Veins Tellus
Région : Hoenn Classe : Vagabond Nombre de messages : 11 Age : 27
Feuille du personnage Equipe Pokémon: Objet du sac: Pokémon PC:
| Sujet: « Notre mère la Terre est proche. » Ven 1 Aoû - 21:42 | |
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Comment tu t’appelles ? Veins Tellus. Superbe prénom, et t'as quel âge ? 16 ans. Dans quel région es tu actuellement ? Hoenn. Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Parcourir le monde et rencontrer chaque Pokémon Sol est ma mission. Je serais donc un vagabond, si l'on peut qualifier ce statut de "métier". Et quel est ton Pokémon ? Un Rototaupe, du nom de Minos.
Okay, et dis moi à quoi tu ressembles maintenant.
Certains disent que je suis maigre, d'autres vont jusqu'à prétendre que je suis anorexique. Pour ma part, je me trouve juste svelte, une corpulence en accord avec ma taille légèrement au dessus de la moyenne. Une chevelure d'un blond clair doré trône au sommet de mon crâne, naturellement sculptée en une multitudes de pics. Mes yeux possèdent l'éclat de l'acier, ainsi qu'une vision parfaite.
En ce qui concerne mes vêtements, je porte une chemise rouge, surmontée d'un gilet bleu à manche courte, ainsi que des protège-bras en cuir. En bas, c'est d'un jean bleu nuit que je suis vêtu, retenu par une ceinture en cuir à laquelle j'accroche un certain nombre d'objets : boussole, canif, sacoche, et bien sûr, Pokéballs. Je suis chaussé de bottes en toile marron qui montent jusqu'à mi-mollet. Mon cou est protégé par une fine écharpe jaune, que je laisse traîner derrière moi. En cas de tempête de sable, je la remonte pour me couvrir le nez et la bouche. Enfin, reposant sur l'étoffe, une chaînette en or pend autour de mon cou, à laquelle est accrochée la barre métallique sertie des 17 pierres précieuses de l'ordre des Élus.
Et comment tu te comportes seul, avec les autres...
Seul ? Eh bien, seul, je reste silencieux, concentré sur mon objectif, ou à réfléchir à ma situation, comme la plupart des gens.
En société, je suis du genre à rester un peu à l'écart, pas enclin à communiquer avec les autres. Si je me décide à parler, cependant, c'est toujours avec un extrême politesse, et ce, peu importe l'âge ou la condition sociale de mon interlocuteur. La gente féminine me met cependant mal à l'aise, et, pudique, j'évite de parler des choses de l'amour, que cela concerne l'aspect sentimental ou l'aspect charnel.
Malgré cela, un immense fierté anime mon être, et l'honneur est l'une des chose qui me tient le plus à cœur, avec la loyauté. Voir quelqu'un tricher me met hors de moi. Ceci dit, je ne suis pas un barbare qui fonce droit devant sans réfléchir. Je me bats avec habileté et bon sens en tirant profit du terrain, et essaye toujours d'imaginer le meilleur plan d'attaque possible. Bien évidemment, le un contre un est mon style de combat favori.
En parallèle, je suis extrêmement borné, décidé à ne pas revenir sur mes décisions. Il est impossible de m'ôter une idée de la tête, et il arrive que cela me joue des tours, aux conséquences plus ou moins graves.
Qu'as tu à me raconter à propos de ton passé ?
Aussi loin que je me souvienne, mes plus jeunes années n'apparaissent pas dans ma mémoire. Les prêtres et prêtresses du Temple du Sol disent m'avoir trouvé il y a seize ans de cela au sommet d'une dune, près de l'entrée du sanctuaire. Selon eux, j'étais enroulé dans l'écharpe jaune que je porte encore aujourd'hui, aussi en ais-je déduit qu'elle avait autrefois appartenu à l'un de mes parent.
J'ai grandi parmi les autres enfants du temple. Certains étaient également orphelins, d'autres étaient les fils et filles des prêtres. Pour nous, cela n'importait pas : nous étions une seule et même famille, tous frères et sœurs. Bien entendu, nous savions qu'une compétition nous opposerait un jour, mais, à la vérité, nous nous fichions de savoir qui serait l'élu.
Les prêtres nous faisaient l'éducation. Ils nous apprirent à lire, écrire et compter. Ils nous inculquèrent la politesse, et nous enseignèrent les bases des combats Pokémons. Ils nous instruisirent sur le monde extérieur, qu'aucun d'entre nous n'avait jamais vu. L'apprentissage s'accaparait la majorité de notre temps, mais, dans les rares temps libres que nous disposions, nous avions quartier libre pour faire ce que nous voulions, tant que l'on restait dans l'enceinte du temple.
Je disais tout à l'heure que nous, enfants du temple, formions un seule famille, et c'était vrai. Mais pour moi, l'un d'eux était un véritable frère. Son nom était Eiji. De quelques mois mon aîné, nous avions vraiment trouvé des atomes crochus entre nous. Nous passions de longues heures à discuter de tout et n'importe quoi : combat de Pokémon, philosophie, loisir... Ce fut le seul à qui je confiai que j'avais des sentiments pour l'une de nos camarades.
Les années passèrent les unes après les autres. Régulièrement, de nouveaux enfants arrivaient ou naissaient dans le temple, et certains prêtres ou prêtresses mourraient, remplacés par les aspirants qui étaient dans le temple depuis le plus longtemps.
Ce fut quelques jours avant mon quinzième anniversaire que la monotonie fut brisée. Ce jour là, une tempête de sable faisait rage, comme souvent dans le Désert. Tôt le matin, peu après notre réveil, une grosse masse de sable était tombée du plafond dans la salle commune. Un Scorvol se trouvait au milieu de celle-ci. La Grande Prêtresse Himi s'était approchée et avait examiné le Pokémon elle-même. Lorsqu'elle s'était relevée, son visage était triste, et, dans sa main, se trouvait le pendentif de l'élu.
« Aujourd'hui est un jour de tristesse. Lina Tellus, notre élue, est décédée. Son Scorvol, premier compagnon, nous a ramené son pendentif. »
Tout avait ensuite été très rapide. En quelques heures, nous étions tous rassemblés devant les portes du Temple, que je voyais ouvertes pour la première fois de ma courte existence, à écouter la grande Prêtresse :
« Nous devons maintenant désigner le nouvel élu. Que ceux qui ont entre quinze et vingt-cinq ans s'avancent. »
Sur la soixantaine que nous étions, une quinzaine bougèrent, Eiji avec eux. L'un après l'autre, ils passèrent les portes du temple, et lorsque le dernier fut passé, elles se refermèrent.
Durant les cinq jours qui suivirent, ceux qui étaient partis revinrent les uns après les autres, tous avec une mine dépité sur leur visage. Malgré les questions de ceux qui étaient restés en arrière, aucun ne révéla ce qu'ils avaient fait au-delà des portes, ayant juré de garder le silence. Le cinquième jour, au moment où minuit sonna, les portes s'ouvrirent à nouveau pour laisser entrer la Grande Prêtresse Himi, accompagnée de Eiji. Contrairement aux autres, ils arborait un grand sourire sur le visage. Sur son épaule reposait un petit Kraknoix.
« Que Gaïa en soit témoin ! Voici notre nouvel élu, Eiji Tellus ! »
Le lendemain fut le jour de son départ. Mon ami n'avait que ses vêtements, un sac contenant des provisions pour quelques jours, et son Kraknoix, son Pokémon compagnon qu'il avait attrapé la veille. Mais, malgré la son équipement rudimentaire, Eiji débordait de confiance. Juste avant de partir, il s'était approché de moi, le pendentif de l'élu dans sa main, et m'avait promis :
« T'en fais pas. Donne moi un an et demi, et je serais de retour à la maison, la totalité des Pokémons Sols en poche. Je te le promets sur ce collier. »
Puis il avait passé les portes. Ce fut la dernière fois que je vis mon ami.
Treize mois plus tard, en plein milieu de la nuit, un Vibraninf était tombé sur mon lit. Couvert de sang, il portait dans sa bouche un pendentif que j'aurais reconnu entre mille. Une minute plus tard, et le Pokémon rendait son dernier souffle.
Le jour suivant, la cérémonie recommença. Cependant, je faisais cette fois parti des aspirants qui passèrent les portes. On nous expliqua que nous devions passer cinq jours et cinq nuits cachés dans le désert. L'un des prêtres serait chargé de nous retrouver, et le dernier aspirant à être trouvé serait celui qui serait nommé élu. Il y eut un décompte, au bout duquel nous nous mîmes à courir, chacun dans une direction différente. La chasse à l'homme commençait.
Seul dans la tempête de sable, mes pensées se dirigèrent vers Eiji. Comment avait-il été tué ? Pour m'être entraîné avec lui de nombreuses fois, je savais que c'était un formidable dresseur de Pokémon. Même sur le plan physique, c'était un combattant hors paire. Alors comment ?
Je sentais la rage gronder en moi, et me forçai à me calmer. Pour le moment, je devais me concentrer sur l'épreuve que je passais. Celui qui reprendrait la tâche de mon ami, ce serait moi.
Je m'arrêtai un moment, pour réfléchir. Les prêtres connaissaient ce désert comme leur poche. Pour gagner cette épreuve, il ne suffisait pas de se trouver un endroit et d'y rester les cinq jours d'affilé. Non, il fallait rester en mouvement, tout en restant caché. Je repris ma marche, et sentit soudain le vide sous mon pied. Je perdis l'équilibre et tombait la tête la première dans le sable. Lorsque je me relevai, je compris la cause de ma chute : un trou d'une dizaine de centimètre de diamètre, qui s'enfonçait dans le sol en diagonale. Ce devait certainement être l'oeuvre d'un Pokémon.
Sans trop savoir pourquoi, je décidais de m'engouffrer dedans, en prenant bien soin de boucher le trou derrière moi. Le tunnel s'enfonçait assez profondément, et, quant j'atteignis enfin le fond, je devais être à dix bon mètres sous le niveau du sol. Je décidai d'en rester là pour aujourd'hui, et m'endormait, avec pour seul matelas le sable froid des profondeurs.
Je fus réveillé par un drôle de bruit. J'ouvris les yeux, mais ne put rien voir pendant un bon moment, le temps que ma vision s'adapte à la noirceur des lieux. Enfin, je compris l'origine de ce son : un petit Rototaupe qui me regardait avec des grands yeux curieux. C'était donc lui qui avait creusé ce tunnel.
« Étrange de voir un Pokémon de ton espèce ici. Les prêtres m'ont appris que vous ne viviez qu'à Unys. »
Le Pokémon ne sembla pas me comprendre, au vu du regard qu'il me lança. J'approchai doucement ma main, qu'il renifla quelques instant, avant de lécher le bout de mes doigts.
« J'ai besoin de ton aide. Je dois rester caché ici pendant encore quatre jours, et je pense que tes tunnels sont la meilleure cachette possible pour moi. »
Cette fois, mes mots firent sens dans la tête du Pokémon sol, qui commença à creuser un nouveau tunnel. Je le suivais, tout en rebouchant à l'aide de mes jambes le vide que nous laissions derrière nous.
Quatre autres jours passèrent ainsi, à ramper sous le sable, ne prenant que quelques heures de repos par-ci par-là. Je ne croisais aucun de mes camarades, bien que j'entendis une fois des voix au dessus de moi. il s'agissait de l'un des aspirant qui venait d'être trouvé par le prêtre qui nous pourchassait. Fort heureusement, il ne détecta pas ma présence.
Ce ne fut que le dernier jour que je fus trouvé. J'étais remonté en surface, épuisé par toutes ces heures passées sous terre, et le prêtre n'avait plus qu'à me cueillir. Il avait cependant un sourire au lèvre, et m'annonça que j'étais le dernier.
De retour au temple, accompagné du Rototaupe qui m'avait aidé, la Grand Prêtresse me confia le pendentif de l'élu, que je passais immédiatement autour de mon cou. J'écoutai d'une oreille distraite le discours qu'elle me fit. À ce moment, je n'avais qu'une pensée en tête :
« Eiji, je vengerais ta mort, et je finirais la tâche qui t'avait été confiée. C'est une promesse. »
Et, sans même attendre le lendemain, je passais les portes du temple, décidé à n'y revenir qu'après avoir fini ma mission.
As-tu repéré le code dans le règlement ? C'est pour les faibles, ce code è_é
Comment as-tu trouvé notre forum ? It's-a-me, Reo ~
Quel objet rare choisis-tu ? L'explorakit
Qui est le personnage sur ton avatar, d'où provient-il ? Il s'agit de Matthew, fils de Vlad, issu de Golden Sun (Golden Sun : Dark Dawn, pour être précis)
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