Passage à Lavandia [OS]

J'avais quitté Cimetronelle, pour Poivressel, il y a une bonne heure de cela. Le chemin vers la prochaine ville ou je faisais escale, était très long. Je m'attendais à arriver tard la nuit. Mes compagnons, eux, s'en étaient retournés dans leurs Pokéball. Seul un seul était resté pour me tenir compagnie. Absol. Sa présence me rassurait quelques peu, la nuit commençant à tomber, c'est toujours mieux à l'idée de se dire que l'on est pas seul. Je caressai son pelage qui était très doux. Lui ne réagissait pas. Pourtant en faisant la première caresse, je m'attendais à me faire bouffer la main. Lui le brave et intrépide, réduit à la fonction de peluche. Enfin non que je le traitais de peluche. Mais bon il à changé d'un coup. Par contre je pouvais être sûr qu'au combat c'est toujours le même. La nuit recouvrait tout à présent. On ne distinguait les obstacles qu'à un mettre de soit. Ceux que je ne voyais pas généalement, Absol me prévenait. Mais à part ces quelques grognements pour m'avertir, le calme régnait. Un calme peu rassurant d'ailleurs je dois vous l'avouer. Je marchai à présent dans des hautes herbes. N'importe quelle bestiole de ma taille pouvait se cacher là-dedans, je préférais donc accélérer le pas dans cette zone. Surtout que je peinais à avancer. Je cheminai depuis un bon moment, et toujours pas d'éclairage de livre. Le pire me vint à l'esprit. J'étais perdu ? Non, il n'y avait qu'à aller tout droit pour rejoindre Lavandia, en aucun cas je n'avais tourné. Je tentais de me rassurer, même si la panique commençait à monter.

(

...)

Ce n'est qu'au bout de une longue heure. D'ailleurs j'avais commencé à paniquer, Absol me regardait comme si il était en face d'un fou, que j’aperçus les première lumière de Lavandia, c'est à partir de ce moment, que je commença à courir comme un demeuré. Absol me suivait, et il était extrêmement rapide. En l'espace d'une bonne minute, il m'avait mis cent mètres dans la face, et quand je le rejoignis, à bout de souffle, il afficha un sourire moqueur.

« Roh ça va moi j'ai pas quatre pattes. »

En fronçant les yeux, il regardai mes bras. Je soupirai.

(...)

Je me trouvais en face d'un centre Pokémon, j'allais enfin pouvoir me reposer. J'arrivais exténué, demandai une chambre à l'infirmière, puis après avoir escalader les escalier, je m'allongea comme une masse sur le lit, et partit dans un sommeil profond.

(...)

Le lendemain, il avait plut entre temps. Idéal pour repartir en marche dans un sol boueux. Mais le troupeaux n'attendrai pas lui. C'est donc pourquoi, je repris la route vers Poivressel. Dès les lueurs de l'aube.