Demi-Tour (4) [OS]

Comparé à la dernière fois où j'avais fait le voyage de jour aux caves jumelles, et que j'avais était impressionné par l'éclairage de l'intérieur, cela avait bien changé. Certes il y avait des installations électriques qui donnait un éclairage minime. Mais bon. A l'intérieur, chacun de mes pas résonnait. C'était le vide absolu. Un silence lugubre, qui me donnait à chaque nouveau pas de faire demi tour. En même temps, je devais être un des seul pommés à... minuit dix ! Mon Pokématos m'indiquait l'heure, et je ne savais pas qu'il était si tard. Le sommeil allait bientôt refaire surface, et je n'avais pas l'envie folle de passer la nuit dans une grotte. Inutile de presser le pas, cela allait d'autant plus me fatiguer. Il y avait des points d'eau dans la grotte, ce qui était plutôt étonnant d'ailleurs. De plus, les Pokémon roche qui devait composer cinquante pour cente de la population de la grotte, n'aimait pas du tout l'eau. Au moins il faisait oublier l’éclairage artificiel, et rappelait que cette grotte était naturel. J'avais bien envie de me poster au bord d'un de ces points d'eau, et laisse filer le temps, mais du temps, j'en manquait, je mis donc cette douce pensée de côté et repris mon chemin. Plusieurs fois, des ondes sur l'eau indiquait la présence de vie, soit un Pokémon sauvage, mais je n'avais pas la tête à un combat, j'avais la tête à continuer de marcher, et de trouver un bon lit au centre de Mauville. Enfin la sortie se profilai, mais je sais que Mauville n'était pas directement derrière cette sortie, il fallait marcher. Encore et toujours. Un kilomètre à pied, ça use, ça use... Enfin là j'avais marcher toute la journée, les nerfs lâchait. Enfin la longue route apparut devant moi, avec au bout, la lumière, non pas comme la montée au paradis, mais les lumières de la ville. Enfin. Là par contre, il y avait un bon éclairage, des lampadaires. Peut être que des Statitik était dans le coin aussi ? Bah après tout le sommeil n'attendait pas lui. Je repris donc le chemin, et là aucune raison de se perdre, le chemin de brique était tout tracé. Bon, dernière ligne droite vers le repos ! Repos mérité, une longue randonnée qui s'achève, en y repenssant, j'avais parcouru pas mal de chemin. Dans ma tête je voulu calculer, mais mon cerveau me dit stop, va dormir. Ce que j'allais faire avec plaisir.