[DON DE POKEMON] Au revoir l'élevage.

La jeune femme s’étira, puis bailla, voilà quelques jours qu’elle était ici, elle avait pris possession des lieux, loué une chambre dans le Centre Pokémon ou elle se trouvait et tous les jours elle venait pour donner ses pokémon. Pourquoi ne les avaient-elles pas déjà abandonnés à leurs sorts ? Ce n’était pas son genre d’être aussi patiente pour une chose aussi futile… se pourrait-il qu’elle y soit attaché ? Elle ne comprenait vraiment pas son comportement. Et elle ne comprenait pas non plus pourquoi personne n’entrer, c’était un don bordel ! Personne n’est intéressé par un Pokémon gratuit ? Déméter était sans doute coupée du monde et une apocalypse avait éclaté sans qu’elle ne s’en rende compte… Puis alors qu’elle allait se lever pour rejoindre le Centre Pokémon une nouvelle fois, la porte du box s’ouvrit sur un grand jeune homme. Debout la jeune femme ne le rattrapait pas en terme de taille, il avait l’air plus âgée qu’elle aussi, plutôt bel homme, il avait une allure de cow boy et de vagabond. Un simple bonjour sortit de ses lèvres fines, une grimace aux coins de sa bouche, pourquoi venait-il ici ? Il venait bien d’entrer sans conviction ? Et pourtant il fixait la jeune femme de ses yeux rouge, une couleur qu’elle affectionnait tout particulièrement et qu’elle trouva déplacé cependant… il avait les mêmes yeux qu’elle, mais il n’était pas aussi dur que ceux de la jeune femme, ceux de Déméter était froid et sans chaleur, ni émotion, ceux du jeune homme était rempli de douceur. Pourtant il la regardait comme si il la connaissait, mais Déméter ne l’avait jamais rencontré et elle avait une bonne mémoire, elle se souvenait des rencontres qu’elle faisait.

« Bonjour, vous êtes ? »

Elle lui laissa le temps de répondre et commença déjà à préparer les fiches de ses Pokémon restant, un léger pincement au cœur la surprise dans sa tâche, mais elle n’y fit pas gaffe et marcha jusqu’à lui, pour les lui donner.

« Je suppose que vous êtes ici pour les dons ? Voici les fiches des Pokémon qu’il me reste, vous pouvez choisir. »

Sous ses yeux avisés, elle le laissa prendre les fiches pour qu’il les évalue et choisisse en tout âme et conscience.

Quel type étrange se disait Déméter. Elle ne le connaissait définitivement pas, sinon elle s’en souviendrait, mais elle ne dit à rien à son comportement étrange, elle se contenta de retourner à sa place, le laissant choisir, quel genre de personne était-il et qui allait-il choisir ? Elle eut sa réponse rapidement, Arcko, c’était toujours les starters des régions qui partait en premier, elle sourit, comme si elle le savait déjà. Elle claqua alors des doigts et Zoroark apparut, brisant l’illusion qu’il avait installée dans la pièce, dévoilant alors, un coin pour lui et sa compagne Dimoret, deux Pokémon puissant que Déméter était contente d’avoir à ses côtés, Dimoret regarda de son regard glacial l’homme qui se trouvait à l’autre bout de la pièce, sans faire de commentaire, tandis que Zoroark tendait une Pokéball à sa maîtresse, avant de remettre la pièce dans une illusion totale, Zoroark et Dimoret avait une fois de plus disparut.

« Donc c’est un Arcko que vous voulez ? Je m’en sépare, car j’ai déjà une fine équipe et je ne veux pas m’encombrer de Pokémon en plus. »

Elle ne dit pas que cela lui faisait mal tous de même de se séparer de ses Pokémon, elle n’en dit rien… mais elle préférait que ce soit ainsi et pas autrement, que pourrait-elle bien faire de temps de Pokémon ? Elle n’était pas une dresseuse et sans sa pension pour les nourrir tous, elle ne les laisserait pas mourir de faim, elle aurait pu tout aussi bien les relâcher, mais la jeune femme avait beaucoup de Pokémon qui ne venait pas de Johto ou de Kanto, des pokémon qui se retrouverait seul et unique à l’autre bout du monde de leurs régions.

Serrant la pokéball d’Arcko dans sa main, les jointures de ses doigts devenant encore plus blanche que d’habitude, elle la lança à travers la pièce, pile sur les genoux du Rodrigue.

« Si tu le veux, il est à toi. »

Thelos arriva rapidement devant le bureau de Demeter. Il avait sauvagement joué des coudes dans la mêlée du hall, se taillant sans pitié pour les côtes un chemin entouré de cris de protestations, tandis que Gardevoir elle le suivait plus gracieusement. Il n'en revenait pas. D'abord Anirel, puis Demeter...C'était une manie ! Un complot ! A chaque pas, sa colère s'enflammait un peu plus, gelant ses yeux violets et figeant son visage, les dents serrées.

- Thelos, attend ! Je suis sûre qu'elle a une bonne raison...
- Une bonne raison ? De quoi, de partir comme une voleuse ? Assez !

Assez, oui. Assez de toute cette passivité, à endurer sans rien dire, avec un sourire courtois et pas trop peiné si possible, les départs impromptus des ses amies et ses alliées. Assez de se sentir abandonné et déconsidéré sans rien dire. Il l'avait aidée à sauver sa pension, ça valait bien de pouvoir prétendre à de la politesse, merde ! Thelos enroula sèchement ses doigts autour de la poignée de porte et la poussa dans son élan, la faisant claquer avec violence contre le mur du bureau. Quelques personnes tournèrent des têtes inquiètes vers lui, mais il ne les vit même pas. Il fixait Demeter avec la même colère froide et cristallisée qu'au début, celle là même qui était née en lui et avait grandie au fur et à mesure des gens qu'il était forcé de tuer et des dangers qu'il courrait.

- Je peux savoir pourquoi est ce qu'une vendeuse vient de me dire que tu te barrais ? Ou ça aussi, tu es trop occupée pour me le dire ?!

Elle ne s’y attendait pas. La jeune femme n’avait pas tous de suite percuté que Rodrigue venait d’émettre son prénom, alors qu’elle ne lui avait même pas dit… bizarre, d’où la connaissait-il ? Mais elle n’eut pas le temps de plus réfléchir à cette question, car dans un grand fracas de porte, Thélos venait d’apparaître devant ses yeux, accompagné de sa belle Gardevoire, elle était surprise par l’arriver si brusque du jeune homme, lui qui perdait rarement son sang-froid, sans le vouloir, cette entré soudaine et les tensions qui se sentait dans l’air avait fait ressurgir à Déméter ses anciens crimes. Une douleur vive la pris à la tête et chancela jusqu’à sa chaise et s’assit sur cette dernière, elle s’était levé brusquement au bruit et avait sorti sa lame. Elle s’en voulait… de pareil pensé face à son amie, oh oui elle s’en voulait… Zoroark avait ressenti la détresse de la jeune femme et avait aussitôt levé son illusion, le dévoilant aux yeux de Thélos et de Gardevoir, accompagné de sa fidèle compagne. Il avait des yeux menaçants face au jeune homme, mais un geste de la main de Déméter le calma sur le champ, mais le Pokémon gardait Thélos à l’œil et sa Pokémon aussi.

Reprenant ses esprits, elle leva un regard rouge de honte sur Thélos, puis détourna immédiatement le regard, ses accusations lui allait droit au cœur. Bien sûr elle avait espéré que Thélos se montre à elle, depuis le temps qu’elle était ici, elle était même étonné qu’elle ne l’ai pas vu avant… Voilà bientôt cinq minute qu’il venait d’entrer et elle n’avait toujours pas dit un mot, finalement elle ouvrit la bouche pour finalement dire un simple.

« Désolée… »

Elle ne s’expliquait pas pourquoi elle arrêtait tout, la vie de pension n’était définitivement pas fait pour elle, elle ne voulait pas couper les ponts avec Thélos, ça jamais. C’était sans doute son seul ami sur cette terre, mais serait-il toujours son ami si un jour il découvrait son passé ? Elle passa ce dernier détail sous silence, de toute façon, elle avait changé malgré elle.

Ils restèrent là, plantés l'un devant l'autre pendant cinq bonnes minutes. Zoroark et Dimoret étaient apparus dans une brusque distorsion de l'espace en grognant un peu, mais Demeter les avait fait taire d'un geste. De toutes façons, le renard et sa concubine n'impressionnaient plus Thelos. Bien qu'il ne soit qu'avec Gardevoir ici, il savait qu'il pouvait toujours sortir Mangriff et Exagide. Les premiers instants, elle ne s'expliqua pas, ne dit rien, se contentant de garder les yeux fuyants et peut être un brin emplis de regrets. Elle avait subitement l'air fatiguée et nauséeuse, comme si quelques forces la fuyaient par des plaies béantes. Elle lui fit presque de la peine, un moment, car il était visible que la jeune femme était en détresse. Mais il s'interdit d'y penser, s'interdit de baisser sa colère. Toutefois, il fit un effort pour la contrôler et ne rien dire avant elle, pour ne pas l'étouffer.

- Désolée...

Un tout petit désolé, un désolé même pas dit dans les yeux, un désolé comme une première défense face à la tempête. Peut être cela l'attendrit il un peu ? Il n'eut pas tout de suite la force de répliquer pour enfoncer de nouveau son amie. Il poussa au contraire un léger soupir qui prit avec lui un peu de la tension de ses épaules, quand il entendit une voix derrière lui qui le prit au dépourvu.

- Hm...excusez moi mais...

C'était la voix d'un homme lambda, un peu chauve au sommet du crâne, qui avait vu Thelos entrer avec fracas. Peut être craignait il une altercation ? Quelle que fut la raison de sa venue, le jeune homme aux yeux violets lui claque la porte au nez, proprement, avant de se retourner vers Demeter et d'expirer à nouveau, pour tenter de se calmer un peu. Il ouvrit la bouche pour répliquer quand il sentit encore le contact mental de Gardevoir à l'orée de sa conscience. Toujours avec douceur, la dame psychique pénétra son esprit et installa un pont de communication entre eux sans efforts apparents, et il se tut pour l'écouter.

- Elle a eut envie de te tuer.
- Quoi ? Et c'est maintenant que tu le dis ?
- Calme toi, ça lui est très rapidement passer. Je crois que c'est la surprise de ton entrée.
- Un jour faudra sérieusement que quelqu'un daigne m'expliquer pourquoi tous les gens que je croise ont ce désir de me tuer, me frapper, me faire souffrir longuement et autres variantes...

Thelos poussa un léger grognement et prit une chaise au bureau sans attendre qu'on lui offre la permission de s'assoir. Ça ne le choquait même plus, d'apprendre qu'elle aussi avait, pendant un bref instant, voulu le tuer. Il était si las que peut être se serait il laissé faire, après tout. De toutes façons, à force d'essayer, les gens allaient bien finir par y arriver un jour ou l'autre. Il posa ses coudes sur le bois et joignit ses mains à hauteur de sa bouche, horizontalement. Elle avait voulu le tuer, et Mangriff refusait qu'il la touche. Qui était vraiment Déméter ? Et pourquoi avait elle décidé de tout arrêter, sans explications ? Trop de questions, trop de pièges et de chausse-trappes sur son chemin. Et il en avait bien assez de tout cela. Tandis que la colère de ses yeux se raffermit, il décida d'y aller brusquement et sans détour, quitte à la malmener un peu.

- J'ai vécu de sales histoires depuis notre séparation dans la grotte. Je suis en danger, et mes Pokemon aussi. J'aurais aimé pouvoir fermer les yeux en toute quiétude, sans avoir la peur au ventre à chaque seconde que dès que j'ai le dos tourné, mes amis se fassent attaquer, chez moi. Je suis las, Demeter, très las. Mais je t'aime encore, parce que tu es mon amie. Alors je te laisse une chance. Une chance de tout m'expliquer, maintenant, tout de suite, sans rien omettre ni rien me cacher. Je le saurais, avec Gardevoir. Si tu es honnête, notre amitié a une chance de continuer, et c'est ce que je souhaite avec le plus d'ardeur. Si tu veux garder tout pour toi, et m'effacer de ta vie d'un revers dédaigneux de la main, fais. Mais ça sera alors la dernière fois que tu me verras, alors choisis bien.

Une longue tirade, que Déméter avait écoutée depuis le début. Pourquoi lui demandait-il cela ? Savait-il seulement, avait-il la moindre idée, de qui elle était réellement ? Savait-il que Déméter était sans doute le genre de personne que Thélos détestait le plus. Depuis la première fois, elle avait peur, Déméter avait peur de dire la vérité, alors qu’il y a quelques temps, ce genre de comportement ne lui aurait fait ni chaud ni froid, elle lui aurait peut être tranché la gorge pour le faire taire, ou alors elle lui aurait balancé toute les vérités à la figure, bien contente d’enfoncer un pieu toujours plus profond dans le cœur du jeune homme… Déméter avait était une horrible personne, elle regarda Gardevoire, cette Pokémon savait ce qu’elle ressentait n’est-ce pas ? Déméter n’aimait pas ce genre de Pokémon, il pouvait lire en elle, comme dans un livre ouvert aujourd’hui, alors qu’à une certaine époque, elle était bel et bien sans sentiment… Mais cette puce… Cette horrible puce qui l’empêchait même de penser, lui faisait oublier petit à petit sa personnalité et même quelques souvenir s’échapper, les plus vieux sans doute, elle en avait que de brève flash, mais elle ne pourrait pas formuler ces fragments en des phrase concrètes… mais elle se souvenait de ce qu’elle avait été tous de même…

« Thélos… tu veux vraiment savoir ? Es-tu sûr de pouvoir m’accepter après les révélations que je vais te faire ? … Ne dis rien… de toute façon, tu es bien la seule personne à qui je peux le dire… Si toi tu ne m’acceptes pas, alors que tu te dis mon ami, personne ne m’acceptera »

Elle leva vers lui un regard de regret et de honte sans doute. Elle ferma alors les yeux pour se souvenir, même si cela lui faisait mal de souvenir, sa tête… c’était comme si on enfonçait des milliards de lame dans sa tête, des piques constantes, mais elle ferait fasse à cette douleur, pour lui, pour son ami. Zoroark était inquiet, il venait de se rapprocher de sa maîtresse, posant une douce patte sur son épaule. Lui qui était si griffu, qui connaissait les déboires de Déméter, il en voulait à Thélos pour lui faire rappeler ces souvenirs.

« Vois-tu… je ne suis pas une éleveuse, ceci est une mascarade, une couverture… Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de moi, je ne pense pas, car tous commence à Johto… »

Un violent mal de tête la pris, mais elle continua. D’une voix un peu tremblante, elle ne voulait pas être interrompue, mais elle continua de parler avec une douleur de plus en plus vive.

« Je suis une orpheline…je crois ? Je ne me souviens pas de mes parents, j’ai vécu longtemps toute seule et cela m’allait très bien, je vivais difficilement et petit à petit je suis devenue une voleuse, ce n’est pas horrible, c’est sûr. Ceci n’est que le commencement… Je devenais de plus en plus douée et cela me plaisait, j’étais rechercher, tu sais ? J’avais une sorte de don, si on peut appeler ça comme ça… J’ai appris à développer mes réflexes, j’étais menaçante vois-tu… J’adorais me délecter des souffrances de mes victimes, voler leurs bien, puis les voir tremblant devant moi, je ne tuais pas, jamais… mais cela m’est arrivé… »

Cette fois ci le mal de tête était beaucoup trop violent, elle tangua en avant, Zoroark la rattrapa, avant que la tête de Déméter ne cogne la table, une distorsion de la pièce et devant Thélos se trouvait un homme de grande taille, aux longs cheveux blanc pur et aux yeux doré, comme celle d’un loup, un regard féroce, il intima à Thélos de ne pas bouger de sa place. C’était la première fois que Zoroark se montrait dans ce genre d’illusion, mais cela était plus facile pour le Pokémon de communiquer avec Thélos. Alors une voix s’éleva dans la pièce, grave et d’un calme dangereux. Seul Thélos, Gardevoire et sa compagne pouvait l’entendre. Alors que les lèvres du Pokémon ne bougeaient même pas.

« Surpris ? Cela lui arrive souvent quand elle essaye de se souvenir, mais plus elle le fait et plus elle oublie j’ai l’impression. Part maintenant si ce que tu as entendu jusqu'à présent t'es insupportable, sinon je te dirais le peu que je sais. »

Bonus:

- Thélos… tu veux vraiment savoir ? Es-tu sûr de pouvoir m’accepter après les révélations que je vais te faire ? … Ne dis rien… de toute façon, tu es bien la seule personne à qui je peux le dire… Si toi tu ne m’acceptes pas, alors que tu te dis mon ami, personne ne m’acceptera.

Comme il s'en doutait de part l'avertissement de Gardevoir et celui, plus ancien, de Mangriff, ça ne seraient pas que des jolies choses que Demeter allait lui avouer, en témoignait son attitude, et ce qu'il lisait dans son regard. Nul besoin que la télépathe lui rapporte ce qu'elle ressentait, il était désormais visible que la jeune femme avait quelque honte à dévoiler ces choses, ou même les assumer. Mais en même temps, lui non plus n'était pas forcément très fier de ses actes, quoiqu'ils étaient justifiés par la survie. Mais était ce son imagination ou souffrait-elle physiquement ? Il fronça les sourcils et faillis intervenir pour lui demander si elle se sentait bien quand elle reprit alors, lui fauchant l'herbe sous le pied.

- Vois-tu… je ne suis pas une éleveuse, ceci est une mascarade, une couverture… Je ne sais pas si tu as déjà entendu parler de moi, je ne pense pas, car tous commence à Johto…  Je suis une orpheline…je crois ? Je ne me souviens pas de mes parents, j’ai vécu longtemps toute seule et cela m’allait très bien, je vivais difficilement et petit à petit je suis devenue une voleuse, ce n’est pas horrible, c’est sûr. Ceci n’est que le commencement… Je devenais de plus en plus douée et cela me plaisait, j’étais rechercher, tu sais ? J’avais une sorte de don, si on peut appeler ça comme ça… J’ai appris à développer mes réflexes, j’étais menaçante vois-tu… J’adorais me délecter des souffrances de mes victimes, voler leurs bien, puis les voir tremblant devant moi, je ne tuais pas, jamais… mais cela m’est arrivé…

Ca pour des révélations... Alors son amie n'avait choisi ce métier que par souci d'avoir une couverture, un toit et de l'argent ? Sans doute n'aimait elle pas autant les Pokemon que lui, dans le fond... Mais à vrai dire, il n'était pas sensible au contenu du passé de Déméter, ou du moins pas négativement. Tout s'expliquait et s'éclairait, tout se justifiait, mais sans rien causer d'autre en lui que des assentiments songeurs. Et puis, ce qu'elle avait fait aux autres avant de le rencontrer ne le regardait pas vraiment. Il comprenait toutefois pourquoi elle le lui avait caché jusqu'à présent, jamais personne n'associerait son nom à celui d'une criminelle recherchée. Cela aurait pu porter préjudice à l'Eden, mais ce qui était fait était fait, de toutes façons. Et il n'aurait pas abandonnée Demeter maintenant qu'il savait enfin ce qui la sous-tendait. Elle eut soudain un mouvement de bascule, de tournis, comme si elle était prise d'une violente nausée. Sa tête faillis tomber sur le bureau et Thelos bondit par reflexe de sa chaise, mais Zoroark fut plus rapide pour retenir sa maîtresse. Il prit alors la forme d'un jeune et bel humain, qui n'avait d'ailleurs d'humain que la forme, pour pouvoir parler avec eux. L'Eleveur aux cheveux blancs connaissait le principes des illusions et ne fut pas surpris outre mesure d'entendre le goupil lui parler mentalement, ou plutôt, faire croire à son esprit qu'il entendait de faux sons qui délivraient une vraie information. Il avait l'air menaçant, mais ce n'était pas tant ça qui le persuadait de se rassoir, mais plus le désir de ne pas créer de troubles supplémentaires. Son amie avait l'air déjà assez mal en point sans en rajouter.

- Surpris ? Cela lui arrive souvent quand elle essaye de se souvenir, mais plus elle le fait et plus elle oublie j’ai l’impression. Part maintenant si ce que tu as entendu jusqu'à présent t'est insupportable, sinon je te dirais le peu que je sais.

L'humain lui retourna un regard mauvais et glacial, lui signifiant le peu de cas qu'il faisait de ses ordres. Mais pour ne pas envenimer les choses, il répondit platement, de sa voix lisse et polie de volonté. Un jour, il lui faudrait tout raconter à Demeter à son tour, ne serait ce que par honnêteté et dette de loyauté. Un jour, mais pas maintenant. Il devait surtout se concentrer sur elle, elle était mal en point et cela déplaisait souverainement à Thelos.

- Je te remercie, Zoroark, mais je ne vais pas partir non. Ni entendre ce que tu sais, à vrai dire. Le but, c'est que ce soit d'elle que ça vient. Enfin, si ça lui fait si mal, nous lui épargnerons sans doute cela. Nous allons attendre qu'elle se réveille. Gardevoir, s'il te plait, voudrais tu bien user de Vibra Soin sur Demeter pour calmer sa douleur et accélérer son réveil ? Je n'ai pas envie que mon amie souffre.

Sans attendre l'accord de Zoroark, Gardevoir se mit à produire de douces ondes d'un rose agréable et pailleté, qui nagèrent vers l'humaine souffrante pour entrer en elle. Le renard grogna bien, mais en voyant que c'était bel et bien un Vibra Soin et pas une attaque offensive, il se calma un peu. Pendant ce temps, le jeune homme aux yeux violets songeait à tout le reste. Songeait aux gens qu'il avait tué, aux bombes, aux fusils d'assauts, aux tanks anti-aériens dans la jungle, à ce labyrinthe souterrain qui l'attendait pour lui ôter la raison, puis la vie. Lentement. Comment ne pouvait il pas pardonner à son amie, qui elle s'en était mieux sortie que lui, avec un départ moins facile ? Cela aurait été hypocrisie de sa part, il se devait de le reconnaître. Quand Demeter put rouvrir les yeux, Thelos lui sourit doucement. Il laissa quelques secondes s'écouler, puis pris la parole, avec une note de douceur et de délicatesse.

- Tu m'as fait peur, en t'évanouissant. Je crains de m'être un peu emporté, tout à l'heure, je suis désolé... Et pour ce que tu m'as appris...aucun soucis. Au contraire même, si jamais ça devient tendu pour toi, à Johto, tu pourras toujours te faire oublier chez moi à Hoenn. Je ne sais pas si j'ai raison de le faire ou pas, mais j'ai confiance en toi, Déméter. Assez pour savoir que la jeune femme souriante que j'ai croisée quelques fois constitue ta personnalité au même titre que...le reste, que je pardonne. Et ça m'ennuierait franchement de ne plus te revoir, je dois dire. Donc, tant que tu ne pars plus sans prévenir, je crois que je ne défoncerais plus tes portes. Mais je ne promets rien.

La jeune femme se redressa ouvrant les yeux sur le visage de Thélos, souriant, venait-elle une fois de plus de sombrer dans le sommeil… Elle ne supportait plus cette situation, mais elle n’avait pas son mal de tête habituel à chacun de ses réveils, elle était même sereine. Zoroark était prêt d’elle, sans le savoir le pokémon venait tout juste de lever son illusion et Déméter voyait devant un Pokémon tout ce qu’il y avait de plus normal, ce dernier recula, pour laisser place à la discussion qui allait suivre.

« Je suis désolée… ça m’arrive assez souvent ces derniers temps, plus j’essaye de me souvenir et moins j’y arrive… »

Déméter sourit un peu, les mots de Thélos avait apaisé son esprit, elle s’en voulait toujours de ne pas l’avoir prévenu, mais au moins elle était rassuré, elle n’avait pas perdu son ami, puis sa proposition était alléchante, mais elle avait peur de ramener ses problèmes chez lui et le jeune homme en avait déjà bien assez sans qu’elle s’incruste chez lui, peut-être pour des vacances, mais Déméter allait devoir vivre une vie de nomade et trouver une solution pour sa tête, elle ne pouvait pas effacer son passé, elle savait ce qu’elle avait fait, même si c’était difficile pour elle d’avoir des images net. Mais elle avait ce sentiment au fond d’elle, enfouit dans son cœur, cœur qui était brisé par ses crimes.

« J’ai fait des choses horribles Thélos… je regrette aujourd’hui, je ne pensais pas pouvoir regretter un jour. Mais j’ai changé, notamment en te côtoyant et même si je n’étais pas une vraie éleveuse à la base, j’ai appris à apprécier ce métier, mais il n’est pas fait pour moi… aujourd’hui je peux le dire, j’aime les Pokémon. Et je t’adore toi aussi, donc je te rendrais visite dans quelques temps… le temps que je me fasse oublier. Kanto, je serais à Kanto pour les prochains mois, j’espère qu’on se reverra, mais je ne peux pas te donner une date fixe… »

Déméter était un chouya chamboulé et même pour elle, ce qu’elle disait n’était pas très claire, mais elle espérait avoir pu transmettre ses sentiments à Thélos. La jeune femme se leva, il était pour elle de retourner dans sa chambre et de se reposer, mais, une idée lui trotta dans la tête, à qui pouvait-elle confiait un Pokémon en étant sûr qu’il serait bien traiter, Thélos bien sûr.

« Tu sais je donne mes pokémon à des gens honnête et je pense que tu es le plus méritant, tiens prend ce Venalgue, il ne vient pas d’ici comme tu dois déjà le savoir, je l’ai capturé à Kanto, mais il me semble qu’il vient de … Unys ? Non … Kalos je crois. Toi tu sauras bien t’en occuper. »

Elle récupéra alors la Pokéball du Pokémon et la tendit à Thélos, quand elle vint jusqu’à lui.

« Une promesse de retrouvaille, la prochaine que je te verrais, je veux voir ce Pokémon aussi puissant que ta Gardevoir. »

- Je suis désolée… ça m’arrive assez souvent ces derniers temps, plus j’essaye de me souvenir et moins j’y arrive… »

Thelos fronça légèrement les sourcils. Son amie semblait avoir d'importants troubles psychiques, c'était de plus en plus évident. Elle manifestait quelques similitudes avec le Maître des Capacités de Cimetronelle, quand il l'avait retrouvé perdu dans un labyrinthe, l'esprit en perdition. Mal de tête en essayant de se souvenir, passé flou... Cela l'inquiétait un peu, peut être était ce son passé si rude qui faisait que certaines choses refoulées interféraient ? Il ne pouvait pas vraiment savoir, il n'était pas médecin quand il s'agissait d'humains et Gardevoir ne semblait pas pouvoir sonder plus en profondeur que cela le psychisme de l'ex-Eleveuse. Enfin, pour le moment elle paraissait ne plus souffrir, et c'était déjà un grand pas. Il n'aimait pas voir son visage supporter la douleur. Devait-il lui conseiller de voir un spécialiste ? Hm, difficile, la situation de la jeune femme ne s'y prêtait pas vraiment... Et puis sans doute savait elle ce qu'elle faisait, après tout.

- J’ai fait des choses horribles Thélos… je regrette aujourd’hui, je ne pensais pas pouvoir regretter un jour. Mais j’ai changé, notamment en te côtoyant et même si je n’étais pas une vraie éleveuse à la base, j’ai appris à apprécier ce métier, mais il n’est pas fait pour moi… aujourd’hui je peux le dire, j’aime les Pokémon. Et je t’adore toi aussi, donc je te rendrais visite dans quelques temps… le temps que je me fasse oublier. Kanto, je serais à Kanto pour les prochains mois, j’espère qu’on se reverra, mais je ne peux pas te donner une date fixe…

Kanto...La région jouxtait celle de Johto, ce n'était pas forcément la destination la plus éloignée mais elle était au moins relativement paisible, par rapport à Hoenn qui pansait ses plaies, Unys qui était la proie de conflits importants avec la Team locale, Plasma de mémoire, et Kalos qui avait un souci de Terminal. Il espérait qu'elle trouve là bas le repos et les ressources dont elle aura besoin par la suite, pour affronter et surtout accepter son passé. Il devait avouer qu'une telle déclaration d'affection et d'amitié lui faisait quand même chose quelque chose. Bien qu'une part de lui même soit toujours méfiante et brisée par les hommes, une autre part considérait encore avec bienveillance Déméter, Alice, Eiki, Sofia, Jennifer...  Elle était pour lui une amie importante, et il avait sincèrement été blessé de penser la perdre en apprenant qu'elle arrêtait tout et sans le prévenir. Au moins désormais, il était rassuré, et peut être même aimait il plus son amie qu'avant. Il avait l'impression qu'il y avait moins de distance entre eux. Peu lui importait d'avoir une date fixe ou non, maintenant, il n'avait plus de doutes et il pouvait attendre un long moment avec la certitude de la revoir. Enfin, avec cette certitude et un petit plus auquel il venait de penser...

- Tu sais je donne mes pokémon à des gens honnête et je pense que tu es le plus méritant, tiens prend ce Venalgue, il ne vient pas d’ici comme tu dois déjà le savoir, je l’ai capturé à Kanto, mais il me semble qu’il vient de … Unys ? Non … Kalos je crois. Toi tu sauras bien t’en occuper. Une promesse de retrouvailles, la prochaine que je te verrais, je veux voir ce Pokémon aussi puissant que ta Gardevoir. »

Du coin de l'oeil, l'Eleveur aux cheveux blancs vit Gardevoir lancer un regard presque offusqué à Demeter. Comme si quelqu'un pouvait être plus puissant qu'elle pour protéger son maître... sans se préoccuper des réactions adorables de son amie télépathe, Thelos songea que Venalgue était effectivement un très beau cadeau. Ce Pokemon était rare, même à Kalos, mais aussi très puissant. Il possédait un double-type unique et redoutable, Dragon/Poison, du moins l'évolution en possédait elle un. Il était absolument ravi qu'elle lui confie Venalgue, et il comptait bien l'incorporer à ses guerriers comme représentant du Poison aux côtés de Nidoking. Avec un sourire doux, il tendit la main vers la Pokeball que lui offrait Demeter, mais il eut du mal à continuer. Sa main se mit à trembler légèrement, puis plus intensément à l'idée de toucher Demeter. Il vit que la jeune femme avait repéré sa tare physique, mais pris sur lui pour tout de même refermer ses doigts fins sur la capsule d'acier froid avec une mine désolée.


-Je suis navré, je...j'ai énormément de mal à toucher les humains depuis ce qu'il m'est arrivé...ce n'est pas contre toi, et j'espérais que tu ne t'aperçoives pas de cette faiblesse, je dois dire. Enfin...ne t'en fais pas va, c'est trois fois rien. Je te remercie beaucoup pour Venalgue, je vais en prendre un soin extrême. Et défi relevé, à notre prochaine rencontre il sera un puissant Kravarech ! D'ailleurs, à propos de prochaine rencontre, peut être que nous nous croiserons à  Kanto. La base de mes ennemis est là bas, et je dois aller leur dire bonjour un de ces jours... Mais n'oublie pas de m'écrire régulièrement, s'il te plait. Tu connais mon mail, et j'espère que tu penseras à m'envoyer des courriers quand tu seras arrivée puis au long de ton parcours. Au moins pour que je puisse être rassuré et te venir en aide rapidement, au cas où... Prend soin de toi, d'accord ? Vraiment. Sinon je te promets que je te ramène à Hoenn par la peau du coup !

Et Thelos rit. Quelques secondes, très brièvement, mais  il rit pour une des rares fois dans sa vie. Gardevoir l'observa avec de grands yeux surpris, puis ravis, et quand il s'aperçut de son regard, il reprit contenance. Son amie semblait épuisée, et il lui fallait du repos. Inutile d'insister, il avait dit tout ce qu'il avait à dire. Il n'y avait maintenant plus qu'à espérer qu'elle pense à lui écrire...

- Excuse moi, je ne te retiens pas plus, tu semble éreintée. Va te reposer, et sache que j'ai une hâte farouche de te revoir. Je penserai à toi, Déméter ! Et peut être à vous aussi, les deux terreurs.

Avec un sourire pour son ami et un signe de la main vers Dimoret et Zoroark, Thelos posa sa main sur l'épaule de Gardevoir et tout deux se dématérialisèrent sans plus de cérémonie.

Après le départ de son ami, Déméter voulu rentrer se reposer et ne revenir que le lendemain pour terminer ses dons, mais alors qu’elle était en train de ranger ses fiches sur les pokémon qu’il lui restait, de trier etc… la porte s’ouvrit. Avant mêle qu’elle n’ait eu le temps de faire un geste, son Zoroark disparus dans une illusion avec Dimoret, les œufs et les pokémon qui restaient dans leurs Pokéball. Déméter était surprise, elle ne s’attendait pas à autant de visite dans la journée, mais alors que la porte finissait de s’ouvrir complétement elle put apercevoir un visage familier, celui d’une jeune femme à la coupe courte, celle à qui elle avait vendu son Racaillou semblait-il, non ? Déméter était fatiguée et rassit donc à l’entrée de la jeune femme et alors qu’elle pensait qu’elle était seule, elle put aussi apercevoir un jeune homme qui la suivait de près. Elle fit une grimace lorsque sa migraine repris de plus belle, mais se cacha rapidement derrière un sourire semi-forcé.

« Bonjour, Shika c’est ça ? Comment allez-vous depuis le temps et Racaillou en bonne santé ? »

Elle fit un rapide signe de la tête à l’autre jeune homme. Et écouta Shika qui était partie sur de longues explications. Donc la jeune femme avait eu vent de ses dons et étaient venu pour ça, il ne lui restait plus grand-chose désormais, mais surement de quoi contenter la jeune femme et son ami.

« Beaucoup de temps passer avec ce Pokémon réglera tes soucis, essaye de lui faire confiance et il te fera confiance. Sinon oui il me reste certains Pokémon, pas beaucoup à vrai dire, mais tiens, voici les fiches des Pokémon restants. »

Elle étala alors devant la jeune femme, quatre fiches, parfaitement rédigé à la main, avec des photos à l’appui et les originaux pas bien loin. On pouvait voir alors les photos de Ptitard, Chetiflor, Coconfort et un œuf de Farfuret. Des Pokémon pas bien puissant, certes, mais qui pouvait le devenir rapidement avec un peu d’entraînement et elle ne se faisait pas de soucis pour cette dresseuse débutante et son ami Katsuro qui avait l’air de s’y connaître aussi bien qu’elle en Pokémon.

« Je suis désolée, tu arrives un peu tard, mais il ne me reste que ces spécimens-là, j’espère que tu pourras t'en contenter et ton ami aussi, s'il en a envie. »

Un sourire sur le visage, Déméter venait de se rassoir sur son sa chaise de bureau, elle n’était pas très confortable, voir vraiment très dangereuse pour les fesses, mais elle n’allait pas s’amuser à s’allonger sur la table, n’est-ce pas ? Elle écoutait d’une oreille légèrement discrète ce que disais le jeune homme. Réussirait-elle à se débarrasser des derniers Pokémon en une seule fois ? Non pas qu’elle ne les aimait pas, mais elle avait confiance dans la justicière et si son ami voulait lui aussi des Pokémon, elle pouvait donc se sentir tranquille.

« Ils sont très sociable. Je ne m’en débarrasse pas avec plaisir, mais je le dois. »

Elle soupira et sourit malgré tout, elle se cacha derrière ses longs cheveux, ils avaient poussés… énormément poussé. Avant elle ne les avait même pas devant les yeux, ses cheveux ne lui chatouillaient même pas la nuque et maintenant ils lui touchaient les omoplates. Tant de choses c’était passé depuis son départ de Bourgéon, de ses rencontres, de ses… elle finit de penser. Voyant Shika mal à l’aise.

« Tu sais, tu peux aussi tenter l’impossible pour ce Pokémon. Prouve-lui. Tout simplement, un badge sera une preuve que ce Pokémon ne pourra pas oublier, ton premier badge en poche, tu verras que le Ténéfix changera de comportement avec toi. »

Elle ne pouvait pas aider plus la jeune femme, elle-même avait du mal à croire que ses pokémon lui faisait suffisamment confiance pour la protéger et pour qu’elle décide à leurs place, elle ne comprenait pas encore bien le concept de « dressage », elle ne l’avait jamais été, avant pour elle, les pokémon étaient des armes aujourd’hui c’était des alliés, des amis et des compagnons dont elle ne pourrait jamais se passer. Elle fronça les sourcils, se frottant la ride naissance qu’elle pouvait voir devant son miroir, son mal de tête était en train de revenir. Elle écouta cependant très attentivement les réponses des deux jeunes gens, il semblerait, qu’ils aient fait leurs choix.

« Donc vous prenez les quatre ? »

A peine avait-elle finis sa phrase, que Zoroark leva son illusion, se dévoilant aux yeux des jeunes gens et dévoilant aussi sa compagne Dimoret. Les deux Pokémon regardaient l’œuf tristement, un enfant qu’ils ne verraient pas encore une fois. Déméter se leva et posa une main amical sur Dimoret, après tout elle était mère, elle ne pouvait pas comprendre ce sentiment, mais elle pouvait au moins compatir, puis elle prit l’œuf, qui était tranquillement installé dans un incubateur, ainsi que les Pokéball des autres Pokémon.

« Je vous présente Dimoret et Zoroark, les parents de l’œuf que vous avez décidé de prendre. Donc petit conseil, ne sortait pas l’œuf de son incubateur, tant que ce dernier ne commencera pas à gigoter dans tous les sens. Il y a, une petite alarme sur ce dernier qui indiquera que l’œuf va éclore, garde le prêt de toi et surtout garde une Pokéball de libre pour l’éclosion. Le premier contact est important, donc passe du temps avec le nouveau-né. Puis… les Farfuret sont vraiment des Pokémon formidable. »

Elle caressa la tête de sa Dimoret. Puis s’éloigna pour se rapprochait de Shika et Katsuro, œuf et Pokéball en main, elle les étala sur la table, une Pokéball et l’œuf devant Shika, puis deux Pokéball devant Katsuro.

« Tenez, vous pouvez garder les fiches si vous voulez, vous avez les attaques qu’ils connaissent dessus. Puis bonne chance. »

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