèrent.

Un jour, alors qu’il se promenait en ruminant ses pensées éparses, un spectacle attira son attention. C’était un homme qui faisait faire des tours à son Lixy. Lixy qui était, à premier coup d’œil, mal au point, son magnifique pelage taché et mal entretenu. L’homme en semblait la cause. Non parce qu’il était révolté par le traitement de l’homme, mais parce qu’il souriait en s’imaginant sa tête en découvrant que son jouet n’était plus là, Jay’ attendit la nuit tombée pour se glisser dans le campement de « l’artiste » pour piquer la Pokéball qui trainait. Pas très méfiant, le bonhomme! Rendu plus loin, Jay en fit sortir le Lixy, qui montra aussitôt les dents, sur la défensive.

« Je ne te garantis pas une vie toute rose – et même loin de là, mais avec moi, tu seras mieux qu’avec ce chien. »

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