Pour quelques bulbes bizarres

Bon, j'avoue qu'en temps que pokémon certains concepts m'échappaient... Nous avons les idées bien en ordre nous, des pensées simples, basiques presque, comme les animaux, sans réflexions philosophiques, et si nous arrivions à créer des liens, le sentiment de devoirs nous étaient familier, par le biais de l'amitié et de la fraternité, mais par contre ceux de dettes envers des inconnus m'était étranger... Comment est-ce que mon Kiji pouvait avoir un devoir quel qu'il soit envers quelqu'un qu'il n'avait jamais rencontré...
Je ne comprenais toujours pas , même si il avait essayé de m'expliquer , mais en tout cas il m’avait dis que c'était important et il s'était dépêcher de passer par le centre du terminal mondial tandis que Spectrum et Stalgamin se faisaient soignées pour être parfaitement opérationnels lors du second tour du tournoi, et pour en pas perdre plus de temps, mon humain avait plusieurs papiers qui résumaient les matchs de la veille et pendant qu'il était assis à attendre ce Thelos il les feuilletaient en battant sur le sol d'un pied anxieux.
Il était visiblement pressé d'en terminer avec cette affaire pour retourner vers Vestigion et son tournoi car maintenant qu'il y était engagé, il était pressé d'en voir l'aboutissement.

Dans le Terminal Mondial, plusieurs plate forme passaient leur temps à cracher des visiteurs qui allaient et venaient Le flot incessant ne cessait jamais, parfois faible mais toujours assuré. Ce coup ci, c'est un étrange jeune homme aux cheveux d'une couleur atypique que la plate forme cracha. Imperturbable, il se matérialisa peu à peu sur le cercle vert sans marquer un signe de surprise. Seule une grimace déforma ses traits en songeant à toute cette foule qui le séparait de son client. Il s'extirpa du socle et se fondit parmi la masse, esquivant habilement les gens et se glissant dans les failles. Il vit rapidement celui qu'il recherchait, et trainant sur son dos son sac épais plein de cinq oeuf, il s'assit devant le Dresseur qui avait ce fameux Bulbizarre à lui offrir.

-Bonjour, vous devez être Kiji, je suppose ? Thelos, patron de l'Eden. Enchanté de vous rencontrer.

Une poignée de main plus tard, l'Eleveur put prendre note du comportement nerveux de son vis à vis et s’empressa d'ajouter une précision.

-Vous semblez pressé...si vous êtes pris par le temps, ne vous encombrez pas de politesses inutiles. Je suis moi même débordé, je sais ce que c'est !

Tandis que nous attendions, Kiji me parlait stratégie pour le tournoi, et si je ne comprenais pas tout - je suis un pokémon de terrain que voulez vous - je comprenais que si notre première victoire était importante la seconde le serrait encore plus car elle nous ouvrirai tout grand les portes de la phase finale.
Mais nous fûmes interrompus avant de pouvoir aller plus loin, et alors que mon humain se levait, perché sur son épaule j'en profitait pour juger des pieds à la tête son interlocuteur. J'avais un peu de mal à le regarder dans les yeux, d'un violet assez agressif j'avais une étrange impression... Il avait les cheveux encore plus clair que ceux de Kiji et portait un sac qui avait l'air pas mal lourd. Kiji lui sera la main et puisqu'il trépignait jusqu'à il y a quelques secondes cet personne avec qui il devisait se permit d'ajouter que si il été pressé, ce qui était le cas, il pouvait abandonner les civilités.
_ Je vous remercie, et donc puisque vous êtes Thelos j'ai ceci pour vous.
Laissant sortir le duo de pokémons Plante de leurs pokéballs Kiji les laissa là, regarder à droite à gauche les passants dans la foule, interrogatifs.
_ Ils sont encore un peu sauvages pour ne rien vous cacher, je viens de les capturer. Je vous les laisse et je vous laisse... Ha oui, je vous remercie aussi de m'avoir laissé la priorité pour Gringolem mais j'imagine que nous sommes quitte à présent...
Ni vraiment une question ni vraiment une affirmation cette dernière phrase avait surtout pour but de terminer la conversation. Mon dresseur s'inclina alors que je m’accrochais à son oreille et il se dépêcha de fendre la foule dans l'autre sens pour retrouver des terres connus, manquant de peu de renverser une jeune femme, elle aussi pressée à n'en pas douter et qui avait de longs cheveux châtains qu'elle remis derrière son épaule avant de reprendre sa route en s'excusant pour cette collision évitée de justesse.

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