[OS] Pauser le pied à terre

Je crois en toute sincérité que je n'avais jamais passé une aussi bonne nuit que celle là... Non seulement j'avais passé presque toute l'après midi d'hier à me reposer au centre pokémon, mais en plus comme le voyage depuis Clémenti-Ville et toutes ces choses m'avaient éreintés j'avais finis par m'écrouler comme une masse dans la chambre que j'avais réservée au centre pokémon. Il n'y avait qu'une seule petite fenêtre dont j'avais tiré les rideaux puisque, quand je m'étais couchée, le soleil n'avait pas encore disparu derrière l'horizon, mais ça n’empêchait pas le bruit des vagues de venir jusqu'à mes oreilles et de me bercer pour me permettre de m'endormir encore plus facilement.
Toute ma nuit avait été calme, sans le moindre soucis et au petit matin, je me levais en même temps que le soleil, plus en forme que jamais et je fis l'inventaire de ce que j'avais à faire dans la journée.
Premièrement, je devais penser à faire une petite lessive, mes vêtements avaient bien accusé le contrecoup de mon voyage, je troquerai donc mon blouson de simili-cuir rouge pour un temps pour des vêtements de rechange plus courants, moins dans mon style mais plus pratiques pour le coup.
Ensuite, en deuxièmement, je devais essayer de contacter Thelos, j'avais à lui parler au sujet de ce que j'avais découvert sur lui dans le fameux temple sous-marin et en plus, je lui avais demander de prendre pour moi une Pierre Aube, dans l'objectif de faire évoluer le Tarsal qu'il m'avait donné aussi, ce devrai prendre une bonne partie de ma matinée déjà mais dès que ça serait terminé j'avais bien l'intention me mettre en place mon troisièmement et d'aller faire un tour à la fameuse Grotte Granite. Là bas il était de coutume de pouvoir croiser des Makuhita et on disait aussi qu'il y avait un dresseur expérimenté qui voulait bien apprendre une partie de son savoir à d'autres. On ne sait jamais, peut-être avait il un truc d’intéressant à proposer ou, au pire, peut-être pourrais-je el défier histoire de tester un peu tous mes nouveaux pokémons ou leurs évolutions.
Mais bon, de toute façon, quoi qu'il se passe, ma journée serait forcement moins épique que la précédente et c'était tant mieux...

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Pendant que ma lessive était en train de tourner j'avais enfilé un T-short vert, avec des motifs de camouflage qui faisait penser à un treillis de l'armée, et dont les manches courtes laissaient apparaitre en partie mon tatouage le long de mon bras gauche jusqu'à mon épaule ; avec ça, un mini-short blanc suffisait à me laisser paraitre présentable et, assise seule sur un grand canapé de l'entrée du centre pokémon, j'avais pris mon téléphone portable et j'essayais, à grand peine, d'envoyer un mail au fameux éleveur de l'Eden... Sans succès, une fois tapé et après une bonne demi-heure à essayer de tourner mes mots pour être le plus gentille possible - je vous dis pas l'effort que ça m'avait couté - pas moyen de l'envoyer... Je déteste la technologie... Mais bon le problème c'est qu'elle aussi elle me déteste visiblement...
Alors que je désespérais et que je fulminais, c'est le moment que choisis l'infirmière Joëlle pour se pointer et m'informer que tous les pokémons que je lui avait confier étaient au mieux de leur forme et avaient parfaitement récupérés de leur journée d'hier avec une bonne nuit de sommeil. Je l'en remerciait évidement tout en reprenant mes pokéballs qu'elle avait eu la bienveillance de m'amener sur un plateau en inox, et la bonne nouvelle m'avait permis de retrouver mon calme. Je laissait sortir Lucario, sa présence m’apaisait parfois, et tandis qu'elle s'asseyait juste à côté de moi en croisant ses jambes, je repris le téléphone à la recherche de mon message perdu.
Il me fallut une bonne demi-heure supplémentaire, et plus je parlais de mes déboires informatiques, plus ma guerrière bleue se moquait de moi mais au final c'était bon, j'avais réussis à envoyer le tout et je n'avais plus qu'à attendre la réponse de l'éleveur. Il était donc le temps d'aller m’intéresser à mon linge, et il était propre, pas encore sec évidement mais propre au moins alors je m’efforçais d'aller le pendre au soleil, derrière le centre, face à la mer et je perdis un peu de temps à regarder les surfeurs du matin qui apprivoisaient les premières vagues.
Je n'avais plus qu'à laisser filer les premières parties de ma journée, et que le temps passe doucement pour me libérer quelques créneaux d'exploration et d'entrainement.

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