Le chevalier aux yeux bleu.

Quelle sensation étrange, la liberté. Depuis toute petite, je vie et demeure entourée des aspirants du temples et des moines, et le contraste est saisissant. Je ne suis pas seule, évidemment, Pyronille est là, à mes cotés, Je le porte dans mes bars la plupart du temps, parce que, malgré toute la préparation nécessaire, malgré des années d’entraînements, je dois l'admettre, j'ai un peu la trouille. Mon sac est lourd sur mon dos, mes pieds me font mal d'avoir tant marché. J'ai quitté le temple depuis longtemps, j'ai arpenté les chemins parcouru depuis tant d'années, et puis je les aient quittés aussi. Maintenant, c'est l'inconnu, le vrai.
Pour reprendre mes esprits, j'organise un inventaire minutieux de ce que m'ont laissé les moines du temple. Il y à bien sur quelques affaires personnelle, les rares qui soient vraiment à moi, comme mon journal intime, quelques carnets de notes et de dessins, une boite d'aquarelle.
Je déballe tout sous le regard curieux de mon pokemon qui renifle toute mes affaires et les manipules avec ses petites pattes. Il est adorable. Comme il ne possède pas vraiment de bouche, ou tout du moins, de cordes vocales, il s'exprime par des séries brefs mais forte de grincement, si je  puis dire, à la manière d'un pokemon marin. De temps en temps, il saute sur lui même, et me désigne un objet, et je lui explique sa fonction et son utilité.
Je suis un peu gêné quand il me désigne mes sous vêtements, mais bon, après tout. Je lui explique tout et il fixe ma poitrine puis la sienne en essayant de comparer, du moins j'imagine.
J'ai donc des vêtements adapté à toute les saisons et presque tout les climats, je dis presque car je serais bien emmerdée de me retrouver sur la banquise, les affaires que je possède peuvent raisonnablement me protéger des intempéries, pour le reste, à moi de me démerdée.
J'ai également de la nourriture, beaucoup de biscuit sec, puisque ça se conserve bien, dans des boites rigides, pour ne pas les écraser. Je peut survivre en forêt, je sais y construire un abris et récolter ce qui se mange, me soigner avec les plantes, ce genre de choses là. Je trouverais de quoi amélioré l'ordinaire. J'ai de l'eau, plusieurs litre, ainsi qu'un purificateur portatif pour refaire le plein, et des capsules pour désinfecter si besoin. Ajoutons enfin à cela une carte de la région de Jotho, une boussole, un couteau multi fonction, de la corde, une bâche camouflé, des piquets de tentes, un duvet, un sifflet, un nécessaire à faire du feu, quoi qu'inutile vu que Pyronille peut allumer n'importe quoi, et de la nourriture pour  mon pokemon, mais je crois que ce dernier est largement capable de se nourrir tout seul.

La forêt, enfin, le bois au chêne,comme l’appelle les gens hors du temple, est vaste, si vaste qu'il n'a jamais été cartographier dans son intégralité. La route que ceux de l’extérieur emprunte passe par le chemin le plus direct entre Ecorcia et Doublonville. Pourquoi s'emmerder avec des circonvolutions, après tout.
J'ai maintenant rejoint des parties du bois qui apparaissent sur la carte, grâce à cette dernière et à la boussole, je repère ma position approximative et je m'oriente bon gré mal gré vers la civilisation.

J'ai la tête qui tourne  un peu, et je suis pleine d’appréhensions. Je n'ai jamais été en contact avec les gens « normaux ». Comment vont ils être ? Gentils ? Méchant ? Ont dit le monde plein de criminelles et de voyou, mais ils représentent une minorité bien connue. Arrive un moment  ou, pris dans mes réflexions, je frôle la crise de panique.
Je m'assois et je respire, en essayant de contrôler les tremblements de mes jambes. Je me trouve un peu stupide et ridicule, alors que je panique, sans avoir même rencontré quelqu'un! Je serre et desserre les poings en retenant mes larmes.
Et puis Pyronille, voyant ma détresse, escalade mon pantalon et vient se lover sur mes genoux, en me fixant de ses grands yeux bleus. Perdu dans son regards, je me calme enfin. Il faut que je soit forte, c'est normal, c'est le début, et c'est silence qui me rend folle. Autrefois, j'appréciais, maintenant, je trouve ça dérangeant. Pyronille, lui, ne semble pas particulièrement dérangé, il gambade à mes cotés, et je décide de me fier à lui, son instinct étant forcément plus affûtés que mes propres sens, s'il semble paisible, c'est que je peut l'être.

Une décision difficile. Au carrefour, il me faut décider si je part pour Ecorcia ou bien pour Doublonville. Finalement, le coté pratique l'emporte. Çà sera Doublonville, surtout pour son parc et ses insectes. Les moines ont été clair, je ne  pourrais revenir que si je les captures tous, même si ça me prend dix ans. Et puis, je suis curieuse de voir la ville, la GRANDE ville, que je ne connais que par les récit et quelques images. Alors en avant, il me reste beaucoup de trajet jusqu'à la capitale de Jotho.

Finalement, j'emprunte un sentier à l'écart du chemin principale, et j'avance tranquillement en suivant les marquages d'un chemin de randonné et en vérifiant la carte de temps à autres.
Alors que j'avance, Pyronille se raidit devant moi. Il y à quelque chose sur mon chemin. Mon cœur s'emballe de nouveau mais cette fois je glisse ma main vers mes pokeball, et sans trembler, je m'en félicite.

Modération:

-Aie !

Si je m'attendais à ça ! Une violente douleur irradie d'un coup dans ma tête tandis que Pomdepik rebondis habillement dans les herbes à coté du chemin. Pyronille s’affole et lance plusieurs trilles interrogative à mon encontre.

-Ça va, ne t'inquiète pas, plus de peur que de mal. Je saigne, mais c'est superficiel, dis je me grattant la tête. J'en serais pour un bon bleu et un léger mal de crâne, mais j'ai des anti-douleurs dans ma trousse de premiers secours.

J'observe le petit pokemon me faire fasse, il ne manque pas de culot celui là ! Je le vois bien qu'il m'observe avec ses petitq yeux, caché sous sa carapace. Ses petits yeux qui brille de colère, d'ailleurs. J'ordonne à Pyronille de ne pas bouger pour le moment mais de se tenir prêt à toutes éventualités.
Il n'y à que peut d'explications qui peuvent expliquer le comportement de Pomdepik, et pour le moment, je n'en vois que trois. Soit j'ai mis le pied sur son territoire, ou plutôt sous son arbre, et il me manifeste son mécontentement. Mais pas bien le pokemon qui ferait de cet arbre son abris, vu qu'il y à un chemin fréquenté dessous, du moins si j'en juge à son aspect. Ensuite, il y à l'agressivité naturel des Pomdepik, au temple, nous avons du nous y frotter plusieurs fois, et ce ne fut jamais plaisant, les explosions égaient joyeusement la morosité d'un quotidien rigide. Et en trois, il à été dérangé, pas par moi, mais  par autre chose, et au quel cas, il pense que c'est moi, mais ça pourrait tout aussi bien être un autre pokemon ou un humain.
Je décide de jouer la carte de l'apaisement pour un cesser le feu. Je fais un pas vers lui, les paumes ouvertes et bien en évidence. Pyronille reste légèrement en retrait, et surveille de ses yeux bleu son vis à vis.

-Ho, je suis désolé si nous te dérangeons, je m’appelle Carin, et voici Pyronille, c'est mon amis. Je suis désolé si nous sommes sur ton territoire, et je te prie humblement d'accepter nos excuses. Si tu le souhaite, j'ai de la nourriture qui pourrait de plaire, pour me faire pardonner, on pourrait manger tout les trois ici, qu'est ce que tu en dit ?

Modération:

Devant la mine rétive du Pomdepik, Carin rangea sa nourriture avant de toiser l'inopportun. Pourtant, ce pokemon au double type acier et insecte serait un allié de choix dans sa quête pour devenir la meilleur dresseuse du type insecte. Doté d'une défense plutôt bonne et d'un bon move set, entre de bonne main, il pourrait bien devenir un rempart contre les autres pokemons qu'elle devrait affronter durant son périple.
Sensible à la détresse du pokemon, elle s'assit en tailleur devant lui. Elle n'avait pas peur de lui, elle connaissait bien les Pomdepik et avait déjà remporter des matchs avec eux, et même contre eux.
Carin, avec son empathie naturelle pour son type favoris né d'un long entrainement, tendis un doigt vers lui pour l’effleurer.

-Pourquoi tant de colère, pourquoi ne pas juste essayer de me faire comprendre ce qui ne vas pas ? Tu dois te sentir bien seul sur ton arbre, seul et peut être apeuré. Je ne te veut pas de mal, je veut vraiment t'aider.

Elle prit Pyronille sur ses genoux et caressa la petite femelle qui s'étira de contentement en ronronnant. Elle se retourna sur le dos pour que Carin lui grattouille le ventre et émis une série de joyeuses trilles aigus.

-Bon écoute, j'ai besoin de toi, autant être franche, je peut t'emmener loin d'ici, dans des endroits plus ensoleillés, dans des endroits que tu ne verras jamais si tu reste toute ta vie dans cette forêt noire. Et je peut te rendre plus puissant, tellement plus puissant que tu ne l'ai maintenant, tu n'auras plus besoin d'être en colère. Accepte de venir avec moi, tu as tout à y gagner. Je suis l'élue du temple insecte, je m’appelle Carin, et je deviendrait la meilleur, je vous entraînerais aux sommets du monde, et on le regardera tous ensemble !

Ce pokémon viendrait avec elle, de gré ou de force. Mais elle préférerait qu'il vienne de son propre chef, elle croyais sincèrement à son petit discourt, et elle se remémora toute ses années à se préparer dans cette éventualité, l'émotion vibra dans sa voix.

Modération:

Comme conquit par mes paroles, Pomdepik finit par se calmer, je sens qu'il se concentre sur mes mots. Il jette un regard sur son habitat et se dit que finalement, mettre les voiles, quitter ce coin de forêt moisi, et bien ça pourrait être bien pour son chakra. Et d'un bon de sa lourde carcasse, le voilà qui se précipite sur ma pokéball et qui y rentre sans faire d'histoire. Je souris, content de mon petit effets. Ce premier pokemon capturé marque un pas de plus vers le but ultime qui est le miens depuis si longtemps. Plus pragmatiquement, je peut rayer Pomdepik de la  liste, ce que je fais aussitôt.

Pyronille et moi reprenons notre chemin vers Doublonville. Il n'y a pas encore de signes tangibles de civilisations dans les parages, mais la marque de l'homme est partout. Dans ces arbres abattus pour leurs bois, dans ces clairières artificielles qui en découlent, dans ce chemin que j'emprunte, dans les marquages de randonnées qui jalonnent ce dernier. Je consulte la carte et je constate que je suis sur le bon chemin. Le soleil indique que nous sommes en pleine après midi, et j'ai bon espoir de ne pas repasser une autre nuit dehors, mais pas trop non plus : Pour cacher le temple, il a fallut le bâtir TRÈS loin de toute civilisation, alors deux jours de voyage me paraisse bien peu de chose. A en croire ce fichu bout de papier, il me reste encore presque encore vingt kilomètres de chemins, une paille, j'arriverais à la ville demain , peu m’importe, à moins que je fasse un détour ?

Finalement, Pomdepik se révèle être un mâle, et lorsque je teste ses attaques à la faveurs d'une pause, je constate qu'il à en lui la capacité Dard Nuées, ce qui est une très bonne surprise pour moi, et une futur mauvais pour mes adversaire. Je l'ai accroché à mon sac, et ainsi suspendu, il peu lui aussi admirer le paysage.
C'est d'ailleurs Pomdepik qui me prévient de la présence de quelque chose derrière moi, en vibrant très fort. Je me retourne vivement et je constate que c'est un duo de pokemon, quel curieux couple ils forment !

Modération:

Décidément, soit j'avais le cul bordé de nouilles, soit les divins m'avaient pointé du doigt dans ce qui ressemblait fort à une blague cosmique.
Bref, après avoir marché un temps déterminé, un petit Paras était sorti des fourré, l'air un peu perdu et effrayé, et je ne tardais pas à découvrir pourquoi.
Sortant à son tour du sous bois, un Insécateur , l'air patibulaire, marcha lentement vers le petit Paras en le regardant d'un air gourmand. Je compris que si je n’intervenais pas rapidement, j'allais assister à une tragédie. Sans aucun doute ce dernier voulait il se faire un bon gueuleton à base de champignons, ces fameux champignons parasites qui poussent sur le dos des Paras et qui finissent par les recouvrir entièrement comme une seconde peau à l'age adulte. Ces même champignons son essentiels au Paras pour son développement. Une partie des nutriments mangés par Paras sont assimiler par le champignon qui en échange dégrade certaine substances, comme la cellulose du bois mort. C'est une relation donnant donnas entre l'animal et le champignon, une association bénéfique qui profite au deux. Avec les déplacement de Paras, le champignons est assuré de disperser ses spores dans un maximum d'endroits différents.

Je posais mon sac à  coté de moi, laissais Pomdepik en équilibre sur ce dernier et j'apostrophais l'Insécateur.

-Hey, toi, laisse ce paras tranquille ! Pyronille, prépare toi si jamais Insécateur s'en prend à Paras, je veut que tu lance deux flammèches sur ce dernier pour l'en dissuader !

Modération:

How ...

Je rougis immédiatement, tandis que Paras et Insécateur s'éclipse pour terminer leurs "jeux" ailleurs, enfin j'imagine.
Je soupire et je m'assoie. L'ampleur de ma tache commence à m’apparaître justement. J'ai mal évaluée la situation et j'en ai tirée des conclusions erronées. C'est impardonnable pour quelqu'un qui se veut un parangon de compréhension du type insecte.
La mission s'annonce plus dur que prévue, et je sais que cet incident n'est que le premier d'une longue série.
Il faut que je reste concentré, surtout ici, en pleine nature, j'aurais bien l'occasion de me détendre plus tard, quand le temps le permettra.

Pomdepik m'observe, hilare, enfin, il ne peut pas vraiment rire, il n'a pas de bouche, mais il pleure en se secouant, visiblement amusé par la situation. Quand à Pyronille, je croit qu'il me regarde avec un peu de pitié.
Il ne fait pas que je me laisse abattre, il faut rebondir, il faut se battre, et je décide d'aller entraîner mes Pokémons en situation réelle, il faut que j'évite qu'ils rient de moi, ou que leur confiance soit écornés.

Je me remis en marche rapidement, décider à laver l'humiliation dans un bon duel.

Moderation:

Carin s'arrêta, interpellée par l'apparition d'un petit pokemon sur la route. La petite chose était surprenante, et Carin ne croyait pas en avoir déjà vue de sa vie. A première vue, il devait s'agir d'un type plante, car il ressemblais carrément à un ... pot de fleurs, ou un gros gland en pousse.
Bref, le petit pokemon se dandinait sur ses pieds en attendant on ne sait quoi, ni qui.
Histoire d'être sur de quoi elle avait à faire, Carin sortie le pokedex de sa sacoche avant de braqué la petite caméra sur l'inconnu.
Ce qu'elle apprit la laissa songeuse. Une pierre qui imite une plante ? Astucieux, à n'en pas douter. Ce genre de mimétisme la fascinait, la diversité des pokémons comme de la nature en général la rendait extatique. Déjà au temple, elle pouvait passer des heures dans la bibliothèque. Manzai, cet exemple vivant du génie de la nature, la renvoyait à ces heures perdue dans les livres, l'imagination en éruption. Elle perdit tout envie de se frotter au petit pokémon, décidément trop mignon, et puis, cette fois, elle ne voulais pas se faire avoir par une décision erronée.

-Hé bien mon petit tu es perdu ?

Modération: