Le voyage.

20 novembre 2012.

La lumière perçait ses paupières et elle ouvrit finalement les yeux malgré la tentation qui l'attirait de nouveau vers le sommeil et puis, de toutes façons elle avait tout de même dormi pour le reste de son voyage, même si elle se sentait encore fatiguée. En s'étirant, elle scruta les environs et décida de se lever. Il faisait froid lorsqu'elle sortit, elle avait bien fait d'avoir acheté ce gros manteau de plumes qui lui tenait énormément chaud. L'air salée et marine persistante était remonté à ses narines dès son réveil, elle s'était bien rendu dans un plus petit village que Clémenti-ville, une île à-vrai-dire. Nous étions le matin, comme elle était partit tard le soir hier. Très tôt le matin, il n'y avait que les plus perçant des rayons qui illuminait les environs, sinon, la plupart des endroits étaient encore sombres. La jeune femme passa dans une ruelle et chercha des restaurants pour se nourrir, elle mourrait de faim ! Elle n'avait pas beaucoup mangé depuis la tragédie et son estomac s'en plaignait beaucoup. Elle s'était donc arrêtée devant un casse-croûte qui n'était pas loin des quais.


Une fois le ventre plein, elle reprit ses valises et continua la route, s’emmitouflant dans son manteau pour se réchauffer le mieux qu'elle le pouvait. Le navigateur lui, de son côté s'occupait de remplir l'essence pour un nouveau voyage du retour à Myoraka. Cependant, elle, voulait prendre le bateau d'à côté, là où le chauffeur lui aussi préparait un nouveau voyage vers Poivressel. Jusque-là, tout allait bien, elle sentait un léger stresse ici et là d'avoir quitté sa villa et sa ville d'enfance, alors que ses parents lui interdisaient de sortir ou encore pire, de voyager comme elle le fait pour éviter le grand méchant loup.

C'est en marchant vers les quais, comme ils allaient bientôt partir, que la jeune rouquine sentit une présence derrière, elle pensait que ce serait des touristes, comme elle l'était ou encore des habitants. C'est après qu'une main aie entouré son cou qu'elle s'aperçu que ce n'était pas de simples habitants mais des brigands qui cherchaient à voler le peu que lui restait la jeune femme. Un frisson traversa sa colonne et le bateau allait partir sans elle, la panique l'emporta et les 4 hommes l'empêchèrent de pousser un seul cri, tout en l'entraînant dans une ruelle sombre.

En arrivant, il la plaquèrent contre le mur de brique et poussèrent les valises pour fouiller et voler quelques babioles. Elle tenta de les repousser, remarquant par la fente que le bateau vers Poivressel était déjà partit. Elle finit par finalement pousser un cri et quelques jeunes hommes et femmes l'entendirent à la sortit de la ruelle, ceux-ci appelèrent la police avant d'intervenir, surtout concernant les hommes qui tentèrent de repousser les bandits. Une bagarre fut lieux et Abigail en profita pour ramasser et récupérer ses choses pour se retirer des mains des brigands. À l'instant, deux policiers vinrent s'interposer entre les hommes et arrêta les brigands, c'est au moment où Abigail cessa de regarder, éviter toutes questions pour plus vite aller à Poivressel et quitter le village... Ce genre de village sauvage, en fait.

Elle s'était caché derrière un poste tout près des quais et resta là pour une bonne heure avant le retour d'autre autre bateau. En plus que le navigateur semblait lui aussi avoir le besoin de préparer son bateau pour son nouveau départ. Elle poussa un petit soupire d'ennui, elle avait déjà attendu longtemps et se hâtait de partir. Elle était embarquée plus tôt en attendant le retour du marin qui avait presque finit de tout remplit, bagages et essence, il ne restait plus qu'à partir après une demi-heure de préparation et installation. Enfin, presque impatiente, elle resta sur son siège à attendre le départ.

Les cloches sonna et le bateau quitta les quais de nouveau vers Poivressel, des frissons de joies l'envahirent et elle avait hâte de quitter cette île pour Poivressel, finalement à Kanto, là où elle recommencera une nouvelle et merveilleuse vie.