Meet & Steal [Spencer]

Scarhino commence à charger Excelangue, le bonbon rose s'effondre sur le sol et ne se relève pas. Sa dresseuse le ramène tout en s'offusquant. Elle se barre sans plus ni moins avant de faire un coucou sensuel à Spencer. La dresseuse de Taupiqueur elle essaye de résister, son Pokémon utilise Ampleur, mais ne met hors-combat aucun de vos Pokémon puisque l'attaque est d'un niveau plus que bas. Il succombe donc aux nombreuses attaques qu'ils lui sont destinés, et tout comme la première prostituée, s'en va avec les mêmes mimiques. Le calme retombe dans cette ruelle, vous avez gagnez vôtre match.

(...)

Le calme n'est qu’éphémère, et en un fracas, vous entendez des hurlements. Vous voyez passer devant vous, un groupe de Pokémon, au look bien atypique. Ils portent un foulard pour couvrir leur bouche, et porte chacun un baluchon à leur dos.

Ils sont poursuivis par un gérant de magasin, qui crie au voleur, des policiers un peu gras du bide le suive, lorsque un Débugant se détache de son groupe et viens se réfugier derrière Spencer. Le Pokémon apparemment sauvage, rentre soudain dans une de vos Pokéball et un commissaire à observer la scène. Il s'écrie alors.

« J'ai trouvé les responsables du crime ! Regardez ! Ce sont leur Débugant ! »

En effet, le Pokémon combat à laisser à vos pieds le sac... Vous êtes à présent encerclez de Policier, et un d'eux prend le sac et le vide. Il est rempli de bijou, et suite à un regard sévère, vous vous retrouvez menotté. Eden à beau crier, les policiers n'entendent rien et finisse par l’assommer. Tarsal elle préfère retourner dans sa Pokéball. Le fait que les policiers fouille Eden pendant qu'elle est inconsciente, et qu'il trouve une arme ne font que renforcer leurs preuves, et vous êtes donc embarqué...

(...)

Vous vous réveillez dans une cellule et non dans un jardin d'Eden... [yeah ] Vous n'avez plus rien, plus aucun effets personnels, aucun Pokémon... Eden continue à gueuler au scandale, quand un policier débarque. Ce policier s'approche de vous, et focalise son attention sur Eden, il prend la parole.

« Vous voilà donc Eden Hunter... Suite à vôtre air interrogateur, il poursuit en s'expliquant, je ne suis pas un de ses flic. Je suis membre de la Team Chaos, et espion dans ce commissariat. Je connais vôtre nom, car nôtre baron Waylon Jones s'intéresse à vous, regarder ce papier que vous à glissé un de nos anciens agents. Le numéro du boss, en personne. Je suppose qu'il allait s'agir d'un entretient téléphonique, mais suite à vôtre capture, vôtre recrutement se passera différemment. Il pose son regard ensuite sur Spencer. C'est vôtre petit ami ? Il est risqué de s'attacher dans nôtre métier, regarder où cela vous à conduit. Comment se nomme-t-il ? Je n'avais que le nom d'Eden Hunter dans la liste... »

Vous voilà dans de beaux draps, mais cet homme est peut être la clé de sortie de cette cellule. Mais il n'est là que pour Eden, et il va falloir se montrer convaincant pour que Spencer sorte de cette prison... Une idée ?

Eleven

Le sbire prend un air songeur avant de reprendre la parole, le fait que vous ayez oublié la Team Chaos le déconcerte, mais il reprend d'une voie calme et posé en posant seulement son regard sur Eden.

« ]Oui c'est normal, notre agent à disparu depuis longtemps. La team Chaos recrute les criminels experts, votre passé fait de vous une as dans ce domaine, nous savons tout. Dans la team, il y a une hiérarchie, le boss se nomme Waylon Jones, il s'intéresse grandement à vous. Il regarde ensuite Spencer et s'adresse à lui. Quant à vôtre ami, un muet n'a pas sa place dans la team Chaos, et il n'a pas la carrure d'un criminel. »

Il ouvre la porte et reprend la parole.

« Venez Eden, laissez cet homme et allons parler dans mon bureau pour votre épreuve d'intégration. »

Allez vous laisser Spencer seul ici ?

Eleven

Vos jeux de mots ôtent de la bouche un soupir au sbire de cette mystérieuse "team". -dédicace à Axel qui fait soupirer tout le monde avec ses jeux de mots D=- Ce dernier semble réfléchir. Il tient à vous avoir dans son organisation, et Spencer semble être un objet, un obstacle à son objectif. Ce dernier se résigne et déclare.

« Bien, nous allons dans nos bureau. Ce jeune homme pourra m'emprunter un Pokémon psychique pour parler, vos affaires sont dans le poste, mais pas sous ma responsabilité, suivez moi discrètement, mon bureau se trouve à deux pas d'ici. »

Vous suivez donc cet homme, ou plutôt cette clé de sortie selon Eden et vous n'aurez eu qu'à vous planquer une fois durant le trajet. Dans le bureau, l'homme s'enferme à clé, la confiance n'est pas grande ici. Il s'assoit et sort du tiroir une Pokéball.

« Dans cette Pokéball, il y a un de mes Pokémon, je veux que ce jeune homme se présente et qu'il explique si il a la carrure d'un criminel, mais Mademoiselle Eden je vais répondre à votre grande de question. Il marque une pause et explique enfin ce qu'est la Team Chaos, pourquoi vous devez les joindre. Dans la situation présente, la Team Chaos semble être votre seul moyen de quitter cette prison, si vous voulez retourner y moisir, il me suffit de claquer des doigts. Et un terme ne m'a pas plu dans votre phrase, "sous-fifre". Nous ne sommes pas des esclaves, et nous pouvons circuler librement, le seul but de notre organisation n'est pas de conquérir le monde, mais de répandre le chaos. Et vu votre casier judiciaire, vous semblez aimer ça. Il se tourne vers Spencer. Quant à ce jeune homme, il semble n'avoir rien commis, vous comprenez mes doutes sur sa place dans l'organisation, mais voyons voir ce qu'il a à dire. »

Il sort enfin le Pokémon psychique qui sera le porte parole, c'est le moment de convaincre, et ne pas faire de gaffes, à moins que cette offre vous intéresse réellement...

Eleven

Je ne comprenais pas grand chose à ce qu'il se passait... Un type louche était venu libérer Eden, il ne souhaitait cependant pas me faire sortir de prison, alors que c'était moi la victime du duo! J'étais innocent... Tout ça à cause de ce Débugant qui s'était fait passer pour mon propriétaire...

L'homme ne voulait vraiment pas de moi, mais heureusement Eden ne semblait pas d'accord, elle voulait que je sorte aussi (je me demandais d'ailleurs bien pourquoi...), ainsi peut être que les filles n'étaient pas toutes mauvaises et indignes de confiance? Je frissonnais en repensant à ce que m'avaient jadis fait mes sœurs, la rousse était différente, c'était sûr! Enfin... Toujours était-il que l'homme ne semblait pas convaincu, finalement ma camarade de vol eut raison et je fus libéré enfin, pour le moment du moins...

Le type louche nous intima de le suivre, il parla avec Eden et lui demanda de se faire discret. Le trajet fut sans encombres, nous arrivâmes finalement dans un bureau. L'homme fit un signe de tête à Eden pour lui signifier d'attendre puis il me fit approcher. Je ne savais pas trop ce qu'il voulait mais pour le moment revoir Clara était la chose qui me préoccupait le plus...

Le loubard prit ensuite la parole, après un long discours il prit finalement une pokéball et fit sortir un Alakazam, comment un type comme ça pouvait avoir un pokémon aussi intelligent? Je me le demandais bien... Il servirait de relais de parole, mais que devais-je dire concrètement? Que ce type était un idiot, que je voulais voir ma Tarsal? Que si on ne me libérait pas maintenant j'allais commettre un meurtre? Je n'en avais aucune idée, mais une chose était sûre, communiquer avec un homme était tâche aisée, si ce recruteur à la con avait été une femme, là ça aurait pu être problématique...

Je retroussais mes manches puis je m'approchais du bureau, tapant les mains sur le comptoir avant de penser (pour que l'Alakazam fasse passer le message)

"Écoute toi là, tu as beau être criminel ou je sais pas quoi je m'en fous. Laisse moi juste retrouver ma Tarsal et mes pokémons et fais moi sortir de cette prison! J'ai pas que ça à foutre que de perdre mon temps avec tes conneries de "pseudo organisation", un vrai criminel s'y prendrait pas comme ça! Même moi je pourrai faire mieux, et si tu me crois pas t'as qu'à me mettre à l'épreuve et tu verras que je dis la vérité! é

Oui j'étais fortement énervé, cette journée avait été chaotique et ce type là me prenait pour une sorte de... lopette? Si il était si influant que ça il n'avait qu'à me faire sortir de la cellule et me rendre mes pokémons! D'ailleurs, j'allais aller les récupérer seul! Je me tournais à nouveau vers le moustachu pour qu'il transmette mes pensées:

"Je vais récupérer mes pokémons, maintenant laisse moi en paix!"

je tournais finalement les talons, me dirigeant droit vers la sortie, bien décidé à reprendre mon dû.

Son Alakazam lui rapporte en silence vos paroles, l'homme se concentre et écoute attentivement les pensées. Il sourit suite à vos paroles, alors que vous tendez votre main sur la poignée. Vous tirez la porte, mais vous semblez avoir oublié que ce dernier avait verrouillé à clef la porte après votre entrée, vous êtes donc toujours face à cet homme qui peut prendre la parole autant qu'il le souhaite.

« Ah, le muet dis enfin une parole intéressante, c'est étonnant, ceux qui n'ont pas la parole savent en faire mieux usage, très drôle, vous ne riez pas Mademoiselle Hunter ? Non... Il est bulbizarre ce type hein, enfin bref il reprend la parole. Vous parlez de mise à l'épreuve, il faudrait justement ça pour que je me décide enfin à faire tout ce que vous me demandiez, notamment effacer les casiers judiciaires, c'est en mon pouvoir. Mais vous devrait rejoindre note Team Chaos, et faire une tâche, ce n'est pas trop demandé ? Si vous acceptez d'accomplir cette tâche, je vous rends vos affaires, ensuite revenez me voir, mais êtes vous d'accord déjà ? »

Si vous n'acceptez pas la "tâche" de cet homme, vous retournez croupir dans vos prisons comme des tâches. *sort*

Eleven

        Je caresse la pointe de l'aiguille d'un doigt délicat. Cette précieuse, logée dans l'élastique des mes cheveux, semble impatiente d'en découdre.. tout comme moi. Toujours accompagnée de mon équipe de bras cassés depuis le parc naturel de Johto, leur manque de méfiance ne cessera de m'exaspérer. J'ai d'ailleurs été bien chanceuse de directement tomber sur mes intéressés, il faut dire qu'ils se sont carrément jeter dans mes bras.. Que demander de plus ? La comédie de la jeune femme naïve et prédatrice semble fonctionner à la perfection, ils me mènent droit au but, cerclés autour de moi, en direction de la fameuse prison. Prison, prison .. Laissez-moi rire, ce n'est qu'une basse mascarade. Je jette un regard en biais sur ma droite par delà la teinture foncée de mes lunettes de soleil, j'aperçois immédiatement le blason de la Team Rocket sur l'épaule d'un des sbires. Tous les trois possèdent cette emblème et jamais ils n'auraient accès à une vraie taule. Autant dire qu'il s'agit sûrement d'une sorte de QG prédestiné à piéger leurs proies.

Nous enchainons les rues, puis des ruelles, de plus en plus étroites et sombres, comme si la lumière déclinait peu à peu. Tout cela ne fait que renforcer mes soupçons. L'un des trois gars commence à me jeter un regard mielleux tout en m'attrapant l'épaule, allure maintenue. Je mime l'effrayée et tente de me retirer de son étreinte avec peu de force.

« On arrive ma poule, on arrive ... »

Ils accélèrent la marche en m'entrainant avec eux. Je n'oppose aucune résistance, préférant attendre d'être assez proche de leur base. L'un des trois se sépare du groupe afin de s'effacer dans l'obscurité, je crois le voir entrer dans un bâtiment sombre. Ils commencent à ricaner amèrement, me forçant d'une manière brusque à faire volte-face pour que je les regarde tout deux, tandis qu'une nouvelle ruelle s'offrait à nous. Le plus grand m'attrape le menton pour que je regarde la direction qu'il indique.

« Tu vois le bâtiment là-bas, poupée ? Tu vas y passer un sale quart d'heures en notre compagn... — »
— La ferme.

Ma réaction ne semble réellement pas plaire à mon interlocuteur et il m'attrape par les épaules avant de m’aplatir férocement contre le mur. Je réprime un soupir tandis que ma respiration manque de se couper.

« Va falloir que tu te calme, la donzelle.
— Il serait regrettable qu'on t'abîme ... » Renchérit le second en s'approchant à son tour.

Désormais bloquée sous l'étreinte du gaillard, je ne me laisse pas démonter et esquisse un sourire en coin qui semble les déboussoler quelque peu.

« Même les perles rares finissent par se briser ... »

À peine ais-je terminé ma phrase que je dresse un violent coup de pied à la verticale, en plein dans les bijoux de famille de mon agresseur qui me lâche avant de tomber au sol dans un soupir, recroquevillé. Le second laisse entendre un grognement rageur avant de me foncer dessus en préparant un coup. Je baisse la tête et profite de son élan afin de le pousser de l'autre côté et créer ainsi une distance. Alors que le taureau chargeait à nouveau, j'essaie d'attraper rapidement ma sarbacane dans la petite poche de mon sac, seulement, je n'ai pas le temps et manque de me ramasser un crochet de gauche. Je ne perds pas une seconde, lui attrape le bras et cogne son coude violemment contre le mur. L'adversaire peste et je profite de son inactivité passagère pour me faufiler derrière lui, attraper son bras blessé et le coincer dans son dos. Il râle de douleur jusqu'à ce que je lui fasse cogner sa tête contre le mur. Il ne réplique pas, trop sonné. J'attrape cette fois-ci ma sarbacane et y insère une aiguille empoisonnée, faisant volte-face jusqu'à gagner le fameux bâtiment rocket, d'une démarche rapide. J'enlève mes lunettes de soleil en les rangeant dans ma parka. Je n'entends pourtant pas arriver le bonhomme privé de ses perles m'assener un coup à l'épaule. Surprise, je tombe au sol et effectue un roulé-boulé, j'aperçois ensuite le visage du sbire et j'en profite pour lui faire un croche-pied afin qu'il tombe à son tour. Je me relève rapidement avant de porter ma sarbacane à mes lèvres et décocher le souffle de la mort. L'aiguille se plante au dessus de la clavicule du rocket et il me fixe avec des yeux ronds comme des billes. Je lui offre un sourire carnassier avant tourner le dos en ricanant.

J'approche désormais de la soit-disant prison qui de fait est, une planque rocket. Seulement, elle ne me paraît pas gardée, ou du moins très peu. Aucun gardes à l'avant et une fois à l'intérieur, je n'entends aucun bruit fuser. Mes sens sont pourtant en alerte, mon regard balaye de gauche à droite sans répit tandis que j'aperçois une petite ombre derrière moi. Je fais volte-face avant de dévisager l'inconnu. Sa petite taille semble être celle d'un pokémon mais je n'en suis pas certaine et peu m’importe, qu'il me suive si cela lui chante.  Je me colle contre les murs afin d'éviter les surprises. Une discussion assez lointaine résonne pourtant dans le bâtiment, trois tessitures de voix dont deux d'hommes et l'autre de femme ... Mes deux zigotos devraient être ici .. sûrement avec le traître. Je plisse les yeux en tâtant de la main le deuxième flacon dans mon sac, le somnifère. Ah moins que .. User du poison à faible quantité permettra une paralysie. Si mes calculs sont bons et que je me trouve bien nez à nez avec un félon, autant dire que le tuer serait un cadeau à lui faire... De ce fait, il ne mérite que souffrances

Je m'avance prudemment jusqu'aux sources du bruit. Je finis par apercevoir une chevelure rousse foncée tandis que dos à moi, siège un homme d'une quarantaine d'années, il semble prit dans une discussion hâtive avec les jeunes gens. Il va me falloir agir vite sinon, la surprise de mes futures recrues risquent d'être amères et faire capoter mon plan. J'attrape ma sarbacane à la bouche et insère une aiguille dégoulinante de liquide. Ni une ni deux, je prends mon élan jusqu'à glisser sur le carrelage, je vise du mieux que je peux dans la précipitation de sorte à planter la pique dans la nuque du traître. Je me redresse ensuite tout en faisant basculer son fauteuil de bureau jusqu'à ce qu'il tombe. Plus il se débattra et plus le poison s'insinuera facilement dans son corps. Ses membres doivent commencer à ne plus lui obéir correctement désormais. Pantelant, il tente de se relever, bégayant. Mon regard se déloge de ma victime avant de se poser sur mes deux intéressés. J'arbore mon éternelle expression neutre et froide. Je pose ensuite mes yeux sur le fond de la pièce, à peine éclairée.

« La fenêtre. On bouge, dépêchez-vous de quitter les lieux. »

Ils se contentent de me regarder hébétés, sans pour autant esquisser le moindre geste. Des cris ainsi qu'une poursuite commencent à se faire entendre à l'autre bout du bâtiment. Les rockets nous poursuivent et font résonner les murs de la pièce. Je me glisse entre les deux jusqu'à atteindre la fenêtre, crochète l'ouverture et pose un pied sur le rebord tout en les dévisageant.

« La mort ou la vie, à votre guise. »

Spoiler:

Total : +400 P$ pour Spencer & Eden