Retour à Volucité.

J'avais longuement marché sur la route que j'avais déjà faite à l'envers, en me disant que s'il devait y avoir des évènements en Unys, ce serait là ou la population est le plus regroupée. Volucité apparut donc comme le choix premier. Ce retour sur mes pas me permit de trouver un objet particulier le long d'un ruisseau. Une sorte de roche à laquelle je sentis tout de suite que Ramoloss allait l'aimer. Je connaissais le pouvoir de certaines roches sur certains pokémons, et Ramoloss en faisait parti. Je fis donc sortir le pokémon lent de sa ball. Je tendis donc la roche à Janus, et l'effet se produit instantanément.

C'était devenu un Roigada ! Un pokémon psy qui pourrait donc m'être très utile pour la suite de mes aventures. J'étais donc très heureux de voir Janus se transformer en un charmant pokémon qui se tenait désormais sur ses pattes arrières. Il avait toujours le même regard vide, mais en un peu plus fier...

C'est après cela que j'arrivais tranquillement à Volucité.

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J'étais déboussolé. J'avais tourné en rond un long moment, avant de changer complètement d'avis. Je n'avais que faire des choses qui pouvaient arriver à Unys, je n'avais pas l'objectif de sauver cette région, et puis d'autres dresseurs le feront très bien pour moi. J'étais donc sur le quai d'embarquement de Volucité, direction Kantô. J'allais y faire un retour triomphal, affronter les champions d'arènes, puis m'opposer à la Ligue pour en détenir le pouvoir. Je n'avais pas d'autre objectif que celui-ci, et par tous les moyens, j'y arriverai. La quête des héros que m'avait lancé Terrakium paraissait bien superflue après cela, et je ne pensais plus à rien d'autre que revenir dans ma région, en tant que grand dresseur.

...

L'attente fut longue pour embarquer sur le bateau, mais cette attente était bonifiante car je savais qu'au final, je retrouverai ma vie d'avant, celle d'un dresseur acharné prêt à tout pour atteindre ses objectifs, et peu importe ce qui peut arriver par la suite. Je ne pouvais donc que réussir, car ma volonté était telle, que je n'avais pas d'autres options. Que je n'envisageais pas d'autres options, en réalité. Le temps était parsemé de nuages blancs, mais la chaleur était belle et bien présente. C'était un temps estival, qui me trainait sur le ponton et non dans ma cabine, où il faisait bien trop chaud pour tenir. Le souffle agréable de la mer, ainsi que l'odeur salée de la mer me donnait de toute façon, envie de rester sur ce ponton. Et c'est sur les flots de ce paquebot, que je me remettais en condition. Kantô, craint mon retour.

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