J.S.Moriarty (J'ai fini ! A vous de jouer les modos, pour ceux qui l'osent...)

Comment tu t’appelles ? James Sebastian Moriarty

Superbe prénom, et t'as quel âge ? Quelle importance ? Bon...j'ai dépassé le quart de siècle il y a un peu plus de quatre ans.

Dans quel région es tu actuellement ? Kanto, pourquoi donc ?

Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Hum ? Oh, c'est à moi que vous parliez ? Disons que je suis commerçant, j'exporte des informations et des pokemons et j'importe de l'argent sur mon compte en banque...Vous ne saisissez pas ? Certains disent que je suis un bienfaiteur, d'autres un criminel. Je vous laisse juger par vous-même.

Et quel est ton Pokémon ? Feuforêve

Okay, et dis moi à quoi tu ressembles maintenant.

Mon physique ? Dites moi, auriez vous été frappé de cécité à mon arrivée ? Je vois, ce n'est qu'un jeu. Alors jouons à votre jeu, puis nous jouerons au mien. Il faut être le plus précis possible, n'est-ce pas ? Eh bien...eh bien, commençons par le commencement. Mes cheveux tout d'abord, que j'apprécie avoir courts à mi-long, ce qui m'offre beaucoup de possibilités pour les arranger à convenance. Aujourd'hui ma coupe est celle d'un homme d'affaires, coiffé en arrière, le front dégagé avec un peu de gel pour éviter que ma chevelure ne retombe. La couleur naturelle de ma tignasse est d'un noir de nuit sans lune. J'avoue que je n'aime pas teindre mes cheveux, hormis pour de grandes occasions. Dans le cas où vous vous poseriez la question, le reste de ma pilosité possède la même particularité chromatique.

Mes sourcils sont fins à l'instar de ma moustache de cinq jours. Et je trouve que ce petit bouc peu fourni me donne un air séduisant, n'est-ce pas ? Mes yeux ? Ah oui, mes yeux. J'aurais aimé qu'ils soient bleus, verts, cristallins ou même impénétrables d'obscurité, mais je dois me contenter d'un marron banal et homogène. Non, je n'aime pas mes yeux. Mon visage est élancé, aux bords découpés et au front haut, mon nez est somme tout bien proportionné bien que mes narines soient légèrement retroussées. Et puis j'ai ces petits traits, là. Vous les voyez ? Mais si, ces fentes qui partent des narines jusqu'aux coins de la bouche et qui marquent la limite des muscles de la joue. Ma bouche ? Eh bien, je dirais que mes lèvres sont délicates et désirables, pour l'avoir entendu dire par nombre de demoiselles.

Comme vous pouvez le voir, j'ai un corps svelte...ma taille ? Je dirais un mètre quatre-vingt, guère plus mais pas moins. Ni taillé en V ni en A, je m'enorgueillis d'avoir un tronc sain et bien bâti, que d'aucuns qualifieraient de commun...Mes mains fines et adroites savent parfaitement masser les chairs les plus sensuelles comme écraser votre pharynx si l'envie m'en prend. Je vois que je vous fais peur...nous devrions arrêter là. Non ? Mon style vestimentaire ? Hum. Ma tenue de tous les jours évoque celle d'un chargé d'affaires ou d'un représentant officiel, mais ce n'est que pour mieux passer inaperçu dans la foule. J'admets avoir tout essayé, du jean/T-shirt au sarouel, le strass et les paillettes, le cuir... et je puis affirmer que je porte bien tous ces vêtements, même si le costume deux pièces avec cravate et chaussures tout juste cirées reste mon accoutrement préféré. Je porte aussi une montre premier prix, robuste et résistante à l'eau. Le maquillage et les bijoux me sont utiles de temps à autres, mais rarement nécessaires. Hu ? Vous trouvez ma voix très douce ? C'est parce que j'aime notre petit jeu...Finissons-le, d'ailleurs, afin de pouvoir passer à la suite de notre aventure commune avant que je ne me lasse.

Et comment tu te comportes seul, avec les autres...

Please allow me to introduce myself,
I'm a man of wealth and taste...

Les autres...Ahhh les autres ! Comme je les aime ! Les autres sont mon principal et presque unique intérêt, car seul je m'ennuie. Quand je m'ennuie, il se passe des choses que je n'aime pas. Je deviens violent, barbare et primal. Non, il ne faut pas. Pourquoi se laisser aller ainsi à la solitude lorsqu'il y a tant de distractions partout autour de soi ?

Les autres...je suis les autres autant qu'ils sont moi. Rockeur défroqué, mère de famille comblée, père infidèle, hippie défoncé...il serait trop long de faire la liste de tous ces acteurs en lesquels je me travestis volontiers -et volontairement-.

Sachez cependant que je suis fou. Il paraît qu'un fou qui sait qu'il est fou n'est pas fou, et pourtant c'est bien mon cas. Si vous préférez un terme plus adapté, disons que je suis atteint de plusieurs dérangements mentaux. J'en suis conscient et je les apprécie même. Ma bienséance et mes manières les cachent, tout simplement. Mais il y a une condition pour que je reste un parfait gentleman...que je ne m'ennuie pas.

Parlons en, de l'ennui ! Car c'est lui qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et à jamais. Il m'a fait apprécier l'art le plus futile comme le plus retord, la musique la plus grossière comme la plus fine, la danse la plus douce comme la plus brutale...le théâtre, l'escrime, la cuisine, les montagnes russes, les armes à feu, le saut en parachute, les arts martiaux, les jeux qui composent la conquête charnelle -féminine comme masculine-, les vertus et les péchés, les causes et les valeurs, la science et la technologie, le spiritualisme et la religion... Tout. Mais au bout d'un temps, il finit toujours par revenir. Je suis en perpétuelle lutte contre lui et j'ai besoin de sensations toujours plus fortes pour le tenir éloigné de moi.

La seule source de divertissement qu'il me reste aujourd'hui sont les autres. Eux aussi sont ennuyeux, à la longue, mais il est des stimuli qui gardent le feu de la passion intact. A quoi ai-je véritablement goût ? Certainement pas en leur mort, non, non...non non non non, une fois mort ils ne me servent plus a rien, non...Ce qui me fait vibrer, ce qui me fait trembler d'excitation, ce qui me rend fébrile et léger, c'est leur sabordage. En cela et pour cela, je suis prêt à tout, car c'est ma seule et unique raison d'être. Un démon, moi ? Non...non, simplement quelqu'un qui s'ennuie. N'est-ce pas une raison valable ?  

Qu'as tu à me raconter à propos de ton passé ?

Do you, do-do you, do-do you do-do you do you
do you believe you can hide ?

I go under the earth, and listen to the dead people talk
they tell stories, they know it all...
they tell stories of you, ou Ou oU OU ouh

Do you, do-do you....

Ma vie. Qu'y a-t-il a dire sur ma vie ? Ce que je vous ai raconté précédemment n'est pas suffisant ? Très bien, je vais vous raconter l'horrible, l’exécrable vérité...

Tel que vous me voyez là, je suis sortit de prison il y a seulement quelques jours. Oui, vraiment. Pourquoi ce séjour ? J'en avais envie. Je voulais essayer, pour voir. J'aurais dû rester là bas pour cinq ans mais je suis sortit au bout de deux pour bonne conduite. Ohhh, vous n'imaginez pas le plaisir que j'ai eu à être mêlé à tous ces dégénérés passionnels, je ne peux que déplorer leur manque de raffinement. Enfin, quand je dis "bonne conduite", cela sous-entend un peu d'aide de mes contacts extérieurs pour faire pression, corrompre ou effrayer ceux qui auraient pu faire en sorte de me garder plus longtemps. Comment ? Hé, tout le monde à un point faible, il s'agit simplement de le trouver...Un parent, un proche, une collection de voitures de luxe...

J'ai néanmoins été dépossédé de presque tous mes biens durant ce laps de temps. Bien sûr, j'en étais conscient et cela faisait partie de mon plan. Eh oui, j'ai toujours eu papa et maman pour tout m'offrir...Aujourd'hui ils ont rejoint un monde meilleur grâce à moi et je me lance le défi de bâtir une nouvelle fortune égale à la leur. Un de mes contacts m'a indiqué une personne qui saurait m'aider à accomplir cet objectif.

Comment ? Non ! Non...ce n'est pas le meurtre de mes parents qui m'a conduit au bagne, non ! Réfléchissez, voyons...Si cela avait été le cas, j'aurais été condamné pour bien plus que cinq petites années. Non, c'était pour une broutille ! Vol de pokemons rares dans plusieurs zoos de la région. Mais revenons à mes parents...

Issus de la haute bourgeoisie de Sinnoh, je dirais même de la noblesse si le terme était encore valable. Riches, influents, décadents. Ma mère était une pauvre idiote aveuglée par les règles stupides de sa condition et mon père quelqu'un de froid et d'austère, toujours à travailler, ne tolérant pas les opinions qui n'allaient pas dans son sens, exigeant toujours plus de perfection et d'obéissance aussi bien de la part de ses serfs que de celle de ses enfants. Oui, "ses". J'ai deux sœurs, l'une plus âgée et l'autre plus jeune que moi. Je me suis d'abord plié à ses exigences, puis révolté devant le peu de liberté à laquelle j'avais droit malgré ma bonne conduite, puis plié à nouveau sous ses coups.

Je n'ai cependant jamais pardonné. Il a vendu mes sœurs en mariage afin de créer des alliances et à fait de même avec moi. A seize ans, il était coutume que nous soyons fiancés, puis mariés deux ans plus tard. Je pense que je plaisais à mon épouse. Il y avait de quoi ! J'étais doué dans les affaires, vif d'esprit, agile avec mon corps comme avec ma langue...Elle m'avait plu aussi quelques temps, avant que je ne retrouve en elle le même vide inter-sidéral qui occupe le cerveau de ma mère.

Insatisfait de ma vie autant que de ma vie à venir, j'ai décidé de prendre mon destin en main. Je me suis mêlé aux concurrents de mon père et les ai aidés à le mettre en faillite. Il a réagit exactement comme je l'avais prévu, en vendant ses biens pour tenter d'en acquérir d'autres. En moins de trois ans, il a été ruiné, autant sur le plan pécunier que mental ou encore physique. Quel délice que de voir ce tyran s'essouffler à courir partout et vieillir prématurément sous la peur constante !

Puis un beau jour, alors qu'il était à deux doigts de perdre son manoir, je me suis présenté. Moi, James Reichenbach, sous le nom qu'il avait tant croisé et qui était la cause de sa déchéance: James Sebastian Moriarty. Je me rappelle précisément l'expression de son visage en apprenant pourquoi j'avais fait tout cela. Je l'ai obligé à écrire une lettre dans laquelle il explique tout son orgueil et sa vanité, où il raconte comment, dans un moment de folie désespérée, il a pendu sa femme, la mienne ainsi que ses deux filles avant de se donner lui-même la mort. Jusqu'à aujourd'hui, rien ne m'a jamais fait plus vibrer que cet instant.

Hey ! Où allez-vous ? Nous n'avons pas encore fini...Je vous avais bien dit qu'après votre jeu nous jouerions au mien. Feuforêve, rattrape la ! Bien...Asseyez-vous et calmez vous. Hum...Où en étais-je...Ah oui ! Il se trouve que la presse et les médias m'ont posé en fils martyr. Je ne leur ai donné aucune raison de penser autrement et n'ai jamais été soupçonné de quoi que ce soit, conformément à mon plan. Par la suite, j'ai monté plusieurs activités hors-la-loi qui m'ont assuré une vie confortable, un réseau d'agent zélés et eu la liberté de faire enfin ce que je désirais, moi. C'est d'ailleurs à ce moment que je suis entré en possession de ce Feuforêve...Un type qui me devait de l'argent. Il a décidé de me la donner afin de garder sa vie...Je suis néanmoins le seul aujourd'hui à pouvoir raconter cette histoire. Pourquoi l'avoir tué ? Il devenait gênant.

La suite, vous la connaissez. J'ai vécu dans la liberté la plus totale de mes 21 ans à mes 27 ans. Deux ans d'emprisonnement "volontaire", si je puis dire ainsi. Aujourd'hui, me voilà, prêt à repartir de plus belle ! Mais parlons un peu de vous, ma chère...Donnez-moi votre caméra et votre cahier, je vous prie...Faites ce que je vous dis, vous ne souhaitez pas que je me mette en colère ? Bien...Alors, savez-vous ce qu'est ceci ? Une batterie de voiture, effectivement...Quelques coups de tournevis ont suffit à l'ouvrir. Voyez-ce liquide à l'intérieur...Oups ! Comme je suis maladroit ! Adieu caméra...Et ça ce sont vos notes, n'est-ce pas ? Le plus simple avec le papier, c'est le feu. Un coup de briquet et hop ! Plus rien ! N'est-ce pas magnifique ?

Et maintenant, c'est votre tour...Si si. J'apprécie que la peur vous paralyse sur votre chaise. Vous savez, je ne suis pas du genre à aimer courir...Hmmm, quel exquis parfum...Fleur de cerisier blanc, n'est-ce pas ? Oui...Tendez la main je vous prie, ainsi, voiiiilà. Prenez ce revolver, insérez le canon silencieux entre vos dents jusqu'au palais, oui, comme ça...Une dernière prière ? Hum, pas la peine. Adieu.

Et voici un problème de réglé, Feuforêve ! J'espère que tu as appréciée l'intensité de son effroi. Oui ? Tu m'en vois ravi. Tu vois, je t'avais bien dit que tu serais comblée avec moi. Continue à me servir loyalement et il en sera toujours ainsi. En tout cas, je ne sais pas si il existe véritablement un Maxime Dupont quelque part, mais il risque d'avoir des ennuis maintenant que mon cher agent a modifié mon nom afin que celui-ci apparaisse dans la liste des rendez-vous...

Bien ! Et maintenant, envoyons une petite invitation à ce Mr Jones. Il paraît qu'il est à Safrania en ce moment. D'après ce qu'on m'a dit sur lui, il tente de remonter son organisation...Parfait ! Voyons voir de quoi il est capable...


As-tu repéré le code dans le règlement ? Est-ce vraiment nécessaire ? Prenez garde, il est dangereux de se mettre en travers du chemin d'un psychopathe, vous savez...
J'ai bon ? ^^ Oui, le code est bon
Comment as-tu trouvé notre forum ? DC de Haku Yukishiro
Qui est le personnage sur ton avatar, d'où provient-il ? Il s'agit de James Moriarty de la série Sherlock Holmes.