Apprentissage difficile

Errant dans ce qui se révélait être en réalité une bien petite ville, ce qui n'était pas si mal pour une première approche, je m'apprenais à me fondre dans le paysage des habitants d'Irisia, bien que mon accoutrement, mes réactions, mon accent ou mon attitude globale laissaient transparaître mon côté étranger à ces terres. J'avais fini par apprendre, à force de patience, à côtoyer ces blocs de béton, à parler à ces gens, à voir le sable, l'eau et le ciment cohabiter dans une harmonie certaine. Tout cela, ça avait pris du temps, et j'avais eu ainsi tout le loisir d'aller me promener en ces lieux, découvrant au passage ce grand bâtiment, plaqué contre la falaise : Une arène pokemon. Un lieu dont j'avais vaguement entendu parler. Il s'agissait là de toute une symbolique sur l'entrainement, la détermination. A l'issu du match que l'on livrait en ces lieux, on pouvait repartir avec un badge, preuve de puissance... Peut être irais-je y faire un tour, un jour...

Pour l'heure, je m'étais plutôt afféré à dompter la technologie, avec l'aide d'un habitant de la ville qui semblait me prendre pour quelqu'un atteint d'un certain retard mental. J'utilisais "L'Internet". Cela me permettait de poster une annonce pour savoir si des gens seraient intéressés par Embrylex ou Metamoprh. Une fois cela fait, je m’apprêtais à demander à mon appui de fermer cet outil de malheur lorsque j’aperçus furtivement des ailes... de grandes ailes, sur l'écran. Vous pensez bien que cela me dérouta : Je cliquais là dessus avec mon doigt, quand je vis alors qu'il s'agissait d'un énorme pokemon volant, visiblement issu des forêts tropicales au vu de son allure. Un pokemon plante, doté de grandes feuilles lui servant d'ailes, et où la nourriture poussait directement sous son cou... Ne serait-ce pas là un allié intéressant à la conquête des cieux ?

Je demandais à celui qui m'était venu en aide de m'aider à déchiffrer cette annonce, où nombre de valeurs trônaient un peu partout. Il ne tarda pas à trouver le prix, qui après vérification était dans le budget que j'avais pu me faire avec les donations de mon peuple. Nous prirent donc rendez-vous pour un peu plus tard dans la journée, tandis que mon camarade de fortune m'abandonna, celui-çi ayant aussi des choses à faire. Avant cela, il m'indiqua cependant de drôles de machines circulaires. Posant timidement les pieds à l’intérieur, je ne tardais pas à tourbillonner pour bientôt ouvrir les yeux dans un endroit encore plus technologique que le centre pokemon... Et autant vous dire que je ne me sentais pas très bien. Titubant, je réussi à me hisser jusqu'à une table, à l'écart de la population. Ma tête entre les bras, je n'étais pas au meilleur de ma forme. J'espère que celui avec qui j'avais rendez vous n'aurait pas trop de mal à me trouver... Boarf, au vu de mon accoutrement, cela ne devrait pas être si compliqué, j'étais bien le seul à porter ce genre de choses, dans le coin...

J’avais décidé, plutôt qu’aller chercher Harry, de faire un crochet exprès au Terminal. En effet, j’avais reçu une réponse quant a l’œuf de Tropius qui était éclo un peu plus tôt dans mon aventure. Ducoup, une fois de plus, je mis les pieds dans ces damné téléporteurs, qui, un jour, me rendront certainement malade. Donc, Absol se mit contre mes pieds, et quand on arriva au Terminal, je me redressais. Je sorti de la, tout en marmonnant quelques injures contre la machine, avant de voir un des hôtes du Terminal se dresser devant moi, et dire :

-Monsieur Zwei, vous revoir est un plaisir. J’aime a dire que vous allez bien. Je voulais vous informer que votre bureau a été nettoyer et desinfecté, n’ayez donc aucune gêne a vous y installer. Devons nous apporter quelque chose a manger ? Souhaitez vous quelque chose en particulier ?
-Non, merci, j’ai déjà mangé… Ecoutez, j’attends un client, pourrez vous le guider jusqu’à mon bureau ? Horus Hizashi, il m’a dit qu’il s’appelait ainsi. Je vous attendrais dans mon bureau.
-Très bien.

Je quittais cet homme, tout en me dirigeant vers mon bureau. Heureusement que j’avais pensé un peu plus tôt, a prendre ce bébé Tropius. Une fois dans mon bureau, je fis apparaiitre les deux tropius, le mien étant un peu plus grand que l’autre. Alors que je m’assurais que tout allait bien une fois de plus, un pied sur le dos du grand Pokémon, mon ami feuillu rassurait son enfant quant a ma présence. En effet, quel était ce moucheron qui me tournait autour en me tripotant les feuilles, hein ?
Finalement, je me rendit compte que tout allait bien, et je lui grattais la tête en souriant, alors que mon Tropius s’amusait a me prendre mon chapeau, alors qu’Ame était sur sa tête tranquillement, et qu’Absol était assit a ma place. JE souris, avant de lui gratter sous le menton, m’assurant ainsi que les glandes a fruit étaient bien a leurs place. Maintenant, c’était l’heure de récupérer mon bien. En me tournant vers Tropius, je me rendit bien compte qu’il levait la tête assez haut, afin que je ne puisse pas l’atteindre. En grognant pour de faux, je cherchais a l’attraper, si bien que quand on frappa a ma porte, j’étais debout sur la pointe des pieds, a essayer de récuperer mon couvre chef, les bras tendu, le petit Tropius me regardant, amusé.

Affalé à ma table que j'avais atteint à petits pas précipité, je me remettais peu à peu de l'étrangeté qu'avait provoquée en moi ce moyen de locomotion qui semblait visiblement être un téléporteur. Imaginez, et souvenez vous, souvenez-vous du mal qui me prenait lorsque je prenais le bateau... Alors forcément, quelque chose d'aussi brutal qu'un Téléporteur ne pouvait que faire naître en moi des hauts le cœur. Cependant, cela finissait par passer avec le temps, et fort heureusement... Imaginez vous la tête de la personne à qui je devais acheter cet oiseau feuillu sinon ? Si je devais lui dégobiller mon modeste petit déjeuner de poisson sur les semelles, il y'a de fortes chances que ce dénommé Rodrigue n'apprécie guère, et ce serait relativement compréhensible.

Ainsi donc, maintenant remis de mes maux tout en ne pouvant m’empêcher d'avoir la boule au ventre en repensant au fait que je devrais bientôt de nouveau retourner dans le Téléporteur, je me mis à attendre le jeune homme. Il avait théoriquement reçu une photo de moi, et mes habits ne laissaient aucun doutes quand à ma personne... mes bijoux et ma coupe de cheveux non plus d'ailleurs, pas plus que mes yeux. Bientôt, un homme vint à ma rencontre, déclarant qu'il devait me conduire à Rodrigue. Eh bien... Prenant mon courage à deux mais, mais surtout en l’occurrence à deux pieds, je me décidais donc de le suivre jusqu'à un bureau. L'homme, voyant que j'étais encore relativement pâle, frappa à la porte pour moi, et l'ouvrit lorsque la voix à l’intérieur me dit d'entrer. Il disparut alors tandis que je faisais quelques pas dans ce lieux, très illuminé. Dans cette pièce, deux spécimens feuillus, ainsi qu'une drôle de créature bipède blanche et bleue, ainsi qu'un étrange pokemon à l'allure féline sur une chaise. Debout, un homme au chapeau de Cow-Boy... Hmmm, nous, dans le désert, on aimait pas trop les Cow-Boys. Le pas hésitant, tout comme ma voix, je ne tarda pas à rompre le silence, sortant une liasse de billets de ma poche, liasse déjà préparée.

- Vous... êtes bien Rodrigue Z.... Z... Zweille ? Je suis là pour.... lui... Arbre qui vole. J'ai aussi votre argent...

-Aller Tropius ! Ça suffit, tu le sais bien, que tu es plus grand que moi !

Le Pokémon me narguait de toute sa hauteur, et quand je vis Ame perche la haut, je soupirais, avant de sourire : rapidement je me remémorait la hauteur d’un Gallame, et je souris, il n’étais pas plus grand que moi, mais avec sa force, et ses pouvoirs psy, il n’aurait aucun mal a me tenir a distance. Je souris, avant de faire, volontairement, de manière a ce qu’Ame m’entende, s’il lisait mes pensées, que tout les Pokémons étaient des emmerdeurs. Cela le fit sourire, et il se téléporta au sol. C’est alors que je tournais la tête vers la porte, pour voir un jeune homme.
Les cheveux blanc ébouriffés, il semblait venir de réellement loin. Son teint mat montrait qu’il venait d’un pays chaud, sûrement Unys, vu qu’une partie du pays était dans un desert, ou peu être Kalos, j’avais ouïs dire qu’il y avait un désert assez étendu la bas. Par contre, cela m’étonnais, le nombre de bijou qu’il portait. En effet, je savais que certains hommes étaient métrosexuels, mais lui, quand même, s’était un peu poussé… Ça, pour être visible, y’a pas de problème, on le voit mieux qu’un phare au milieu d’une mer huile un soir de lune noire…
Je finis par sourire, avant de baisser les bras, tant pis pour le chapeau. Le jeune homme semblait bien incommodé, alors je devais le mettre a l’aide. Rapidement, tout en posant mes mains sur la base de la nuque du premier Tropius, je le fis reculer, avant de faire reculer l’autre, et de présenter une chaise du jeune homme en disant :

-Mettez vous a l’aise, vous n’avez pas a être mal a l’aise en ma présence, je ne mange pas d’homme. Le tropius ici est mon compagnon. Il est le père du votre ici présent.

J’allais m’asseoir a mon bureau, en chassant Absol, qui allait renifler le jeune homme, avant de poser mes coudes sur le bureau, et de dire :

-Tropius est un très bon Pokémon. Il est très fidèle, et c’est un Pokémon remarquable. Comme le votre est encore jeune, evitez de lui monter dessus avec toute votre clique de Pokémon, je ne la connais pas, mais évitez de lui monter, par exemple, avec Absol, ici présent, Kirlia, et Mmhm… Un séviper, ou un bulbizarre, vous voyez ? Ses ailes sont fines et vulnérable. Vous devez a tout prix évité qu’elles s’abiment. Enfin, vous saurez l’état de santé de votre Tropius, en regardant l’état des fruits a son cou. Ceux-ci sont fermes et sucrés s’il est bien traité, et flasque et amer s’il est malheureux.

Ceci dit, je récuperais la liasse que le jeune homme me tendais, que je ne recomptais pas, je n’en voyais pas l’utilité. JE finis par tendre la pokéball de Tropius a Horus tout en souriant, alors qu’absol était parti s’allonger sur mon Tropius tranquillement, tout en surveillant le déroulement de la transaction. Finalementl e jeune étranger s'en alla, et j'attendais un peu, histoire de. Ceci fait, je me levais, et je retournais vers Lavanville.

[Rodrigue : +1700P$ -Tropius (Le moins entrainé, celui en bas !)
Horus : -1700P$ +Tropius]

Voilà, c'est validé !