Back to Home ! [Maillard -> Volucité]

Donc, j’étais fatigué, j’avais la tête comme un ballon, et il fallait encore, que je cours après un Doduo paniqué. Combien de temps je mis a réussir a ne serait que l’attraper ? Dix minutes serait peu. Mais c’est grâce a l’infirmière, a Absol, et a quelques dresseurs présent, que je parvins a immobilisé la bestiolle, qui avait paniqué quand elle avait vu encore plus d'humain, et qui avait aussi commencé a se défendre a coup de bec. Mais la plupart des dresseurs pris ca pour un jeu, et tous ensemble, nous parvîmes a acculer l'oiseau, et celui ci se calma quand il entendit ma voix calme et sereine, ce qui le poussa a me regarder comme un poulet curieux. Une fois que j’avais réussi a remettre mon harnachement en place, l’oiseau se mit en tête de m’attaquer a grand coup de bec. Tout en me protegeant de mon bras paralysé, je dis a Akuzo :

-Je prends de l’avance, tu me rattrape sur le pont !

Pas question de tourner le GRAND Rodrigue Zwei en ridicule. Donc, je sorti en courant de centre Pokémon, Doduo me suivant sans problème, puis une fois a l’extérieur, je me mis en selle. Les premières seconde, l’oiseau ne compris pas ce que je faisais, puis quand il comprit, il essaya de me desarçonné. J’avais pris le coup, et je restais en selle, et la bête se calma, pour ensuite partir tranquillement sur le pont. Après quelques mètre de galop, je vis Akuzo arriver derrière moi, et tout fier de maîtrisé la situation (et la bête !) je lui fis un coucou accompagné d’un sourire. Absol courant après Akuzo, en lui tirant des lance-flamme dessus, comme pour le pousser a pédaler plus vite, bien que le Pokémon ténébre semble rater délibérément ses attaques. L’une manqua même de me toucher, paniquant l’oiseau, qui se mit a zigzaguer sur le pont, manquant de renverser les pietons, et autres courreurs, et moi qui hurlais :

-POUSSEZ VOUS ! SORTEZ DE LA ? JE CONTRÔLE PAS MA MONTUUUUURE ! POUSSEZ VOUS ? ABSOL FOU FURIEUX DERRIERE !

Et comme pour ponctué mes propos, un Lance-flamme me rasa le haut du chapeau, ajoutant a cette scène comique, une trainée de fumée en plus. Bon okay, je voulais garder ma dignité, c’était raté… Finalement, nous arrivions a Volucité, et Absol se calma, comprenant que mettre le feu a la capitale d’un pays, c’était super mal vu… Finalement, une fois dans le passage, la douane, comme je l'appellais, Doduo se calma, Absol aussi, et l'oiseau revint sous mon controle. Ma sensation de tête qui tourne s'était bien accentué, et je pense qu'un bon repos ne me ferait pas de mal. Tout me mettant pied a terre, une vague de tangage m'assaillit, et je dû m'appuyer sur Doduo pour rester debout.
Inquiet, Absol s'approcha de moi, et me renifla calmement, tout en me regardant, inquiet. Finalement, le vertige passa, et on reparti vers le port, pour prendre nos billet, me rapprochant encore un peu de mon repos chéris.

Nous avions dû courir derrière Doduo. Sur le moment c'était plutôt fatiguant, surtout que l'oiseau courrait dans tous les sens, mais au final j'étais bien content que Rodrigue n'aie pas relâché son pokémon à l'extérieur ... je crois bien qu'on ne l'aurait jamais revu. Cependant, avec des renforts et un peu de patience, nous finîmes par permettre à Rodrigue de stopper le piaf à deux têtes, et à le calmer.

Rodrigue - Je prends de l’avance, tu me rattrape sur le pont !

Sans même me laisser le temps de répondre, Rodrigue était partit en avant ... me laissant seul avec son vélo ... et son Absol. Je jetais un regard en coin au pokémon désastre de Rodrigue : il était beaucoup plus sauvage, et sans doute un poil plus fier, aussi, que Fate. la défaite qu'il avait essuyée au Old Cowboy ne devait pas l'aider à me porter dans son cœur, et l'espace d'un instant je le revis frapper Zoroark pour se venger, et me pris à espérer qu'il n'essaie pas de profiter de l'absence de son dresseur pour m'en faire autant.

Nous passâmes ainsi trois secondes à nous regarder dans le blanc des yeux. Puis l'Absol montra des signes d'impatience. j'allais prendre la bicyclette de Rodrigue, sans me presser : je n'aurais pas de mal à le rattraper en forçant un peu sur les pédales. Mon regard croisa à nouveaux celui d'Absol ... et glissa vers ses mâchoires, qui s'ornaient de fines flammes. J'eux juste le temps de plonger avant que le lance-flammes ne manque de me toucher. J'enfourchais le vélo aussitôt, esquivant une deuxième lance-flammes, et me mettant à pédaler comme un fou, poursuivis pas un Absol qui essayait de me cramer l'arrière-train.

Vu la vitesse dont je faisais preuve, je n'eus pas de mal à rattraper Rodrigue, qui me fis un grand signe, à califourchon sur son Doduo ... avant de se décomposer lorsqu'un lance-flamme toucha sa monture.

Ce qui est surprenant lorsque, comme moi, on passe sa vie à faire des recherches, c'est qu'on finit par se poser des questions qui n'ont pas lieu d'être posée au moment où elles nous viennent à l'esprit. Et là, actuellement, je me demandais sérieusement si le cerveau d'un Doduo n'était pas simplement séparé en deux, une moitié par tête ... Parce qu'à voir les zigzags que la bestiole décrivait sur le pont, il y avait de quoi se demander s'il avait toutes ses facultés ...

Nous finîmes malgré tout par arriver à Volucité sans blesser qui que ce soit, si ce n'est l'amour propre de Rodrigue (quand à moi, j'avais le souffle extrêmement court : je ne pensais pas qu'un lance-flammes puisse me donner autant d'énergie pour pédaler ...). L'éleveur semblait vraiment à bout de forces, mais j'étais persuadé qu'une bonne nuit de sommeil réussirait à le remettre d'aplomb. Nous allâmes donc acheter nos tickets, non sans (pour ma part), garder un œil inquiet braqué sur Absol : non pas que je ne lui faisait pas confiance, mais disons simplement que me faire poursuivre à coup de lance-flammes ne me permettait pas de me sentir complètement en sécurité ...