[éclosions]Des œufs ... et la police ?[OS]

Je débarquai au milieu du centre pokémon avec précipitation, annonçant que j'avais plusieurs éclosions sur le point d'arriver. Je fus rapidement introduite dans une salle dédiée, avec une sympathique Leuphorie qui m'aida à prendre soins des bébés au fur et à mesure qu'ils venaient au monde.

Le premier à naître fut Mostisma : un peu faiblard, le spectre eu besoin d'aide pour briser sa coquille. A peine eus-je le temps de le prendre dans mes bras qu'une autre coquille commençait déjà à se fendiller. Je confiais le spectre à Leuphorie après un sourire rassurant, pendant que Minidraco se libérait de son œuf. Le jeune dragon n'obtiendrait pas le type vol avant longtemps, mais pour le moment j'allais surtout en prendre soin.

C'est une fois les deux bébés lavés et nourris que les deux autres se mirent à éclore : d'abord Tropius, puis Insécateur. Cernier agitait ses faux dans tout les sens, et je manquais en prendre un coup : forcément, le jeune Tropius prit peur devant ce spectacle, et il fallut à la fois gronder Insécateur et rassurer le pokémon plante.

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Ce n'est qu'une heure après mon entrée dans le centre pokemon que je pus me tourner à nouveau vers l'officier de la police internationale. La présence d'une telle personne me rappelait les événements du Mt Creusé. Johnson, Noir, Tranchodon, les Ulminar ... Je n'avais pas réussis à saisir l'implication de mon père dans cette histoire, mais je savais qu'il était venu dans la base des ravisseurs de dragon. Et j'étais tout sauf certaine de vouloir éclaircir cette histoire. Assise à une table du centre, devant le policier, j'attendais qu'il veuille bien prendre la parole.

- Nous avons arrêté un homme au mt Creusé, il y a quelques temps : un certain Mousy. Je vous passerais les chefs d'accusation, mais le nom de votre famille a été cité à de nombreuses reprises lors de l'interrogatoire.

- Les Blackflyt ne sauraient s'impliquer dans des activités répréhensibles. Si cet homme a cité notre nom, c'était sans aucun doute pour dire que nous lui avions mis des bâtons dans les roues, ou bien il ment.

Pourquoi ressentais-je ce besoin de cacher des informations à cet homme ? Oh bien sûr, je le savais : ce que je savais m'avais moi-même fait douter de l'intégrité de mon père. Lui, sauterait aux conclusions : et je ne pouvait pas permettre que le nom des blackflyt soit traîné dans la boue à cause d'un quiproquos. Si je m'en tenais aux faits certains, à savoir que j'avais mis des bâtons dans les roues à ces voleurs de Tranchodon, je n'avais rien à craindre.

L'interrogatoire (car plus le temps passait, plus il devenait évident que c'en était un) dura un long moment. L'enquêteur tentait d'aborder le sujet sous de nombreux angles, mais je me tins toujours à ma version des faits, à l'exactitude de ce que je savais pour sûr. à l'issue de l'entretien, je récupérais les œufs qui n'avaient pas encore éclot, avant de m'envoler sur le dos de Bruyverne : direction le manoir familial.

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