[validation de lot] Des cailloux de toutes les couleurs o/ [OS]

Mérouville, me voilà ! Il n'y a pas à dire, se déplacer à dos de pokémon volant facilite la mobilité de façon sidérante. Et puis, on aura eau dire, et malgré toute l'affection que j'ai pour Hermès : le dos d'un Trioxhydre reste plus confortable qu'un bec ou un dos de Bekipan.

Alors, la question était à présent : pourquoi Mérouville ? Et bien, tout simplement, parce que fossile. C'était à Mérouville que se trouvait le siège de la Devon SARL. Et c'était dans ces locaux que pouvait être trouvé un scientifique très particulier. Il était, de fait, celui qui détenait le secret de la revitalisation à Hoenn. Il était assez surprenant de voir qu’il existait si peu d’hommes dépositaire de ce savoir-faire. En vérité, quand on se penche sur le sujet, il n’en existe même qu’un par région, et encore …

J’atterris donc près du centre pokémon. Le voyage en lui-même avait prit du temps, et il était des plus élémentaire que Ruin puisse se reposer un peu avant que nous n’allions rendre visite à l’homme pour lequel nous avions fait le déplacement. Je laissais donc mon équipe aux bons soins d’une infirmière pour un check up complet, histoire de s’assurer que tout le monde allait bien. Une fois cela fait, et tout le monde en grande forme (je laissais tout de même Hell et Shade se défouler et jouer ensemble : ces deux petits sur actifs en avaient bien besoin), je me dirigeais enfin vers le bâtiment de la Devon SARL .

Y entrer fut bien plus aisé que je l’aurais imaginé : après tout, on ne compte plus le nombre de fois où ce genre de structures ont été pris d’assaut par différentes teams de criminels. Malgré tout, j’y fus courtoisement accueillis, et rapidement mis en contact avec celui que j’étais venu voir. Il se montra aussi surpris que moi, je dois ben le dire, en découvrant ce fossile-là dans mes mains. Les fossiles nageoire ne sont pas censés être trouvés ailleurs qu’à Kalos. Cependant, je n’étais plus à une surprise près pour ce qui était des pokémons fossiles : plus j’en trouvais, plus je me demandais si, effectivement, il n’y en avait pas possiblement partout. Pendant que son installation s’occupait du fossile, je lui parlais d’ailleurs de mes rencontres, principalement Kabuto et Ptyranidur, deux specimens pour le moins surprenants à trouver à l’état sauvage. Je vis bien qu’il avait du mal à me croire, pourtant le fossile qu’il était en train de revitaliser était une preuve à lui seul que je ne mentais pas.

Mais nous n’étions même pas au bout de nos surprises. Car le pokémon qui venait de reprendre vie sous nos yeux était certes un Amagara, mais pas n’importe quel Amagara. Sa couleur n’était pas la couleur standard de la race. En plus du Ptyranidur, il semblerait que je découvre un autre fossile shiny. L’employé de Devon me regardait comme si j’étais une sorte de sorcier vaudou ayant pratiqué le satanisme étant plus jeune. Je dois avouer que moi-même j’avais la mâchoire qui se décrochait quelque peu. Si j’avais eu une petite amie, je me serai précipité vers son lieu de résidence pour vérifier que personne ne s’occupait d’elle à ma place … cela dépassait le simple cadre de la chance.

Quoiqu’il en soit, je récupérais le pokémon avant de prendre congé du scientifique, non sans lui laisser le temps de pratiquer quelques mesures et examens afin de s’assurer de la santé du pokémon et augmenter sa base de données. J’avais toutefois quelque chose à faire. J’avais en effet appris que des Lilias sauvages avaient été vues à Lavanville, à Kanto. Décidément, il semblait que j’étais destiné à m’y rendre régulièrement.

Je prévoyais aussi de laisser quelques pokémons au Old Cowboy : je savais que Rodrigue et son assistant prendraient soin des petits, et ce serait bien plus sain pour eux que de rester dans un PC en attendant que je me penche sur leur cas. Bien, en route !

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