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 Quand faut y aller, faut y aller

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MessageSujet: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyMer 26 Déc - 10:00

Après une grande inspiration, Mélanie se répéta une millième fois qu'elle devait suivre son idée jusqu'au bout. Prendre l'initiative, ce n'était pas dans ses habitudes, mais cette fois, elle devait le faire et s'en tenir à sa décision, c'était sa seule chance de réussir à échapper un peu aux tentatives désagréables de son père de lui trouver un prétendant plus ou moins contre son gré. Et puis, ça ne pouvait sûrement pas lui faire de mal. Probablement pas. Seulement, elle était très tentée à l'idée de retourner chez elle et ne pas se lancer dans cette entreprise qui relevait d'un coup de tête. Seulement, la phrase de son père la hantait, lui rappelant que même son père ne croyait pas qu'elle puisse réussir un jour à accomplir quelque chose. Seulement sa maison était synonyme de sécurité et de confort. Elle détestait cette incapacité qu'elle avait à prendre des risques et à prendre sa place, ce qui l'avait conduit à ce point d'ailleurs. Et en ce moment, elle se sentait prête à exploser en mille morceaux. Non, elle devait tenir le coup.

Elle arriva devant la porte qu'elle cherchait, hésitant un long moment avant de faire quoi que ce soit. C'était là, le point de non-retour. Si elle franchissait cette étape, aucun retour ne serait possible, aucun changement d'idée ne pourrait tenir la route. Si elle avançait et cognait à cette porte, elle devrait entièrement embrasser le projet qu'elle décidait d'entreprendre et ne plus penser à ce qu'elle quittait. C'était un dilemme dur... très dur... surtout pour une personne comme elle. Seulement, son ego et son orgueil avait été mis à vif par la réplique de son père, que beaucoup devaient pensé tout bas sans lui dire de peur de la blessée. Lentement, les pieds lourds comme jamais, la jeune femme avança vers cette porte qui représentait un tas de choses dans sa vie. Avec hésitation, elle cogna à la porte pour signifier sa présence. Et si on ne venait pas lui ouvrir, si les choses n'allaient pas comme prévu... si cette expérience n'était pas pour elle... si... tellement de si. Elle sursauta quand la porte s'ouvrit sur une femme lui souriant.


« - Tu es venu finalement, Mélanie.

- Oui... je... je... je viens cher... chercher... un poké ...poké ... pokémon.

- Ce sera avec plaisir, viens, entre. »

Elle hocha la tête et entra sans plus de temps. La femme referma derrière elle et fit un sourire réconfortant à Mélanie. Janisse était une des rares personnes à agir normalement avec Mélanie malgré ses lacunes et ses problèmes de communication. L'éleveuse avait pour la jeune femme une amitié simple et agréable. Elle la traitait comme une personne ordinaire, sans la dénigrer ou la materné. Docilement, Mélanie suivit Janis à travers la pension qu'elle tenait. En effet, Janis était une éleveuse qui avait réussi à s'établir une petite pension qui marchait bien. Elle avait proposé à Mélanie de lui fournir son pokémon de départ pour qu'elle puisse partir à la quête des badges ou des pokémons. Bien évidemment, Mélanie avait toujours décliné l'offre jusqu'à aujourd'hui. Une fois à l'arrière, elles ressortirent et Mélanie regarda avec émerveillement les pokémons qui étaient présents.

« - J'ai rassemblé mes pokémons à moi dans la section que tu vois devant nous. Tu peux choisir celui que tu veux parmi ceux-là, ils sont tous prêts à partir sur la route avec une dresseuse.

- Mer... mer... merci.

- De rien Mélanie. Allez, je te laisse un peu de temps, viens me voir quand tu auras choisi. »

Lentement, Mélanie alla dans la section où étaient regroupés les pokémons prêts à être choisi par la jeune dresseuse. Émerveillée, elle les regardait sans savoir lequel choisir, trouvant qu'il méritait tous d'être choisi. Elle n'avait jamais été douée pour faire un choix et elle le regrettait en ce moment. En même temps, elle devait apprendre à faire ses choix justement, sinon elle n'arriverait pas à réussir dans cette nouvelle vie qu'elle allait affronter. Mais comment faire un choix. Comme elle les regardait, elle finit par opter pour un pokémon vers lequel son oeil était plus facilement attiré. Il était mignon et il semblait être un bon compagnon après tout. Avec hésitation, elle approcha du Sandshrew qui la regarda docilement. Doucement, elle tendit la main pour caresser la tête de l'animal qui se laissa faire. Semblant apprécier, il tendit le cou légèrement pour en demander plus. Avec douceur, Mélanie attrapa le pokémon pour le prendre dans ses bras. Sandshrew s'y replia sur lui-même et se blottit contre la dresseuse qui tomba sous le charme de la charmante créature. Elle choisirait celui-là.

Mais comme elle s’apprêtait à se relever pour aller voir Janis, elle sentit un petit coup de tête sur son bras. Timidement, elle tourna la tête pour voir un autre pokémon de couleur bleuté qui la regardait avec ce qu'elle crut être de l'espoir. Incapable de résister, elle gratta gentiment la tête du Nidoran qui sourit de béatitude en se laissant faire. Avec un sourire, Mélanie continua, le Nidoran venant se blottir contre sa jambe. Et sans se rendre compte, elle s'attacha déjà à ce deuxième pokémon. Et quand elle s'en rendit compte, il était déjà trop tard pour changer les choses. Avec effarement, elle remarqua qu'elle avait maintenant un dilemme à régler. Elle voulait le petit bipède ou le quadrupède? Les deux semblaient gentils et étaient mignons. Elle avait choisi Sandshrew, oui, mais ce Nidoran semblait avoir tant d'espoir dans les yeux. Mais en rejeter un des deux serait blessant pour celui qui se voyait abandonner. Avec effarement, elle regardait le pokémon en boule blotti contre elle et le quadrupède contre sa jambe.


« - Deux très bons amis qui sont là.

- Ce sont deux... deux... pokémons attachants.

- Nidoran est un jeune pokémon très dévoué et docile. Et puis c'est un pokémon shiney, il est d'une couleur rare et peu commune pour son espèce. Sandshrew, elle, est plutôt timide et méfiante de nature, mais elle est très peu exigeante envers sa dresseuse.

- Je... je... je voulais Sandshrew... je l'aime bien... mais... mais...

- Les deux te plaisent bien hein?

- Ou... Oui... Nidoran semble... semble avoir tellement... d'esp... d'espoir. »

Avec un sourire, Janis hocha la tête. Elle regarda tour à tour les deux pokémons blottis contre son amie et s'agenouilla comme Mélanie pour être au même niveau que tout le monde. Du regard, elle sembla communiquer un moment avec Nidoran qui semblait tout aussi à l'aise de lui répondre du regard uniquement. Se sentant de trop, Mélanie se fit toute petite comme à son habitude, attendant qu'on lui signifie qu'elle pouvait revenir dans la conversation. Ainsi donc, Nidoran était un pokémon rare, d'une couleur spéciale? Peut-être qu'il serait un choix plus judicieux que Sandshrew? Mais en même temps, Sandwshrew avait quand même été le premier, enfin la première, que Mélanie avait choisie...

« - Je crois que Nidoran a besoin de partir explorer le monde avec une personne qui prendra soin de lui.

- Je ... je ... vois. J'imagine qu'il... il ... il est mieux que je... je prenne... prenne... Nidoran avec moi.

- Je crois que je vais te faire un petit cadeau. Tu peux prendre Sandshrew et Nidoran avec toi, je te les offre les deux.

- C'est... c'est... trop. Ja... Janis...

- Stop Mélanie. C'est ma décision et je suis contente de la prendre. Ils sont tous les deux pour toi, tu en prendras soin et ça leur fera du bien à tous les deux. »

Rouge et complètement dépassée par la situation, Mélanie ne savait plus quoi dire. Avoir les deux pokémons pour elle était extraordinaire... mais c'était une attention qu'elle n'était pas habituée de recevoir. Le visage bas, se releva en même temps que Janis en déposant Sandshrew par terre. Comme demandé, elle retourna à l'intérieur pour attendre Janis qui allait revenir avec les pokémons. Attendant debout dans la pension, regardant la décoration sans oser bouger, le temps semblait passer très lentement. Elle se sentit soulager quand Janis revint. Elle regarda avec curiosité le petit paquet que Janis posa sur la table et elle rejoignit l'éleveuse qui lui remit deux pokéballs avec ce sourire tellement doux et apaisant qu'elle avait toujours.

« - Tien, Sandshrew et Nidoran. Je sais que tu prendras grand soin d'eux. Je t'offre aussi tes premières pokéballs et deux potions pour dépanner au besoin. Ça te permettra de ne pas dépenser l'argent que tu as économisé tout de suite.

- Janis... c'est... c'est... c'est trop...

- C'est ce que j'aurais aimé qu'on m'offre quand j'ai pris la même décision que toi avant. »

Avec émotion, Mélanie rendit l'étreinte qui lui offrit Janis et sentit l'eau lui monter aux yeux. Elle fit un grand effort pour ne pas pleurer, retenant les larmes. Une fois l'accolade échangée, elle prit tout ce que lui avait remis Janis. Elle plaça les potions dans son sac, le pokédex dans une poche et les pokéballs à sa ceinture. Après quelques échanges de paroles, Mélanie retourna à la porte d'entrée pour sortir de nouveau. Il était temps de partir avant que ses parents tombent sur sa note et ne reviennent la chercher. Elle ne pourrait pas leur tenir tête. C'est donc sans trop de certitude qu'elle prit la première direction qui lui avait été suggérée et par Janis. La route 16 pour ensuite aller sur la route 17. Pourquoi la route 17? Parce que Mélanie voulait aller chercher un Krabby et que là elle pourrait en trouver un. Janis lui avait confirmé et Janis était digne de confiance. Ensuite, elle reviendrait sur ses pas pour se rendre sur la route 7. Pourquoi la route 7? Parce qu'elle y trouverait un Growlithe et un Vulpix. Une fois ces pokémons rassembler, elle aurait une partie de ses objectifs de remplie. Pourquoi ces pokémons? Parce que Mélanie les aimait bien au premier regard.

Elle se rendit donc à l'ouest de Céladopole où elle trouva la route 16 qui attendait qu'une personne intrépide s'y aventure pour explorer le monde qui existait hors de la ville. Figée à la sortie de la ville, Mélanie fut de nouveau prise d'assaut par les doutes et la faible estime d'elle qu'elle avait. Une nouvelle fois, elle sentit l'envie de pleurer lui monté aux yeux. Elle prit ses deux pokéballs dans ses mains pour se donner courage et en fit finalement sortir ses pokémons. Une fois les deux pokémons devant elle, elle les regarda sans trop savoir ce qu'ils pouvaient penser d'elle.


« - Vous êtes prêts à partir découvrir le monde avec moi? »

Elle sourit quand elle entendit les deux réponses visiblement affirmatives de ses deux pokémons. Super! Les mains tremblantes, elle sortit le pokédex, voulant entendre ce qu'il avait à dire sur ses deux nouveaux compagnons.

« Sandshrew, le pokémon Souris. Sandshrew déteste l'humidité et vit sur les terres arides épargnées par la pluie. Il se roule en boule pour se protéger. »

« Nidoran♂, le pokémon Vénépic. Sa corne est plus importante que celle de la femelle. Son attaque Koud'Korne est redoutable. »

Une fois les deux descriptions faîtes, elle rangea l'appareil et sourit une dernière fois à ses deux amis avant de les faire revenir dans la pokéball. Elle ne voulait pas les laisser à l'extérieur pour ne pas qu'ils aient d'ennuis et elle se disait que l'intérieur des pokéballs devait être conçu pour que ce soit agréable pour eux. Alors, aussi bien les laisser là dans le confort. Et donc, toujours avec cette impression d'avoir les pieds lourds, Mélanie fit les pas nécessaires pour quitter Céladopole et s'engager sur la route 16. Elle devait la suivre jusqu'à la route 17 pour aller vers les rivages, là où elle pourrait trouver un Krabby. Enfin, si le trajet se déroulait sans aucun évènement imprévu.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyMer 26 Déc - 17:04

Alors que vous marchez tranquillement, vous entendez des bruits de bec. Mais oui, vous savez, ce bruit qu'on entend quand des oiseaux picorent leur nourriture, ça fait un genre de tac tac tac. Enfin bref, vous entendez un bruit quoi, et en vous rapprochant, vous voyez un petit Doduo, cherchant désespérément de la nourriture. Il picore le sol à différents endroits dans l'espoir d'y trouver de la nourriture, mais tout ce qu'il fait jusqu'à maintenant, c'est manger des cailloux... Vous allez le laisser comme ça ?
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyVen 28 Déc - 10:08

Quand elle entendit le bruit, Mélanie resta un moment figée à la recherche de son origine. Elle reconnaissait le bruit, ou le pensait du moins. Le bruit d'un bec qui s'écrase sur le sol de manière rythmé à la recherche de nourriture ou à l'assaut d'une chose qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Tout en tournant la tête, la jeune femme tentait de localiser l'origine de ce bruit, son coeur battant à une vitesse qui aurait donné des vertiges à toute personne qui n'en avait pas l'habitude. Pour se rassurer et par sécurité sûrement, elle serrait la pokéball de Sandshrew contre elle. Scène comique ou pathétique à la discrétion de toute personne qui pourrait la voir. Jusqu'au moment où son regard tomba sur le pokémon oiseau à deux têtes. Elle en avait déjà vu de loin. Elle avait toujours été fascinée par les deux têtes de l'oiseau. Contrôlant au mieux ses tremblements, elle agrippa le pokédex dans sa poche pour le sortir et se renseigner sur l'oiseau.

« Doduo, l'oiseau pokémon Siamois. Doduo est incapable de voler, mais il court très vite. »

Incapable de voler? Pas surprenant, aucune aile n'était présente sur le corps de l'oiseau. Quant au fait qu'il pouvait courir vite, Mélanie n'avait aucun doute. Après tout, quel serait l'intérêt du pokédex de lui mentir? Aucun, puisqu'il s'agissait d'une machine et que la personne qui lui avait donné n'avait aucune raison de lui donner un pokédex menteur. Seulement, elle remarqua que la voix de la machine avait attiré l'attention du pokémon. Elle ne comptait pas le laisser mourir de faim, pas du tout; elle lui aurait donné de la nourriture avec joie... seulement, elle devenait vite gênée et maladroite quand on lui accordait trop d'attention. De son mieux, elle rangea le pokédex dans une poche.

« Coucou toi. »

N'était-elle pas sensée le combattre pour le capturer? Ne devrait-elle pas envoyer son Sandshrew combattre l'oiseau pour l'affaiblir et le capturer d'une pokéball bien lancée? C'était la vision des choses qu'elle avait toujours eue sur le fait de dresser des pokémons. Elle pourrait lui donner à manger après sans problèmes non? En même temps, c'était méchant de profiter de la famine que vivait l'oiseau pour l'attaquer et le capturer. Après tout, Mélanie avait des convictions et des valeurs, ce qui rendait le fait de s'en prendre au pauvre pokémon affamé peu acceptable. Et puis, elle-même n'aimait pas qu'on soit méchante avec elle, alors aussi bien ne pas l'être avec les autres non plus.

Avec douceur, elle sortit une tranche de pain de son sac et en fit des miettes qu'elle envoya au Doduo pour lui donner à manger. Elle n'osait pas lui tendre dans sa main et elle n'avait pas une assez grande confiance en le pokémon sauvage pour s'approcher et entrer dans la 'bulle' de celui-ci. D'ailleurs, elle tenait toujours fermement la pokéball de Sandshrew contre elle pour se donner du courage. En cas de besoin, elle ferait appel à son pokémon sans la moindre hésitation. Pour le moment, elle pouvait voir comment réagirait Doduo à sa collation inattendue.


« Tu ... tu... as faim... c'est bi... bien... ça? »

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyVen 28 Déc - 22:54

Le Doduo vous regarde avec une tête, puis deux. Lorsque vous lancez le pain, une seul fixe les miettes jusqu'à leur atterrissage. Ensuite, elle se relève et cogne son bec sur celui de l'autre tête avant de pointer le pain. Surprise, la seconde tête se met ensuite à manger le pain, bientôt imité par la première tête. Après peu de temps, les deux tête remonte vers vous bien synchronisé et vous cri dessus pour en réclamer plus !


¤Damian
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyMer 2 Jan - 8:59

Mélanie ne fut pas surprise de voir le Doduo aller chercher les miettes de pain pour les manger. Après tout c'était la raison pour laquelle elle lui avait envoyé. Elle ne fut pas plus surprise quand il en redemanda, après tout, c'était bien normal. Il avait faim et ce qu'elle lui avait donné était une bien maigre portion en comparaison à la taille de ce dernier. C'est pourquoi, ayant déjà prévu le coup, elle avait fait d'autres miettes de pain pour l'oiseau à deux têtes. Elle était douée d'une grandeur d'âme maladive avec les humains, cela ne changerait très certainement pas envers les pokémons. Elle envoya donc d'autres miettes de pain au pokémon-oiseau pour le nourrir un peu, histoire qu'il meurt pas de faim à manger des roches. Elle avait aussi déduit qu'il s'agissait d'un pokémon sauvage, puisqu'aucun dresseur n'était là pour répondre au besoin du pokémon et qu'il n'était pas dans une pokéball.

Seulement, elle n'était pas capable de faire apparaître du pain à volonté et à l'infinie. Elle arriva donc à un moment critique où elle dût choisir entre tout donner au pokémon ou être raisonnable et s'arrêter. Incapable de prendre le dessus sur sa générosité et sa volonté d'aider les autres, elle prit un peu plus de pain et rangea le reste. Elle envoya les dernières miettes à Doduo et sourit avec résignation. Elle ne pouvait vraiment plus en donner plus, ce serait complètement insouciant et ça la placerait dans une situation assez difficile. Elle ne pouvait pas commencer à donner l'intégralité de ses provisions de routes à tous les pokémons qu'elle allait croisé. En même temps, ça lui déchirait le coeur de laisser ce pauvre Doduo comme ça à manger des cailloux. Inconfortable, elle baissa un peu la tête.


« Je... je n'ai plus de pain à donner... je dois m'en garder... moi aussi il faut que je mange... »

Elle savait au fond d'elle-même que cela ne suffirait pas à convaincre le pokémon, si jamais leur dialogue était compatible. Mais, elle avait besoin de parler. Seulement, elle pouvait sentir l'impatience et l'agitation gagner le pokémon qui bien évidemment en voulait plus. Serrant fort contre sa poitrine la pokéball de Sandshrew, elle devait prendre une décision, mais laquelle. Du coin de l'oeil, elle voyait le Doduo s'énerver et elle commençait à se sentir envahie par l'angoisse. Quelle piètre dresseuse elle devait faire en ce moment. Elle aurait peut-être mieux fait de rester à la maison. En même temps, elle ne pouvait pas donner raison à son père, elle devait se montrer à elle-même qu'elle pouvait réussir.

« Ne t'éner... t'énerves pas... on pou... pourra trou... trouvé une solution... et si... si ... je te... te capturais? »

L'idée ne semblait pas plaire au pokémon-oiseau, car le mot capture le rendit encore plus agité. Prise de panique, Mélanie ne savait plus quoi faire, les doigts crispés sur la pokéball de Sandshrew. D'ailleurs, c'est en sentant l'objet entre ses paumes qu'elle se rappela que c'était à pokéball de son pokémon. Ce qui voulait dire qu'au vu de la situation, elle aurait à combattre Doduo et qu'elle allait donc devoir appeler Sandshrew hors de sa pokéball. Tentant de se reprendre, elle activa la pokéball pour lui donner sa taille réelle et lui lancer devant elle comme tant de dresseurs faisait dans l'imaginaire des enfants. Avec émerveillement, elle regarda le pokémon se matérialiser devant elle. Elle était toujours impressionnée par ce phénomène qui devait être pourtant si simple. Enfin, l'émerveillement ne fut que momentané, car le Doduo était toujours là et l'effrayait toujours à vrai dire.

« J'ai besoin de toi Sandshrew... ce Doduo est en colère parce que... parce je n'ai plus de nourriture pour lui et... il ... il me fait peur aussi... » Un peu rouge de honte de cet aveu, elle devait néanmoins donner des directives à son pokémon. « On va dev... devoir le combattre... »

Elle fut soulagée quand elle vu Sandshrew se placer face à son adversaire pour le combattre. Maintenant, il fallait entrer en combat et voir si elle pouvait réussir à combattre un pokémon sans trop se faire mettre une raclée. Ce qu'elle espère pouvoir faire, parce que sinon elle n'aurait pas plus de nourriture pour Doduo qui serait toujours énervé.

« Com... Commence par... par Dard-Venin et... et ensuite... Griffe. »

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyMer 2 Jan - 8:59

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyMer 2 Jan - 16:27

Vous avez bien fait d'appeler votre pokémon parce que Doduo est vraiment en colère. D'ailleurs, votre Sabelette a intérêt à faire gaffe, parce que l'oiseau aux deux têtes est en colère après vous, et non pas votre pokémon. Donc c'est vous qu'il vise directement. S'élançant avec Picpic, il est heureusement arrêté par le Dard Venin de Sabelette. Tombant à genoux, il se retrouve carrément empoisonné ! Ce qui est à la fois une bonne chose et une mauvaise chose. Pourquoi donc ? Et bien parce que d'un côté, le poison lui fait perdre l'appétit. Il n'a plus vraiment faim maintenant. Mais d'un autre côté, il se sent vraiment mal et il est désormais en colère contre celui qui l'a empoisonné, à savoir Sabelette. Ses deux becs en avant, il se rue sur votre pokémon avec Vive-Attaque. Sabelette frappe les deux becs avec Griffe au moment de l'impact mais c'est Doduo qui prend l'avantage et il percute votre pokémon de plein fouet. Heureusement, grâce à Griffe, Sabelette a réussit à minimiser les dégâts reçus. Mais Doduo n'a pas l'air de vouloir s'arrêter là.

Situation:

Sabelette: Forme très bonne
Doduo: Forme bonne, empoisonné



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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyVen 4 Jan - 1:17

Elle avait réussi à s'éviter une souffrance plus que certaine avec l'intervention de Sandshrew. Pas de doutes là-dessus; les becs du pokémon à deux têtes l'auraient blessée sans la moindre difficulté. C'était une chance que Sandshrew soit plus endurante qu'elle sur ce point. Elle n'aimait pas pourtant de voir son pokémon se faire blesser et l'idée qu'elle devrait souvent vivre ce genre de scène dans les temps à venir lui était difficile à assimiler. Elle devrait décidément se renforcir, car sinon elle ne tiendrait jamais assez longtemps pour effectuer le voyage et collecter les badges qu'elle associait à sa liberté. Elle devait réussir à les avoir, il le fallait, sinon son père aurait raison, que pourrait-elle faire de sa vie? Elle devait montrer qu'elle avait de l'avenir, qu'elle n'était pas incompétente et incapable. Il le fallait. Et pour cela, elle devait réussir ce défi avec Sandshrew, elle devait parvenir à vaincre ce pokémon sauvage.

Les bras replier contre son buste, le regard incertain plongé sur la scène devant elle, il fallait qu'elle donne des directives à Sandshrew avant que le pokémon sauvage ne repasse à l'attaque. Seulement, Mélanie n'était pas très réactive et elle était loin d'être remplie d'assurance pour faire face aux situations stressantes et tendues que la vie de dresseur allait lui faire côtoyer régulièrement. Avec le plus de calme qu'elle pouvait trouver en elle dans ce moment, elle fit l'inventaire des capacités qu'elle connaissait de Sandshrew. Janis lui en avait parlé avant son départ, ainsi que celle de Nidoran. Ainsi, elle ne serait pas prise au dépourvu quand elle aurait à faire appel à eux. Une très bonne chose, car sinon elle n'aurait jamais été capable de se débrouiller dans un moment comme celui-ci.


« Sandshrew... attaque avec... avec Tranche-Nuit et défend... défend toi avant que Doduo n'attaque avec... avec Boul'Armure. »

C'était le plus logique qu'elle voyait. Elle devait faire attaque Sandshrew rapidement et la placer ensuite en mode défensif pour mieux résister à la contre-attaque ennemie. Faire le contraire serait inefficace, car laisserait le pokémon exposé face à son adversaire. Oui, ce lui semblait le plus efficace. Quant à l'attaque, elle avait préféré choisir Tranche-Nuit à Griffe pour voir la différence en premier lieu et parce qu'elle croyait que la diversité était meilleure option que de garder toujours la même recette. Allier au poison, elle avait une certitude que son choix était adapté, mais n'avait pas la confiance en elle nécessaire pour en être assurée.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptySam 5 Jan - 6:36

/ Ouaw... Le "bégaillage" ma fait relire trois fois la phrase avant de comprendre la tactique xDDD /

L'doduo veut lancer son une attaque, mais souffre du poison, l'empêchant de bouger pendant un court instant, court instant que ton Pokémon utiliser pour placer son Tranche-Nuit ! Coup de chance sérieux ! C'qui remet les idées en place au p'tit Doduo et attaque avec Furie, ton Poké a pas le temps de se réfugier avec Boul'Armure... c't'un échec.

Sabelette: Forme bonne/correct
Doduo: Forme moyenne, empoisonné

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 14 Jan - 0:49

Bon, au moins, le Tranche-Nuit avait réussi. Elle n'était pas très enjouée de voir les deux pokémons se battre et se blesser, mais elle espérait au moins pouvoir faire le combat rapidement pour ne pas allonger inutilement ce moment. Si elle pouvait affaiblir assez rapidement le pokémon pour le capturer rapidement, elle n'aurait pas à le voir souffrir trop longtemps. Enfin, c'était la logique qu'elle avait trouver pour se réconforter un peu dans son ambition de devenir dresseuse, au moins le temps qu'elle puisse s’accoutumer à voir un tel spectacle. Et puis, maintenant, elle devait vraiment capturer ce Doduo pour l'apporter à un pokécentre pour le soigner du mal qu'elle lui avait fait avec son Sandshrew.

Avec regret, elle regarda Sandshrew qui avait bravement tenté de se réfugier dans sa Boul'Armure pour résister à l'attaque de l'adversaire, mais celle-ci avait été prise de court. Avec le coeur serré, elle regarda sa compagne de route subir l'assaut mécontent de l'oiseau à deux têtes. Quoi faire? Visiblement, le combo attaque plus défense n'était pas si impossible à contrer qu'elle ne l'avait penser. Et pire encore, si elle l'utilisait et que Doduo continuait de prendre Sandshrew de vitesse, alors elle verrait son pokémon se faire blesser encore et encore. Il fallait donc trouver une autre solution pour compenser un peu cette difficulté à se réfugier dans son armure protectrice. Il n'y avait pas 36 possibilités pour remplacer un mouvement défensif qui ne fonctionnait pas, il fallait miser un peu plus sur l'attaque. C'était loin de faire plaisir à Mélanie qui détestait faire du mal, mais c'était nécessaire. Elle était altruiste et pacifiste, pas idiote, bien qu'on pouvait le penser parfois.


" Sandshrew... on change de stra... stratégie. On doit... mettre Doduo hors d'état de... de nuire le plus vite possible. On mise sur l'attaque... faut... faut donner tout ce que tu as... pour l'affaiblir le plus vite possible. Enchaîne... deux... deux... Tranches-Nuit. "

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 14 Jan - 0:49

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyMar 15 Jan - 2:42

Doduo est comme qui dirait revigoré ce tour-ci. Il enchaîne tout d'abord une Frénésie que Sabelette n'alimente pas vu qu'il rate sa premiere Tranche-nuit, puis une Vive-attaque critique que Tranche-nuit ne fait qu'amortir.

Doduo: forme assez faible, empoisonné
Sabelette: forme moyenne

Pertti
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyVen 18 Jan - 14:45

Encore une fois, seulement une des deux actions parvint à toucher le pokémon-oiseau qu'elle affrontait. Une bonne chance qu'elle ait fait attaquer Sablette deux fois, sinon ce serait la défense qui aurait réussi et l'oiseau n'aurait pas été affaibli, ce qui l'aurait obligé à les regarder combattre plus longtemps. En même temps, Sandshrew commençait à visiblement ressentir le combat et être blessée. Il ne fallait donc pas laisser trainer le combat en longueur, parce que Sandshrew pourrait ne pas pouvoir le terminer, ce qui laisserait Mélanie à la merci du Doduo. Elle devrait alors appeler Nidoran, ce qui voudrait dire causer des blessures à un autre pokémon. Non, décidément, elle devait réussir à terminer le combat avec Sandshrew. De toute façon, le Doduo était lui aussi visiblement assez éprouvé par ce combat.

« Encore une... une fois Sandshrew... cette fois... cette fois c'est la bonne... Même enchaînement... que tout... tout à l'heure. »

De ce qu'elle pensait, avec une attaque au but de plus, Doduo serait prêt pour la capture. Et puis, Tranche-Nuit était plus efficace qu'une simple attaque Griffe, elle le savait. Si jamais les deux touchaient, alors il n'y avait pas de doute que Doduo serait assez faible pour tenter de le capturer une bonne fois pour toutes. Ensuite, elle verrait à ce qu'il soit soigné et qu'il puisse manger à sa faim aussi. Elle tenterait de corriger la situation qui venait de dégénérer. Mais pour ça, elle devait le capturer, c'était bien évident. Et puis, elle avait assez hâte que ce combat se termine.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyVen 18 Jan - 16:06

Le volatile frappe une dernière fois votre Sabelette d'une Vive-Attaque, mais son efficacité est bien moindre que celles qu'il a utilisé auparavant. Épuisé, le Doduo ne parvient pas à enchaîner son offensive, et s'arrête.

Sandshrew en profitedon pour placer ses deux Tranche-Nuit qui touche au but. Le Doduo tombe au sol, et sa fatigue l'empêche de se relever. Il semble que le moment soit tout indiqué pour une capture.


Doduo: forme critique, empoisonné, à terre et n'arrive pas à se relever
Sabelette: forme faible à moyenne

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyDim 20 Jan - 19:16

Encore un échange de coup, encore des blessures et des dégâts. Une fois que les deux pokémons eurent fini de s'attaquer, Mélanie vit tomber le Doduo au sol. Une tristesse l'envahit soudain quand elle se dit que c'était de sa faute à elle si l'oiseau était aussi mal en point. Enfin, plus ou moins de sa faute, car elle avait usé de Sandshrew pour se défendre uniquement, mais bon. Elle avait tellement envie de se rendre auprès du Doduo pour le serrer contre elle et s'excuser. Seulement, elle doutait que le pokémon la laisse faire sans tenter de lui faire la peau, alors mieux valait éviter. Le mieux qu'elle pouvait faire, c'était capturer le Doduo et l'apporter au centre pokémon pour le soigner. Ainsi, elle pourrait réparer le tort qu'elle avait fait à Doduo et récompenser Sandshrew de l'avoir défendu en la soignant elle aussi.

« Je vais te... te soigner Doduo... je te... te le promet. Je suis... vraiment... vraiment désolée d'avoir eu... à te faire si mal. »

Délicatement, la jeune femme prit une pokéball dans sa main et appuya sur le centre pour la faire prendre sa taille normale. Elle allait capturer son premier pokémon, ce qui était déjà un grand pas de géant pour la jeune femme. C'était aussi la preuve qu'elle pouvait certainement arriver à quelque chose dans la vie et qu'elle réussirait sûrement à gagner un badge avec un peu d'effort et d'entraînement. Doucement, elle releva le regard vers le Doduo toujours couché au sol. Elle ne pouvait vraiment pas le laisser comme ça. Avec le plus de conviction possible, la jeune femme fit le mouvement du bras caractéristique du lancer de la pokéball. Avec dextérité, elle envoya la pokéball sur l'oiseau allongé au sol. Elle devait réussir, sinon elle ne pourrait pas le soigner.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyDim 20 Jan - 19:16

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 21 Jan - 22:02

Dans une tel forme, le Doduo n'essaie même pas d'esquiver la Pokéball et y pénètre sans encombre. Y restera-t-il pourtant?
|
|
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... Oui ! Félicitation, vous venez de capturé un Doduo ! Souhaitez-vous donner un surnom à votre piaff qui vol pas? Hehe.

Bilan Intermédiaire

Objet : -1 Pokéball
Pokémon : +1 Doduo (Attaques : Picpic; Rugissement; Vive-Attaque; Frénésie; Attaque Repro)


¤Damian
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 28 Jan - 18:45

Sans lâcher la pokéball des yeux, elle attendit qu'elle s'immobilise... ou pire... qu'elle ouvre. Elle devait le capturer pour le soigner, sinon il resterait blessé et affamé sur la route. Il devait accepter son aide. Dans son état d'excitation et de stress, elle n'avait même pas pensé à faire revenir Sandshrew dans sa pokéball à elle. Puis, arriva le moment décisif; sa pokéball arrêta de bouger et resta fermée, alors que le centre rouge disparaissait. Elle avait réussi... elle avait capturé un pokémon. Elle pouvait arriver à quelque chose dans sa vie... du moins, elle le voyait ainsi pour le moment. Avoir un badge serait une tout autre affaire malheureusement. Mais ça, elle ne voulait pas y penser maintenant. Demeurant interdite d'incrédulité devant sa réussite, elle ne savait pas trop comment réagir à tout cela. Gentiment, Sandshrew lui apporta la pokéball de leur nouveau compagnon... même s'il risquait d'être un peu résistant à l'idée.

« Merci... Merci Sandshrew. »

Délicatement, elle attrapa l'objet pour le remettre à sa ceinture. Puis, elle prit la pokéball de Sandshrew et la rappela à l'intérieur pour qu'elle puisse prendre du repos bien mérité. Elle avait maintenant 2 pokémons affaiblis par leur combat. Néanmoins, elle avait réussi à remporter le combat et à capturer son adversaire. Elle ne tenait pas vraiment à affronter d'autres dresseurs pour le moment, elle ne se sentait pas prête et à l'aise à l'idée. Elle devait continuer son périple alors. Elle irait chercher son Krabby, c'était certain. Seulement, avec son équipe diminuée, ce n'était peut-être pas la meilleure idée non plus. Elle devait retourner à Céladopole pour faire soigner ses pokémons. Seulement, elle ne voulait pas croisé les gens qu'elle connaissait là-bas ou pire, ses parents. Cela dit, elle n'avait pas vraiment le choix, car il n'y avait pas de ville pour lui permettre les soins avant d'arriver à l'endroit que Janis lui avait désigné pour trouver son Krabby.

Ainsi donc, à peine sortie de la ville, elle y retournait déjà. D'un pas rapide, car elle voulait perdre le moins de temps possible, elle marcha en sens inverse pour revenir sur ses pas en direction de Céladopole. Là, elle trouverait un centre-pokémon et pourrait faire soigner Doduo et Sandshrew. Une fois que cela serait fait, elle irait en direction de la plage pour capturer son pokémon crabe et ensuite elle verrait. Déjà tout ça serait un excellent début pour elle. Elle se laissa dérivée dans ses pensées jusqu'à son arrivée à Céladopole. Là, elle reprit toute sa concentration pour se rendre au centre-pokémon discrètement et sans attirer l'attention, une chose qu'elle était naturellement douée pour faire. Elle évita les endroits où elle pouvait croiser des gens la connaissant ou ses parents, évitant ainsi une rencontre qui n'aurait soit rien d'agréable ou soit la forcerait à abandonner son idée. Et donc, doucement, mais sûrement, Mélanie se rendit au centre-pokémon. Une fois au comptoir, elle tendit ses deux pokéballs.


« Ils... ils ont be... besoin de so... soins. »

Rendant le sourire à l'infirmière, Mélanie alla prendre place dans l'endroit prévu pour l'attente du retour de ses pokémons. Elle n'avait rien à faire en ville et considéra donc comme la meilleure option de rester ici pour attendre que ses deux pokémons soient remis. Il lui restait toujours Nidoran qui était en pleine forme. Tant mieux. C'est donc avec une foule de questions et de pensées en tête qu'elle attendit, faisant un ménage dans son esprit. Le temps qu'elle en fit une bonne partie, ses pokémons lui firent rendu en pleine santé. Après des remerciements timides, Mélanie prit la direction de la sortie de la ville à nouveau. Cette fois, elle devait franchir la route 16 pour se rendre à la route 17, là où elle pourrait tenter de capturer un Krabby. Comme tout à l'heure, elle ne se fit remarquer de personne, ombre parcourant la ville vers la sortie, préférant les choses ainsi. Et donc, remettant les pieds sur la route 16, Mélanie prit la direction de la route 17.

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Dernière édition par Mélanie Jakobs le Lun 28 Jan - 18:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 28 Jan - 18:45

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 28 Jan - 18:48

    Soins confirmés, vos Pokemons sont en pleine forme !

    Lili'
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyDim 3 Fév - 23:13

C'est donc à la fois excitée par l'aventure et apeurée par l'inconnue que Mélanie continua sa marche vers le Krabby tant désiré. Pourquoi Krabby? Parce qu'elle avait flashé dessus, tout simplement. Et puis, elle aimait bien les poissons et les formes de vies aquatiques. Pas au point de ne chercher uniquement que ces pokémons, pas du tout, mais bon, le Krabby, elle le voulait. Elle avait donc pris la direction de la route 17 et 18 où elle pourrait en trouver un. Essayant de ne pas trop s'attarder sur la scène, elle repassa où avait eu lieu son combat contre le Doduo qu'elle avait capturé et qui faisait maintenant parti de son équipe. Les combats ne lui plaisaient guère, mais c'était une nécessite pour avoir un badge, alors aussi bien se faire à l'idée, elle n'avait pas le choix. Du reste, elle n'avait qu'à ne pas adopter les combats comme mode de vie à l'image de certains. Continuant de progresser sur la route 16, elle espérait seulement ne pas croiser trop d'embûche ou d'ennuie en route. Elle voulait montrer qu'elle pouvait parvenir à quelque chose de sa vie, oui, mais elle ne se sentait pas obliger d'y croiser tant d'épreuves et trop de difficultés.

Ses pas le conduisirent donc jusqu'à la fin de la route 16. Après le paysage remplit de vert venant de l'herbe et des arbres, elle passait à du gris et du bleu représentant les constructions humaines et l'eau. Elle se rapprochait de son objectif, mais elle ne l'atteindrait pas ici. Visiblement, si elle voulait réussir à trouver un Krabby ici, elle devrait pêcher. Seulement, elle n'avait pas de canne à pêche. Et puis, elle pourrait attraper tout de sorte d'autres poissons. Et puis, elle n'avait pas vraiment de pokémon adapter au combat aquatique, alors elle devait en trouver un qui pouvait être sur terre aussi; comme un Krabby. Elle continua donc sur l'espèce de pont qui surplombait l'eau et pris par moment le temps d'admirer l'étendue bleue et la vie qui s'y trouvait. C'était fascinant. Beaucoup ne s'en souciait pas, mais la vie aquatique avait beaucoup de choses à enseigner, surtout du fait que les humains n'étaient pas des êtres aquatiques.

Et donc, doucement, elle parcouru la route 17 pour se rendre à la route 18. La verdure semblait revenir par ici, sans nécessairement retirer le bleu de l'eau. Ici se serait parfait. Si elle cherchait près des berges ou près de la limite entre la verdure et l'eau, elle pourrait sûrement trouver son compte. Après tout, il devait bien y avoir quelques Krabby explorateur en quête d'un coin paisible pour profiter d'un peu de soleil avant de retourner à l'eau. Il le fallait. En même temps, elle pourrait croiser d'autres pokémons. Cela conduirait probablement à l'affaiblissement des siens et la capture de son Krabby deviendrait moins certaine. Tellement de doutes, d'incertitudes et de variables. Mais bon, elle devait prendre des risques, sinon elle n'arriverait pas à montrer sa compétence à ses parents. Il fallait qu'elle apprenne à prendre sur elle et aller de l'avant. Et donc, doucement, la jeune femme commença sa quête du pokémon-crabe.


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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 4 Fév - 4:32

Alors que vous regardez doucement les eaux à la recherche du Pokémon crabe, vous aperçevez quelques bulles remonter à la surface de l'eau. Vous voyez tout doucement une forme apparaître. Le Pokémon semble remonter à la surface! Il se rapproche de la berge... l
a forme devient de plus en plus claire...
Et...
... ce n'est pas un Krabby.

Le forme que vous observiez depuis un moment déjà était qu'un coquillage violet avec une langue qui en pendait, un Kokiyas quoi! Quel dommage.. Mais peut-être que ce Pokémon en vaudra la peine! Il ne manque pas de défense, c'est le cas de le dire.

Quand faut y aller, faut y aller Shellder


[J'ai fait pile ou face pour savoir si je te donnais un Krabby. La pièce est tombé sur pile, ce qui voulait dire que je ne te le donnais pas.. Sorry! :/ ]
❄ Erika
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 11 Fév - 22:29

Alors que l'eau bouillonnait pour révéler la présence d'un pokémon, Mélanie s'approcha alors que son coeur battait à tout rompre. Est-ce qu'il s'agissait du Krabby qu'elle recherchait tant? Elle se rendit compte qu'elle aurait peut-être dû s'équiper d'une canne à pêche pour augmenter ses chances de réussite. Enfin, elle était là et elle n'en avait pas; elle devrait se débrouiller sans. Avec appréhension, elle regarda la forme qui émergea doucement de l'eau. Rapidement, elle put comprendre que ce n'était pas un pokémon crabe et que les couleurs n'allaient pas avec le pokémon qu'elle recherchait. Cela dit, si elle voulait devenir une bonne dresseuse, elle ne pouvait pas se permettre de laisser passer trop de pokémon sans les capturer. C'est donc avec déception, excitation et un peu de crainte qu'elle observât le pokémon qui s'éleva sur l'eau. De quel pokémon pouvait-il bien s'agir? Il semblait être un coquillage.

« Shellder, le pokémon Bivalve. Protégé par une carapace très résistante, il est vulnérable quand celle-ci s'ouvre. »

À n'en pas douter, c'était un pokémon de type eau. Il avait peut-être un deuxième type, mais ce n'était pas d'un intérêt assez prononcé chez Mélanie pour lui faire demander à son pokédex qu'elle tenait devant elle. Aucun de ses pokémons ne semblait particulièrement avantager face à ce Shellder. La seule difficulté pouvait consister dans le fait qu'il pouvait s'immerger ou se réfugier dans l'eau. Et là, elle serait en difficulté, car elle n'avait pas de pokémon adapté pour les combats dans ou sous l'eau. Elle devait donc éviter de donner une chance à Shellder de partir dans l'eau pour s'enfuir. Seulement, ses options étaient limitées aussi. Doduo pourrait être utile du fait qu'il avait de grandes jambes lui permettant d'aller un peu plus profondément dans l'eau. Sandshrew était, à n'en pas douter, dans un élément qu'elle ne pourrait tourner à son avantage. Nidoran pouvait peut-être s'en sortir un peu mieux. Enfin, à condition que le combat reste sur les berges et en partie peu profonde de l'eau.

« Nidoran, voyons ce... ce que l'on peut fai... faire. »

Son choix était fait à présent et elle saisit la pokéball de son pokémon pour l'en faire sortir sur le sable de la berge. Maintenant, elle avait l'attention du Shellder qui allait sans doute se défendre. Mais qu'à cela ne tienne, Mélanie devait capturer des pokémons pour pouvoir devenir une meilleure dresseuse. Elle devait donc capturer ce Shellder. Une fois Nidoran bien matérialisé devant elle, Mélanie analysa une nouvelle fois que Nidoran ne pourrait aller combattre trop profondément dans l'eau. Elle devait donc se ternir prête à utiliser Doduo si Shellder montrait le moindre signe de fuite. Enfin, dans sa tête cela semblait très facile. Mais, Mélanie se connaissait, elle avait de la difficulté à réagir une fois stressée... donc entre sa tête et les gestes, les choses n'allaient pas toujours comme elle voulait.

« Nidoran... on doit profi... profiter qu'il soit en partie peu... peu profonde. Commence par... par Groz'Yeux et ench... enchaîne avec... Ultrason. »

Elle n'aimait pas particulièrement le fait qu'elle ne pouvait s'empêcher de bégayer chaque fois qu'elle parlait, mais elle y travaillait. Le stress l'empêchait de parler sans bégayer et les dresseurs savaient que les combats pokémons apportent un lot de stress. Surtout pour une jeune femme sans confiance en ses capacités comme elle. Mais, elle l'espérait, cette 'thérapie' allait l'aider à arranger ce petit problème. Enfin, pour le moment, elle devait se concentrer pour guider Nidoran.

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptyLun 11 Fév - 22:29

Le membre 'Mélanie Jakobs' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller EmptySam 16 Fév - 22:13

    [Wow, pardon pour l'énorme retard. o_o]

    Le Pokémon au coquillage vous regarde innocemment. Il ne s'attendait pas à ce que vous engagiez le combat tout de suite. L'attaque Groz'Yeux lancée par votre Nidoran baisse la défense du petit Pokémon. Toutefois, l'attaque Ultrason échoue, puisque le Pokémon se déplace pour pratiquement vous faire face. Il utilise l'attaque Charge deux fois sur votre Pokémon, pour tenter de le faire reculer.

    Situation :

    Kokiyas : Forme parfaite, DÉF -1
    Nidoran : Forme très bonne.

Skye
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MessageSujet: Re: Quand faut y aller, faut y aller   Quand faut y aller, faut y aller Empty

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