Comment tu t’appelles ? Juliet Cresellois.
Superbe prénom, et t'as quel âge ? J'ai fêté mes dix-sept ans.
Dans quel région es tu actuellement ? Je parcours les routes d'Unys, en Vagabonde.
Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Je ne ne suis qu'une vagabonde.
Et quel est ton Pokémon ? Une tarsal femelle, Price.
Okay, et dis moi à quoi tu ressembles maintenant. Je me souviens de mon reflet dans le miroir, alors que je me préparais pour aller visiter Rivamar. Petite fille chétive, de longs cheveux noirs, des yeux noisettes pétillants et une peau pâle.
Les gens disent que j'ai beaucoup changé. À ce qu'il disent, j'ai les traits d'une femme, maintenant. Et le corps d'une jeune fille dans le bel âge, avec une poitrine plus que correcte et une taille fine.
Mes cheveux m'arrivent au bas des reins, sauf deux mèches devant mes épaules. À ce qu'on dit, ils ont une teinte légèrement verte au soleil. D'après ma mère, c'est joli.
Si j'écoutais ma mère, tout serait joli. Même mes yeux. Avant d'un beau marron noisette, la cécité leur a fait prendre une teinte quelque peu rougeâtre. J'essaie de regarder là où j’entends du bruit, pour ne pas avoir le regard dans le vide comme beaucoup d'aveugle. Ces yeux, mon père les dit très expressifs.
D'après ma mère, mes habits sont aussi très jolis. Des robes ou des chemises sombres, classe, et toujours une sorte de veste-cape.
Et comment tu te comportes seul, avec les autres... 5 lignes complètes demandées
Calme et sereine : Dans un groupe d'ami stéréotypé, je serais la fille bien habillée, qui parle peu mais rarement pour rien, qui se tien en arrière et a toujours des idées sages et réfléchies.
Distante : Cette attitude est souvent confondue avec de la timidité, du fait que je parle peu, en tout cas. Je préfère de loin me parler à moi-même, ou parler à Price. Enfin, pas à voix haute.
Détachée : Je n'ai pas du recul que sur les gens, mais aussi sur le monde qui m'entoure. Pas seulement parce que je ne le vois pas, mais aussi car j'ai souvent l'impression de ne pas en faire partit. Les gens sont, pour moi, trop indépendants. Alors, je parle souvent seule, je dis souvent des choses qui sont... un peu à côté de la plaque.
Susceptible et quelque peu sang chaud : Si je ne parle pas beaucoup, quand je communique avec les gens, je suis facile à blesser. Je part vite en rogne, mais par chance pour tous je ne suis pas rancunière.
Fidèle et franche : J'ai en horreur la trahison et le mensonge, et on me reproche souvent, dans ma famille, d'un peu trop dire « les choses qu'on ne dit pas ».
Affectueuse et tactile : Les gens que apprécie me trouve parfois un peu trop affectueuse. Disons que je suis une adepte des câlins.
Perverse : En toute discrétion, bien sûr, mes pensée sont souvent un peu décalées des pensées chastes et pures de nombreuses autres jeunes filles.
Possessive : Ce qui est à moi est à moi. Ceux qui sont à moi sont à moi.
J'aime beaucoup de choses, dont la musique, notamment le métal -ce qui tranche avec mon attitude. Je suis aussi fan de livres, de solitude, de pâtisseries et de pokémon. J'aime l'orage et la pluis et ait en horreur les bateau et les endroits clos.
Qu'as tu à me raconter à propos de ton passé ?« -Qu'est-ce que tu veux faire Nathan, plus tard ?
-Moi ? Je veux être pompier avec mon carapuce !
-Ouah, pompier ! C'est un chouette métier, ça. Et toi Marie ?
-Moi, je serais éleveuse !
-C'est super ! Et toi alors, Juliet, qu'est-ce que tu veux faire ? »
Juliet releva ses longs cheveux bruns vers la maîtresse. Autour d'elle, elle entendait des murmures.
« -Dresseur de pokémons. Je veux être dresseur et gagner contre toutes les ligues ! »
Les murmures reprirent, et elle pu imaginer l'air gêné de sa maîtresse. Si seulement son ouïe n'avait pas été aussi fine, elle aurait pu ne pas entendre les commentaires de ses camarades. Elle baissa instinctivement la tête, et celui qui voulait devenir pompier dit à voix hautes ce que tous pensaient.
« -Mais madame, Juliet ne pourra pas devenir dresseur, elle est aveugle ! »Ma cécité m'a toujours pourrie la vie. Toujours, je me rappellerais de la déflagration des entrepôts à Rivamar, pendant mes premières vacances hors d'Unys alors que j'avais huit ans. Un incendie accidentel, mais qui me coûta la vue -et des mois de rééducation à mon père. Je me souviens encore du jour où je me suis réveillée, à l'hôpital, et où j'ai crié à ma mère que je n'arrivais pas à ouvrir les yeux. Jamais, à cet instant, je ne me serais doutée que j'allais passé le restant de mes jours dans les ténèbres.
Mes parents, le couple Cresellois, étaient de riches propriétaires de Volucité. J'étais la cadette de la famille, précédée de deux grands frères qui avaient quitté la maison quand je n'avait que six ans, l'un pour son voyage pokémon et l'autre pour sa fiancée.
Le médecin a conseillé à mes parents de m'emmener vivre au grand air, ce qui nous a conduits à faire construire à grand manoir à Amaillide. C'est là que j'ai dû apprendre à vivre dans l'ombre, dans tous les sens du terme. Une fois Le choc psychologique passé, j'ai voulu tenter de reprendre une vie normale. Tout ce qui m'a été autorisé, à mes dix ans, a été de reprendre l'école.
Ma vie morne et sombre a été illuminée par l'arriver de George Gear, un vieux dresseur effectuant son dernier voyage avant la retraite. Un spécialiste du type psy. Jamais je n'ai eu pareil ami, gentil, à l'écoute, calme, mais drôle. Rapidement, il me pris sous son aile et je commençai à l'aider à prendre soin de ses pokémons. Pour lui, je les aimais, j'étais attentive, sérieuse : aucun doute, je ferais une très bonne dresseuse.
Ma mère ne fût pas de cet avis.
« -Mais il dit que-...
-Arrête ! Cet homme ne sait pas ce qu'il dit, il ne sait pas ce que c'est que d'être aveugle !
-Parce que toi tu sais, peut-être ?
-Il suffit, Juliet ! Tu ne vois rien, tu es incapable de te débrouiller toute seule ! Tu ne deviendras jamais dresseur. Jamais, tu m'entends ?! Les aveugles ne deviennent pas dresseurs ! »
Cette phrase me resta à jamais. Je ne l'avouerais jamais, mais elle brisa une part de mon rêve, et sans m'en rendre compte, j'acceptai cela comme une vérité : je ne deviendrais jamais dresseur.
Les choses auraient pu s'arrêter là, si George n'avait pas eu une idée, un peu après mes quinze ans. Les pokémons psy pouvaient parler par télépathie avec les humains : Si je n'avait pas la vue, les pokémons, si. Alors, j'entrepris de m’entraîner à me fier aux indications du mentali de George, m'aventurant grâce lui de plus en plus loin de ce que je connaissais.
Les choses prirent vraiment forme un an après, quand un jeune tarsal éclot d'un œuf de George et qu'il m'en fit cadeau. Il s'avéra que nous devinrent vite complices et que mon tarsal fut le guide rêvé.
Ce fût dur, pour ma mère, d'accepter l'idée que sa petite fille pouvait maintenant, malgré sa cécité, parcourir le monde. Mon père fut plus enclin à accepter l'idée, et même carrément partant.
Si ma mère avait tué mes rêves de dresseur, je souhaitai par dessus tout voir le monde -au sens figuré.
Ainsi, à mes dix-sept ans à peine, je pris la route du voyage, avec Price -mes yeux.
As-tu repéré le code dans le règlement ? - Spoiler:
[Bon Code - Benji' o/]
Faut arrêter de fumer hein x)
Comment as-tu trouvé notre forum ? Top site !
Quel objet rare choisis-tu ? Un Pokedex
Qui est le personnage sur ton avatar, d'où provient-il ? Shinra, de « They are my noble masters ».