« Give Your Heart a Break »

C'est mort.

Il y avait autant de vie que dans un cimetière. La route qui séparait son village bourré d'arbre et la ville portuaire était bien silencieuse malgré la présence de quelques dresseurs. Il faut dire que le Mont Mémoria n'aidait pas à la cause. C'était le cimetière de Pokémon de la région d'Hoenn. Tout Pokémon qui finissait pas mourrir se retrouvait dans ce lieux dont le seul moyen était à dos de Pokémon Eau - ou bien - à la nage. Emeric ne s'y était pas risqué et il était resté sur la plateforme rappellant celle des ponts d'embarquations, aux ports.
Il avait souhaité se rendre au Mt. Mémoria pour y trouver la paix, pour être tranquille, seul. Avec son petit Furaiglon qu'il avait pris le soin de nommer Matz. Se petit aigle - que l'on trouvait qu'à Unys - était le compagnon d'Emeric depuis un bon moment déjà. Ce dernier l'avait reçu de sa mère lors de ses 14 ans. Il était si heureux qu'il en avait presque pleuré. Le Pokémon, tant qu'à lui, était tout petit et encore plus touffu. Ils avaient créer un lien fort dès les premiers jours. Et maintenant, quelques années plus tard, ils sont toujours ensemble.

Emeric avait les pieds dans l'eau calme, les yeux en direction du Mont Mémoria. Matz, quant à lui, se reposait tranquillement, emmitouflé dans la veste de son dresseur. Emeric se demandait ce que ça faisait de mourrir. Comment est-ce que l'on se sentait lorsqu'on sentait la vie nous quitter; qu'est-ce que l'on voit lorsqu'on ferme les yeux pour une dernière fois? Il pourrait bien le demander à ses victimes, mais elles mourraient.
Oui, Emeric est un criminel. Il n'a pas bien le choix dans la condition dont il se trouve présentement. Sous Ses ordres, il se doit de faire certains vols et des meurtres. Et il faut croire qu'Il profite de son orientation sexuelle, puisque bien souvent, Emeric doit se faire passer pour une personne procurant un plaisir bien particulier envers ses victimes avant de les tuer. Emeric n'aimait pas cela. Il se sentait étouffer, mais avait-il le choix? Aucunement. Il était obligé de vivre cette vie misérable pour pouvoir continuer à vivre, d'une certaine façon.

Emeric regardait toujours la montagne sans pour autant avoir un contact avec le reste du monde. Par contre, son Pokémon l'avait toujours, malgré la somnolence qui le sonnait énormément. Ce n'était pas bien dur de ressentir le léger vent glacé qui venait tout juste d'arriver. Oui, ils étaient sur le bord de la mer, mais le vent n'était pas si froid que cela. Matz ouvrit un oeil, puis un autre avant de tomber face à face avec...

[Apparition d'un Pokémon sauvage.]
J'aime bien Duskull.

...avec un Skelenox! Surpris, Matz poussa un cri de surprise tout en se cachant le visage à l'aide de ses ailes. Il faut dire que l'aspect cadavérique et fantomatique du Pokémon ne pouvait ne pas effrayer les gens et les Pokémon par la même occasion. Le Pokémon observa le petit oiseau, caché, à l'aide de son unique oeil rouge qui se promenait d'un orbite à l'autre de son visage.

Lorsque son Pokémon a poussé un cri, Emeric sortit de sa bulle. Il se retourna pour voir son Pokémon qui se cachait le visage, le pauvre. Il détourna ses yeux pour voir le Skelenox qui se tenait tout près d'eux. Emeric ne savait pas vraiment ce que voulait le Pokémon Spectre, mais, chose sûr, s'il a l'intention d'ajouter un Pokémon à son équipe, c'est bien un Pokémon de ce genre. Un Pokémon pouvant attaquer à distance tout en étant invisible dû à son corps fantomatique. Il serait un bel ajout, en effet. Emeric tapota le dessus de la tête de Matz avant de lui adresser la parole, d'une voix très convaincante.

- Ai pas peur, Matz. On a vécu bien pire que cela. Il ne voulait pas te faire peur.

Matz enleva une aile, puis une autre de son visage. Il regarda Emeric et il poussa un léger cri de compréhension. Il se remit sur pied et il attendit les ordres de son dresseur adoré. Il savait très bien ce que voulait Emeric et c'était d'avoir ce Pokémon, chose qu'il allait faire, bien sûr.

- Utilise Groz'Yeux pour diminuer sa défense et réplique, ensuite, avec Picpic!

Matz obéit aussitôt et lança sa première attaque. Ses yeux s'illuminèrent d'une faible couleur rouge, signe qu'il utilisait son attaque Groz'Yeux pour appeurer et ainsi, diminuer la défense du Pokémon Spectre. En espérant qu'il ne soit pas trop puissant...

[Groz'Yeux + Picpic]

Une chance que Skelenox a posé une entrave sur Groz'Yeux et non sur Picpic, sinon Matz aurait eu la vie dure. La seule autre attaque qu'il connaît est Furie, une attaque de type Normale. Et tout ceux ayant un minimum de connaissances savent que les attaques de type Normale ne sont pas très efficace sur les Pokémon Spectre.. En fait, elles ne sont pas efficace du tout. Certes, si le Pokémon Spectre possède un corps ou une partie du corps matérielle, l'attaque fonctionnera. Mais comme Emeric ne préfère pas prendre de chance, il ne demandera pas à Matz d'exécuter cette attaque.

La tâche allait être plus facile que prévu. Le fantôme s'était attaqué lui-même avec Ténèbres.. étrange. Il avait donc, déjà beaucoup d'énergie de perdue, rendant le tout plus facile pour Matz. Certes, Matz n'est encore qu'un petit oiseau, mais il a tout de même eu quelques expériences avec des Pokémon sauvages. Par contre, ce n'est pas avant longtemps avant qu'il ne devienne un Gueriaigle, sa forme évoluée. Mais ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne devienne plus fort et plus expérimenté. Un lien très fort était présent entre Emeric et son Pokémon. Même s'il est un criminel malgré lui, son Pokémon le suivra partout. Il ferait tout et n'importe quoi pour le protéger, et vice-versa. Ils étaient inséparables, de vrai frères, quoi! Emeric regarda la scène des yeux, analysant la situation. Encore quelques coups et Skelenox serait sien.

- Matz, réplique avec un double Picpic. Si jamais il tente de t'attaquer, essaie de l'éviter le mieux que tu peux!

Matz s'envole, à l'aide de ses petites ailes, directement vers le «visage» du fantôme, son bec prêt à l'attaque.

[Double Picpic + tentative de capture s'il est assez faible ~]

Citation :

[Double Picpic + tentative de capture s'il est assez faible ~]

"Double Picpic"... Donc deux fois... donc Deux Action, donc la Capture serait une troisième action... Désolé, pas possible. "assez faible". "Assez" était un terme relatif à la perspective de chacun, je ne prendrai pas cette tentative de capture en compte, surtout que ce serait une 3e action (illégale ! o.o). Ce que je vais modérer : Double Picpic.

Votre Furaiglon fonce droit vers Skelenox avec son attaque Picpic. Malheureusement, il rate le masque de peu et ne touche donc pas le Pokémon Spectre. Ce dernier répond avec... bin avec Ténèbres, mais le type Normal de votre piaffe l'immunise contre cette attaque de type Spectre ! Votre aigle miniature revient alors avec un autre Picpic et cette fois il atteint le masque de plein fouet ! (Coup Critique) Le Skelenox n'est plus très fort là, bonne chance pour la suite !

Situation

Furaiglon: Forme Parfaite, Groz'yeux Entravé (2 tours restants)
Skelenox: Forme Critique à KO, Defense -1

¤Damian

Juste au moment où Matz allait toucher le masque de Skelenox, ce dernier s'était légèrement déplacé, faisant en sorte que le Furaiglon d'Emeric rate son attaque de peu. Par contre, Matz n'avait pas été touché par la réplique du fantôme. Il faut dire que les attaques de type Spectre n'ont aucun effet sur les Pokémon de type Normal. Et Matz est à moitié normal, donc l'attaque n'eut aucun effet. Matz n'attendit pas une seconde et il s'envola de plus belle vers le fantôme, son bec toujours à l'attaque. Cette fois-ci, il toucha de plein fouet le masque de Skelenox. Sous le choc de l'attaque, le fantôme fit quelques tonneaux sur le sol avant de léviter difficilement. Son oeil rouge brillait d'une lumière plus faible qu'il y a quelques minutes. Emeric n'avait pas besoin de l'affaiblir encore plus. Les chances de capture étaient en sa faveur à 90%, plus ou moins. C'est alors qu'il aggripa une Pokéball vide qui reposait à l'intérieur de son veston, toujours en tas sur le sol.

Emeric n'avait jamais encore capturé de Pokémon. En fait, c'était la première fois qu'il sortait de son village. Sa mère était une vraie mère-poule. Les seules fois qu'il sortait à l'extérieur, c'était pour aller à l'école, ou bien, pour aller voir... des gens. Ayant seulement qu'un enfant, sa mère lui avait donné Furaiglon pour qu'il soit moins seul. Elle l'avait acheté d'un chasseur venant d'Unys, bien sûr. Elle avait économisée longtemps pour pouvoir lui offrir un Pokémon de ce genre. Un Pokémon que peu de gens avait à Hoenn, qui allait être tout aussi spécial que son fils unique. Skelenox allait donc être la première capture d'Emeric ainsi que son deuxième Pokémon.
Il allait être sien.

[Tentative de capture, cette fois-ci! è_é]

Cette fois... C'est la bonne !!! (oupas :D) En tous cas la p'tite sphère rouge et blanche renferma le Skélénox et cette dernière se mit à basculer de gauche à droite...

Tentative de capture:

Lal.

Eh bien. Ça été facile!

La Pokéball a à peine bougé lorsque le Pokémon Spectre fut forcé d'y rentrer. Il faut dire qu'il était déjà assez faible: il n'aurait pas pu résister s'il l'avait voulu. Après seulement quelques secondes, la sphère cessa soudainement de bouger, signe que la capture a été fructueuse.
Un léger sourire en coin, Emeric alla cueillir la Pokéball de son nouveau Pokémon. Il l'observa quelques instants, voir quel surnom il pourrait lui donner. Selon lui, c'était important de donner des surnoms aux Pokémon que l'on possédait. C'était un moyen rapide de créer un lien fort et précieux entre un dresseur et son Pokémon. Emeric avait nommé son Furaiglon Matz, ce mot provenant d'un mot allemand qu'Emeric avait malheureusement oublié. Tout ce qu'il sait, c'est que ce surnom va bien à Furaiglon, c'est tout.

Finalement, il décida de surnommer Skelenox Yoma, ce qui signifie «fantôme» en japonais. Emeric est un mordu des langues étrangères. S'il n'était pas tombé dans le monde de la criminalité, il aurait bien aimé voyager de pays en pays, de continent en continent. Il sait parler français, anglais, espagnol, allemand très courrament et il est capable de se débrouiller niveau japonais et mandarin. Il a appris à parler toutes ses langues à l'école et par l'entremise de sa mère, qui était une enseignante, mais ça, c'est une autre histoire.
Emeric retourna tranquillement au quai où se trouvait encore sa veste et où Matz reposait maintenant. Emeric flatta la tête de son Pokémon tout en ramassant sa veste.

- Allez, on bouge.

Matz s'envola pour se poser confortablement sur l'épaule de son dresseur après que ce dernier ai revêtit sa veste noire. Il a accroché la Pokéball de Yoma à l'intérieur de sa veste, où toutes les futures Pokéball allaient reposer. Matz, quant à lui, avait le privilège de rester en dehors de sa Pokéball, sauf en cas de danger et de mauvaise température. Emeric ne voudrait pas qu'il arrive quoique ce soit à son cher Pokémon. Il se dirigeait maintenant en direction de Nénucrique, la ville la plus proche. C'était là qu'il se dirigeait en premier, mais il avait pris une petite pause sur le bord du quai, tout juste en face du Mont Mémoria. Il faut dire que la route avait été longue de son village jusqu'à là. Du moins, il avait été tranquille... jusqu'à maintenant. Son téléphone commença à sonner. Emeric soupira avant de prendre l'appareil. Il savait très bien qui se trouvait à l'autre bout de la ligne.

- Bonjour, Vladimir

- Bonjour, Emeric. Tu m'attendais?

[C'est son patron, au téléphone. Il l'appelle pour lui donner un mission (un crime quoi).
Je laisse à Miss la liberté de choisir le crime ~]

A l'autre bout du fil, vous reconnaissez la voix mystérieuse de votre boss. S'il vous appelle, c'est qu'il a besoin de vous.

- Ecoute bien Emeric, tu sais que j'aime pas répéter. Je veux que tu aille sur le Port de Nenucrique. Un bateau de croisière va bientôt y arriver, il vient de Kanto. Il fait un arrêt dans la ville pour les touristes. Un "ami" à moi se trouve à l'intérieur et il possède un objet qui m'intéresse : un coffret. Il va probablement sortir du bateau pour se promener, c'est là que tu vas agir. Entre dans le bateau, trouve sa cabine et prend le coffret. Le bateau ne restera au Port que deux heures. Bonne chance.

Sur ce, il raccroche. Vous avez compris ? Je vous résume la chose :

Mission de rang D : Rendez vous à l'intérieur d'un bateau de croisière pendant qu'il est au port, rentrez dans la cabine de l'homme dont vous a parlé votre patron pour voler un coffret.


Lili'

Emeric esquissa un sourire. Un vol était en jeu d'enfant, pour lui. Il avait déjà fait bien pire depuis les derniers mois. Un vol du genre sera du gâteau, du moins bien sûr que le propriétaire de l'objet en question ne souhaite pas «coopérer» dans le tout. En plus, ça tombait bien puisqu'il se dirigeait justement vers Nénucrique. Il pouvait déjà aperçevoir le Centre commercial de la ville ainsi que quelques bâtiments ici et là. Malgré le fait que ce soit une ville côtière, la ville possédait beaucoup de bâtiments et de maison.

Monsieur Vladimir raccroche sèchement au nez d'Emeric, comme à chaque fois. Son patron n'aimait pas éterniser les appels téléphoniques, de peur de se faire repérer par la police. Il faut dire que Vladimir est un ancien membre de la Team Rocket. De son jeune temps, il était l'un des Sbires les plus fort de l'équipe. Par contre, lorsque la Team Rocket fut dissoute, il dû s'enfuir de Kanto. Le fait est que la police se mit à rechercher tout membre de la Team Rocket pour les arrêter et ainsi reprendre les Pokémons qu'ils avaient volés aux gens de la région. Il trouva donc refuge à Hoenn, une région qui n'était pas bien loin de Kanto et Johto, mais assez pour être en sûreté.

Emeric rangea son cellulaire dans ses poches avant de gratter machinalement le derrière de tête de son Furaiglon. Lorsqu'il allait arriver à la ville, il devra le ranger dans sa Pokéball. Lorsqu'il était en mission et qu'il n'avait pas particulièrement besoin de Pokémon, il le laissait dans sa Pokéball. Et vu la «grosseur» de la mission, il n'aurait aucunement besoin de ses Pokémons, à moins qu'il se fasse attaquer, bien sûr. Mais par pure précaution, il irait soigner ses Pokémons au Centre Pokémon de Nénucrique. Il ne voudrait pas être malpris avec un Pokémon presque K.O. dans son équipe.

[ Ellipse d'une vingtaine de minutes ]

Emeric était maintenant arrivé dans la ville. Les gens grouillaient de partout. Il faut dire que le Centre commercial de Nénucrique était le préféré de ces dames alors que la Salle de concours attiraient bon nombre de dresseurs qui étaient dans les environs. Il repérait tout de suite le port de Nénucrique, situé au sud de la ville. Il se dirigea, par contre, vers le Centre Pokémon qui se trouvait tout juste à l'entrée de la ville.

Après une quinzaine de minutes d'attentes, l'Infirmière lui redonna ses Pokémon alors qu'il la remercia pour ses services tant appréciés. Il se dirigea, par la suite, vers le port. Au loin, il pouvait déjà voir le bateau de croisière qui arrivait. Il faut dire qu'à la grosseur qu'il a, il n'est pas dur à rater. Emeric acceléra le pas pour arriver au port avant que le bateau lui-même n'arrive. Ensuite, il n'aurait qu'à se cacher parmis la foule de gens pour pouvoir entrer subtilement dans le bateau de croisière. Encore là, il ne faudrait pas qu'il se fasse repérer. Ça serait étrange de voir un homme rentrer dans un bateau de croisière alors que la grosse majorité en ressort pour aller visiter la ville. Du moins, il allait faire du mieux qu'il peut, ce n'est pas la première mission de ce genre qu'il a.

Il arriva à destination. Il y avait plusieurs personnes: sûrement des amis de gens qui étaient dans le bateau, de la famille ou autre. Emeric se faufila à travers la petite foule, attendant l'arrivée du bateau tant attendu.

[ Suite des événements + description des lieux si possible, merci! ]

Le bateau vient d'arriver au port, les hommes de la capitainerie sont regroupés autour du navire et l'aide à accoster. La passerelle est alors abaissées, des gens commencent à descendre. La foule est toujours danse, vous êtes bien dissimulés pour le moment. Elle ne tardera cependant pas à se dissiper, Nenucrique est une belle ville et les touristes veulent sans doute la visiter. Devant la passerelle, une armoire à glace semble charger de la sécurité. Il doit sans doute veiller à ce qu'aucun intrus ne rentre. Ce sera donc lui votre principal soucis.

Lili'

Le bateau de croisière était enfin arrivé à bon port. Seulement quelques minutes après l'arrivé d'Emeric au port, on pouvait voir le bateau arriver de loin. Emeric se tenait discret à travers la foule qui commençait à s'agiter à l'arriver du grand paquebot. Une chance qu'il avait fait rentrer Matz dans sa Pokéball: il aurait trop attiré l'attention de cette manière. Ce n'était pas tout le monde qui était habitué et à l'aise de voir des Pokémon à l'état libre comme ça.

Aussitôt la passerelle baissée, des gens - des touristes - commencent à descendre du bateau. Plusieurs sont accueillis par des amis et par la famille alors que d'autres se dirigaient tout de suite au grand centre d'achats présent dans la ville. Emeric va attendre patiemment avant de s'introduire dans le bateau. Il faut dire que la foule n'est pas prête de se dissiper sous peu. Tout de même, ça lui donnait amplement de temps pour analyser les lieux et l'espace.

Lorsque la foule se dissipa un peu plus, il commença à s'avancer vers la passerelle jusqu'à ce qu'il voit que quelque chose le bloque. En fait, c'était plutôt quelqu'un, un membre de la sécurité quoi. Il était une vraie armoire à glace, tant en hauteur qu'en largeur. Emeric se mordilla la lèvre entre autre car ça l'empêchait d'intégrer le bateau, mais aussi car le membre de la sécurité n'était pas si laid que ça. Ce n'est pas parce qu'il est en mission qu'il n'a pas le droit de regarder la marchandise, vous savez? M'enfin.
Il remarque alors des employés du port qui s'occupait de sortir des paquets du bateau de croisière: il devait sûrement servir de transport pour les colis et les courriers par la même occasion. Emeric pourrait sûrement s'introduire par le bateau via cet entrée. Elle se situait à l'avant du bateau, une passerelle étant abaissée pour faciliter le travail des employés. Il s'en rapprocha tranquillement, juste assez lentement pour laisser le temps aux employés de prendre les derniers colis avant de partir les porter à la poste. Ils n'avaient pas replacé la passerelle: Emeric pourrait donc l'emprunter sans problème.

[Tentative de s'introduire dans le paquebot via cette entrée ~]

Votre idée n'est pas bête, et vous réussissez à passer cette porte sans trop de mal. Vous débouchez dans une salle remplie de carton, où se dissimuler est très aisé. Vous arrivez donc rapidement à la sortie de cette pièce, montez quelques marches et vous vous retrouvez à l'intérieur même du bateau. Les couloirs sont nombreux, trouver votre chemin risque d'être difficile. Surtout que vous n'êtes pas censé être là ! Au bout de quelques minutes, vous entendez un bruit de pas qui vient dans votre direction, ainsi que des voix masculines. Ce sont sans doute des marins qui font leur ronde. Vous avez intérêt à vous planquer vite fait ! S'il vous trouve et vous demande vos papiers, vous serez dans une situation assez désagréable...


Lili'

Emeric emprunta la passerelle rapidement, et ce, sans problème. Par contre, lorsqu'il arriva à l'intérieur, il perdit pied et il tomba dans les cartons. Pendant quelques secondes, il ne bougea plus, voir si quelqu'un l'avait entendu tombé. Par chance, sa maladresse occasionnelle n'avait pas attiré l'attention des membres du paquebot. Il se releva tranquillement tout en essayant de trouver rapidement la voie vers le pont du bateau. Il devait faire vite avant que les employés du port ne reviennent pour fermer le tout. À sa droite se trouvait des escaliers qui se dirigeait à l'étage. Aussitôt, Emeric se faufila entre les boîtes et cartons avant de monter les marches.

Il était maintenant rendu sur l'un des ponts du bateau. Les murs étaient d'un blanc immaculé, le plancher d'un magnifique bois très certainement résistant à l'humidité et à l'eau. Le pont était remplis de couloirs ici et là. Emeric ne savait pas où se diriger. Il faut dire que Vladimir n'avait rien dit sur l'apparence de son « ami » ainsi que le fait de l'emplacement de la chambre de se dernier. Emeric devait se débrouiller par lui-même, comme d'habitude. Il soupira d'exaspération avant d'entendre des voix masculines au loin. Il devait trouver un endroit où se cacher et rapidement. Si jamais il se faisait prendre, il serait dans de beaux draps...

Emeric marcha rapidement dans le couloir, à vive allure jusqu'à ce qu'il aperçoive une porte avec un numéro dessus. Une chambre quoi. Étrangement, il n'y avait pas de serrure de cartes magnétiques: seulement une serrure à clé. Il cogna rapidement sur la porte, voir si la chambre était présentement occupée. Aucune réponse. Il n'hésite pas et il rentre aussitôt dans la chambre. En la refermant derrière lui, il la verrouilla prudemment et garda les lumières éteintes.

La chambre était constituée d'un seul et unique lit double. Le lit n'était pas fait que d'un côté du lit. Il y avait une valise déposée non loin du lit. Elle n'était pas complètement fermée et Emeric pouvait y voir quelques morceaux de vêtement. La chambre était occupée par un homme doté d'un bon goût vestimentaire. L'homme ne semblait pas avoir beaucoup de bagages avec lui: une seule et unique valise. Ne voulant pas trop fouiller dans les affaires des autres - malgré le fait qu'il soit un voleur principalement - il s'assoya sur le fauteuil présent dans la chambre. Quelque chose, par contre, attira son attention. L'odeur dans la pièce n'était pas habituelle. La pièce sentait le propre, le savon, l'homme... C'est alors qu'il entendit le bruit de la douche dans la salle de bain, tout juste à côté. Eh merde...

[Suite + dé ~]

Dans la valise de l'homme se trouve une carte d'identité. Vous apprenez donc qu'il s'appelle Arnold Scraber, qu'il est âgé de 35 ans et qu'il est à bord de se bateau pour prendre quelques vacances. Ces informations ne vous seront d'aucune utilité pour vous sortir de cette situation très délicate, m'enfin...

D'ailleurs, M. Scraber a entendu le claquement de la porte et se demande ce qu'il se passe. Le bruit de l'eau qui coule cesse, une voix grave surgit de derrière la porte :

- Il y a quelqu'un ? C'est vous Mademoiselle Kind ?

Visiblement, il attend la visite de quelqu'un. Une femme, pour être précis. Peut être était-ce sa maîtresse, sa petite amie, une personne en lien avec son emploi, ou autre... Vous ne pouvez bien entendu pas le savoir.

Voilà où vous en êtes. Ah, une dernière chose ! Des bruits de pas, plus léger que ceux des marins, retentissent dans le couloir. Je ne voudrais pas vous faire peur, mais je crois que Mademoiselle Kind approche...


Lili'

- Il y a quelqu'un ? C'est vous Mademoiselle Kind ?

Emeric se crispa sur place. Avec l'eau de la douche sur lui, il aurait cru que l'homme ne l'aurait pas entendu rentrer et qu'il aurait pu rester ici quelques instants pour échapper aux employés du bateau, mais non. Emeric se leva du fauteuil sur lequel était assis et il commença à chercher vivement une cachette à l'intérieur de la chambre. Un garde-robe se trouvait à sa droite. Il ouvrit rapidement la porte pour voir que le garde-robe était partiellement vide. Il y avait quelques vêtements accrochés, une table à repasser ainsi que des chaussures sur le sol - appartenant à l'homme, bien entendu.

Il allait rentrer dans le garde-robe pour se cacher lorsqu'il entendit des pas dans le couloir. Les pas étaient léger, presque absent. Emeric entendait, par contre, un claquement sur le sol. Des souliers à talons. C'était une femme. Très certainemment la Mlle. Kind dont l'homme parlait. Merde. Il ne voulait pas rester plus longtemps dans cette chambre. Qui sait ce que ces deux personnes prévoient de faire ensemble... Emeric chercha vivement dans la chambre avant de se rendre compte que les pas étaient près, beaucoup trop près. À contre-coeur, il se cacha dans le garde-robe, dans un coin. Il referma doucement la porte pour ne pas attirer l'attention et fit le mort à l'intérieur du garde-robe. En espérant que l'homme n'y jette pas un coup d'oeil...

[Suite... :s]

Arnold sort de la salle de bain une poignée de seconde après que vous vous soyez caché. Ses cheveux bruns sont encore humide de la douche et il porte une fine chemise beige ainsi qu'un pantalon marron. Il est plutôt charmant, comme homme, avec une petite barbe de trois jours sur le menton. Il allume la lumière et observe la chambre, suspicieux, persuadé qu'il a entendu un bruit. Il commence à s'approcher de la penderie où vous êtes planqué. Sa main s'approche de la poignée, quand quelqu'un frappe à la porte. Il se retourne et va ouvrir. Une jeune femme entre dans la pièce, d'un pas assuré et léger. Son visage est avenant, mais il y a beaucoup de sérieux dans son regard.

- Mademoiselle Kind, je suis content de vous voir. Vous êtes un peu en avance il me semble, j'étais en train de me préparer.

M. Sraber semble un peu mal à l'aise en la présence de la femme. Il ne semble pas vraiment attiré par elle, mais plutôt intimidé. Elle est pourtant plus jeune que lui. Que peut-il bien caché.

- Ne perdons pas de temps Arnold, je suis pressée. Vous l'avez ?

Le ton est sec, acéré. L'homme reprend contenance, passe une main dans ses cheveux puis réplique avec empressement :

- Bien sûr que je l'ai ! Il est dans mon placard, je vais le chercher.

Vous remarquez alors à vos pieds, entre deux pairs de chaussure, un petit coffret que nous n'aviez pas vu en entrant. Attendez... Ne serait-ce pas l'objet que votre patron vous a demandé de récupérer ? Vous commencez à comprendre où vous vous trouvez, quand la main de Scraber s'approche de la porte de la garde-robe. Là, vous êtes vraiment mal. Qu'allez vous faire ?


Lili'

Du fond du garde-robe, Emeric entendit l'homme sortir de la salle de bain. Il était sortit tout de suite après qu'il ai refermé la porte du garde-robe, une chance. Les pas de l'homme était quand même lourd et lent. Il ne semblait pas vouloir être là, présent sur le bateau de croisière. Il alluma les lumières qui étaient éteintes, chose qu'Emeric n'avait pas remarqué. Il passa quelques secondes à fouiller la chambre jusqu'au moment où il s'approcha du garde-robe. Emeric pouvait entendre ses pas qui se rapprochait. Par chance, quelqu'un cogna à la porte.

Ne pouvant pas voir, Emeric ne pouvait qu'entendre. C'est ainsi qu'il comprit que c'était une femme, la dite Mlle Kind dont avait parlé l'homme. Elle portait des talons haut, à en croire par le son que ceux-ci provoquait sur le sol.

- Mademoiselle Kind, je suis content de vous voir. Vous êtes un peu en avance il me semble, j'étais en train de me préparer.

La voix de l'homme était suave, légèrement rauque et charmeuse. Il ne devait pas venir du coin: il avait un léger accent. Sa voix rauque est sûrement la cause de la cigarette ou d'un truc du genre.

- Ne perdons pas de temps Arnold, je suis pressée. Vous l'avez ?

La voix de la femme, quant à elle, était très aïgue et sec. Elle a la voix d'une femme qui a l'habitude de donner des ordres et des taches à des employés. Elle semblait plus jeune, par contre.

- Bien sûr que je l'ai ! Il est dans mon placard, je vais le chercher.

Emeric se raidit. Il était dans le placard en question, il y en avait pas dix mille. Il chercha quelque chose du regard dont l'homme voudrait. Son regard se posa sur la valise qui se trouvait à ses pieds. Même s'il était dans le fond du placard, l'homme risque de le voir. Il placa donc la valise tout juste devant la porte et il prépara ses Pokéball, au cas où il en aurait de besoin. Il essayait de se faire le plus petit possible dans ce tout petit placard.

[ Suite :o merci! ]

L'homme ouvre la porte du placard, sans vous voir de prime abord. Puis il tend la main et effleure vos cheveux du bout de ses doigts. La sensation le surprend, il tombe en arrière de surprise.

- Qu'est-ce que c'est ?!

Mlle Kind le regarde avec stupeur, sans comprendre. Il se redresse lentement, retourne vers le placard, fronde les sourcils et vous voit enfin. Il pousse un cri, terrifié.

- Allez chercher la sécurité mademoiselle ! Il y a quelqu'un dans ma chambre !

La jeune femme quitte la pièce sans poser de question et part à la recherche d'un agent de sécurité. L'homme, lui, s'éloigne à reculons du placard jusqu'à sa valise, posée sur son lit. Il pose ses mains sur ses affaires et cherche quelque chose. C'est pour vous le moment d'agir, ne perdez pas de temps ! Et n'oubliez pas de prendre le coffret !

Lili'

Il faut croire qu'Emeric ne s'était pas assez caché dans le fond du garde-robe. La main de l'homme lui effleura la tête, lui procurant ainsi d'étranges frissons le long de son corps. Il l'avait sentit, mais pas encore vu. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il aperçu le jeune criminel. Il surprena Emeric en laissant pousser un cri strident - étrange.

- Allez chercher la sécurité mademoiselle ! Il y a quelqu'un dans ma chambre !

Emeric savait maintenant quoi faire. Il sortit rapidement du placard alors que la femme sortait dans le couloir. Il laissa échapper son Skelenox de sa Pokéball. Il allait lui être plus utile que son Furaiglon.

- Yoma: empêche la femme d'avertir la sécurité!

Le fantôme hocha de la tête avant de disparaître dans le couloir, aux trousses de Mlle Kind. Emeric, quant à lui, allait s'occuper de l'homme, maintenant sur son lit. Il avait sa valise au bout des doigts et il cherchait quelque chose, rapidement. Il ne se fit pas prier pour attendre: il plaqua l'homme à moitié nu sur le lit avant d'embarquer par-dessus lui, les jambes autour de ses hanches. Il le voyait enfin. Il avait les cheveux légèrement long, coiffé vers l'arrière. Il possédait une petite barbe de 2-3 jours, rehaussant son charme. Rapidement, Emeric pu voir qu'il avait de beaux yeux vert/turquoise, mystérieux. Quant à son corps, il était très en forme et bien bâtis. Et poilu, surtout. Emeric ne pouvait nier ses hormones masculines et sexuelles. Il lui empoigna les poignets qu'il plaqua sur le lit, empêchant ainsi l'homme de bouger.

- Alors.. qu'as-tu envie de faire? Me léguer la valise sans discution ou bien, t'as envie de jouer un peu? dit-il d'une voix mieleuse et charmante.

[Réaction de l'homme + ce qui se passe du côté de Skelenox, merci!]

L'homme vous regarde avec horreur. Il est terrifié, et ça, c'est pas super viril. Au son de votre voix, il se glace. Il fini par reprendre son sang froid et vous repousse. Il sort un pistolet de sa valise et le pointe dans votre direction, des gouttes de sueurs ruisselants sur son front.

- Si vous me touchez encore une fois, je tire ! Je suis sérieux !

Sa voix tremble un peu, et sa main aussi. Osera-t-il utiliser son arme ?


Skelenox, lui, a suivit la femme en traversant les murs. Il finit par la rattraper et se place devant elle. Mlle Kind s'arrête mais, contrairement à l'homme, elle garde son calme. Elle regarde le Pokemon avec défi, se demandant sans doute ce qu'elle doit faire. Vous gagnez de précieuse seconde pendant qu'elle st immobile, vous devriez en profiter !

Lili