Une semaine au placard ?! [Reserve]

Lors de ma demande alambiquée, le jeune homme, plutôt que répondre d’une manière plus ou moins abrupt, sourit tranquillement, ce qui m’amusa, et je pense que c’était la meilleure des réactions a avoir. S’il avait réagis en m’agressant, j’aurais été vexé, s’il avait répondu quelque chose sur la plaisanterie, il m’aurait fait des espoirs. S’il avait râlé il m’aurait mis mal a l’aise. EN souriant, il me fit bien comprendre que rien n’était envisageable entre nous, mais que ça ne le dérangeais pas que j’agisse ainsi. Et puis, je n’étais pas fou amoureux de mon ami, il n’était qu’un ami, alors ce ne me dérangeais pas qu’il me repousse comme ça. NE pas confondre amour et amitié, c’était la base d’une vie. J’aimais bien quand même ce petit bonhomme aux cheveux bleus. Du coté de Riolu, elle semblait plutôt surprise, mais se calma suite au sourire d’Akuzo
Le jeune homme ne tarda pas a m’expliquer la raison de sa venue : il avait profité d’une apparition massive de Pokémon a Lavanville, pour venir ici. C’est vrai que c’était la porte a coté, et a dos de Trioxydre, il ne devait pas avoir mis plus de deux heures pour venir ici. Et encore, je comptais a vol de Tropius. Avec sa tête de course, vingt minutes tout au plus et c’était réglé, haha. Il continua en m’expliquant qu’il comptait me laisser ses Pokémons, pour qu’ils restent ici librement. C’est vrai que j’en hébergeais quelques uns a lui, mais ils ne m’encombraient pas, au contraire, tout le monde était bien heureux d’avoir de nouvelles têtes a chambrer. En plus, j’étais bien d’accord avec ça, les boites PC n’étaient pas les plus confortables pour nos redoutables combattants. Ça me rendait un peu inquiet d’ailleurs de savoir mes Pokémons stockés dans une base de données. Je les préférais bien physique, quitte a me trainer dans les pattes.
Une fois arrivé a la ferme, je regardais mon compagnon, il ne mis pas longtemps a reperer ses amis et Pokémons, qui étaient tous plus ou moins la, et rien qu’a voir le sourire de bonheur de mon ami, je me doutais qu’il n’avait pas choisi ma pension pour rien. Après tout il connaissait la maison, et il savait a qui il confiait ses Pokémons. Ce n’était pas comme les pensions les toutes petites qu’on trouvaient, je crois, au sud de Safrania, qui n’accueillaient que deux Pokémons contre de l’argent, sans qu’on sache le traitement qu’il y avait derrière. Non, ici il savait qu’ils étaient bien traités et heureux, et surtout que la porte de la maison (et de la chambre a couché) était toujours ouverte !
Finalement, le jeune homme me demanda si ça ne me dérangeais pas d’avoir tout son équipage. Cela me fit sourire, avant que je ne pose ma main avec entrain sur son épaule. Après un sourire de couillon, je lui dis :

-Plus y’a de monde chez moi, moins il y a de Pokémon en danger. Tant que je sais que des Pokémons sont ici, je sais qu’ils sont en sécurité. Et tant qu’ils continuent d’arriver, je te sais en vie, mon ami, et cela me suffit.

Je souris, puis nous entrions dans le salon, ou Jacob était en train de lire. Quand il me vit, il s’approcha inquiet, c’est normal, puis après quelques minutes ou je lui expliquais que tout allait bien, que Absol était dans sa ball, que je n’étais pas blessé et tout le tralalala, nous grimpâmes a l’étage, puis on entra tout les trois dans le bureau. La, je pris ma place sur mon siège de bureau, et me poussais afin qu’Aku puisse venir derrière avec moi, puis ensemble (enfin, plutôt lui que moi…), nous configurions la base de donnée afin que ses Pokémons soient envoyés directement ici. Une fois ceci fait, pendant qu’akuzo partait courir après les recrues qu’il cherchait a récuperer, je pris discrètement un anti-douleur, avant d’entendre la voix de Gallame dans ma tête :

« -Tu t’es fais mal. »
« -Oui. Evidemment, sauter d’une fenêtre en flamme en me tenant sur mes deux pieds ça fait pas du bien… »

Pas de réponse, je me doutais que le Pokémon psy était déçu de mon attitude. Après un soupire a mon tour, je sorti, et parti a la recherche de mon ami. Quand je le retrouvais, Lucario était a ses coté, en train de dire au revoir a sa fille. Après un sourire attendris, je retournais dans mon bureau, sur ma paperasse, en attendant qu’aku ait terminé, et que tout ses Pokémons aient fait leurs « au revoir » aux parents et autres amis.