Direction Maillard ! [Celadopole -> Carmin-Sur-Mer]

Finalement, les deux jeunes hommes au départ, ils firent appeler leurs Pokémons volant respectif. Tropius apparu tranquillement, écartant ses feuilles pour prendre le plus de soleil possible, alors que Akuzo faisait apparaitre son Bekipan. Je me mis sur le dos de mon compagnon feuillu, et alla lui gratter sous le menton. Le Pokémon ronronna légèrement, avant que je ne me tourne vers Akuzo, en lui disant :

-Tu vas voler sur …

Je le vis. Je le vis, assit le cul dans le bec de Bekipan, les pieds dépassant, la main retenant la partie supérieure du bec. Je ris. Je ris fort, un fou rire comme j’en ai eu peu dans ma vie. Alors que Tropius et Bekipan s’envolaient, moi j’étais tordu de rire sur le dos de mon compagnon feuillu, a m’en tenir les cotes. Jamais je ne m’étais attendu a avoir un mod de transport aussi ridicule. Attention, le Bekipan d’Akuzo était magestieux, mais c’était sa manière de voler qui l’était moins. Finalement, une fois apte a parlé, je m’assis en tailleurs sur mon compagnon plante, alors qu’Absol pioncait tranquillement derrière moi, et lui dis :

-Est-ce que tu veux que je t’enlève les chaussures, tu t’aéreras les orteils, comme ça.

Mon dieu, je crois que cette image, du jeune homme, restera encore longtemps gravée dans ma mémoire, et je ne pourrais plus voir de Bekipan pareil. Je souris, avant de me remettre sur mes pieds, et de marcher quelques pas, afin de m’approcher de la nuque de Tropius, et de regarder  l’horizon. JE souris, le soleil se couchait doucement, teintant doucement Kanto d’une magnifique couleur dorée. Je souris, avant de plonger mon regard dans le lointain. J’aimais le coucher de soleil. Perdu avec moi-même, je ne vis pas le chemin passé, après tout, il n’y avait pas loin a aller pour aller a Carmin. Carmin était d’une grande beauté, mais il y avait un peu plus de moins que d’habitude. En effet je me doutais qu'une vois Aléa partie, la ville allait bien sembler calme, après tout, c'est elle qui mettait l'ambiance, et cela faisait un trou, uen fois elle partie. JE me demandais ou elle en était, elle, je n'avais aucune nouvelle, après je peux comprendre, elle n'avait pas de portable, et elle pouvait très certainement ne pas avoir fait le lien. Après tout qui aurait cru qu'un pecnouz de son panache serait un jour parvenu a son rêve ? Tout en pensant a ma compagne couleur bonbon, je vis vaguement un homme partir par la voix des airs sur le dos d’un Dracaufeu, mais je ne vis pas plus de détail.
Une fois au sol, je fis revenir Tropius, et vint aider Akuzo a sortir du bec de son oiseau, avant de regarder le port, je regardais notre bateau, qui était prêt a partir. JE souris, avant de faire signe a Absol de me suivre, puis faire un regard complice a Akuzo, avant de partir comme un dératé vers le port. A me regarder, on aurait du mal que j’avais cinq œufs dans le sac, tiens. Finalement, je parvins a prendre deux places in extremis a Akuzo et moi, et finalement, après quelques seconde nous étions sur le bateau. Direction Unys !

[Céladopole -> Carmin]

Oh oui, nous partions. Mais ... par la voie des airs. Je regardais Bekipan, dubitatif : après tout c'était pour faciliter mon transport que j'avais capturé ce pokémon alors qu'il n'était qu'un Goélise. Rien ne serait plus stupide que de ne pas l'utiliser à présent. Cependant, il faut bien avouer que j'étais un peu gêné : le corps de l'oiseau était bien trop étroit pour me permettre de m'asseoir dessus. Regroupant mes connaissances, j'en vins à la conclusion suivante : de la même façon que Békipan transportait le courrier autrefois, cette fois il me transporterait moi. Je montait donc dans le bec gigantesque du pélican blanc et bleu, qui ne sembla absolument pas incommodé ... contrairement à moi, qui était installé d'une façon très peu confortable.

Tâchant d'ignorer le rire de Rodrigue, je demandai à mon pokémon de suivre le Tropius de l'éleveur : bien plus confortable en apparence, ce pokémon. Le gérant du Old Cowboy ne pipa mot du voyage, occupé à contempler le ciel crépusculaire. Et je dois admettre que si j'avais eu moins mal au dos, j'aurais sans doute mieux profité du spectacle. Une fois arrivés, je ne pus que constater l'affluence, alors qu'un dresseur repartait à dos de Dracaufeu : c'est du moins ce que je cru apercevoir du coin de l’œil, mais le gros de la foule était massé près des quais. Il semblerait que nous de soyons pas les seuls à vouloir partir à la chasse aux fossiles pas fossilisés.

Je grimaçai en voyant la foule bien sûr, mais aussi en m'extirpant du bec de Bekipan, prenant alors toute l'ampleur du voyage que nous venions de faire. Alors que Rodrigue courrait déjà pour acheter nos billets, je pris le temps de m'étirer et de rassurer mon pokémon, qui semblait terriblement désolé de voir l'inconfort qu'il me forçait à supporter. Après quelques caresses et des mots rassurant (et surtout après m'être promis silencieusement de ne plus voler qu'à dos de Trioxhydre dès que Ruin aurait évolué une seconde fois), je rejoignis Rodrigue.

Il fallut jouer des coudes plus que je ne l'aurais souhaité, mais nous réussîmes à prendre des billets in extremis. Le bateau qui allait nous emmener à Volucité était immense, surtout pour un navire qui allait naviguer de nuit. La compagnie avait sûrement rapidement dû s'organiser pour apprêter un navire de plus grande taille qu'à l'accoutumée pour un tel horaire, afin de pouvoir contenter un maximum d'usagers (et de ramasser ainsi un maximum d'argent). Une fois sur le pont, je pris le temps de respirer un grand coup : enfin nous partions pour Unys, et une fois à Volucité nous n'aurions que peu de chemin à faire pour nous rapprocher du lieu où le troupeau était apparu. ne restait qu'à espérer que l'affluence d'autant de curieux et de dresseurs en manque de sensations fortes, ou même de scientifiques et d'éleveurs (voir sans doute quelques gens moins bien intentionnés) ne disperse les Kabutos et ne nous fasse rater cet évènement unique en son genre !