C'la partie émergée de l'Iceberg, je te dis !

Je quittais donc Akuzo, pour ensuite prendre attendre mes autres clients, qui ici seraient des clientes. Je pris ma table habituelle, et j'attendis, Absol prenant place sur sa chaise, et Ame sur mes genoux. Alors que j'attendais tranquillement, je vis l'un des employés du Terminal chercher quelqu'un du regard. SUrement était-il a la recherche de Thélos ?
Cependant, quand son regard tomba sur moi, je vis a sa mine qu'il semblait content de me voir. Sans bouger, je levais un sourcils, tout en continuant a le fixer. Il s'approcha alors de moi, et s'inclina devant moi, très respectueusement... What ? Il se redressa alors, et m'expliqua que, maintenant que je possedais ma pension, je n'avais aucun interet a rester dans la salle, avec la plèbe. Le terme me fit levé un sourcil, avant que l'homme ne se tourne vers mes compagnons, et ne les salut.
Allons bon, voila autre chose... Finalement, ne voyant pas d'objection a avoir mon propre bureau, je me levais, pris mon sac, et le suivit, talonné par Absol et Ame. Finalement, il me guida devant une porte, sur laquelle était inscrit "The Old Cowboy". Nouvel envol de sourcil. Il ouvrit la porte, et dévoila un bureau de ministre, le même que j'avais chez moi, avec une baie vitrée derrière, la zone agréablement aménagée. Je pris conscience de mon environnement, et alors qu'Absol allait prendre place sur le siège, je reculais d'un pas, et me penchais en arrière : bingo, la porte de l'Eden était a quelques mètres de la.
Je soupirais, avant d'entrer, de chasser mon starter qui grogna pour la forme, et l'homme m'expliqua que j'avais tout intérêt a installé l'extension du terminal chez moi. Okay, je comprends, bande de pécunier. Finalement fatigué d'entendre ce snobinard parler du Vulgum pecus, je le congédiais, en pretextant que mes clients n'allaient pas tarder. Ce qui, entre nous n'était pas faux. Maintenant seul, je regardais la porte close : mon propre bureau, hein ?...

La nuit avait été reposante, et ce bien qu'elle ait en réalité était la journée. Se coucher aux aurores n'est peut être pas la meilleure chose à faire après tout. Néanmoins, on avait beau dire ce que l'on voulait, il y'avait quelque chose de plaisant à ce rythme de vie. Oh certes, nous n'y étions pas spécialement habitué, et ne le mènerions sans doutes pas des lustres si l'on voulait pouvoir survivre dans le monde civilisé et devenir des fillettes presque normales, mais pour l'heure, on pouvait le considérer. Une fois levé, vers la fin de l'après midi donc, ma soeur et moi ne tardions pas à faire quelque chose de fort intéressant et follement amusant : Un petit tour de manège... ou plutôt de téléporteur, en direction du Terminal Mondial. Pourquoi cela ? Eh bien, nous avions posté, la veille au soir, une annonce pour le Motisma en trop que nous avions. Et il fallait croire qu'elle avait déjà trouvée preneur...

Un homme, éleveur, du nom de Rodrigue, s'était montré intéressé contre la belle petite somme de 1.300 P$... Comment dire non ? Il y'avait là bien assez pour se nourrir pendant une bonne période, et vivre au même titre un mode de vie des plus plaisants. Nous voilà donc, ma soeur et moi, lâchées au milieu de cette antre qu'était le Terminal mondial. Pour seul outil de reconnaissance du client ? Il semblait avoir le look d'un Cow-boy, d'après la photo qu'il avait envoyé dans sa réponse. On se mit donc en quête de demander aux gens de l'endroits, jusqu'à tomber sur un employé local. Il vint nous déclarer, avec un accent d'une région que je ne connaissais pas, qu'il s'agissait probablement du "Old Cowboy" et nous escorta jusqu'à son bureau. Je m'entrepris de frapper deux coups avant de rentrer, sans qu'on ne m'y invite spécialement, ma soeur me suivant.

L'homme qui se tenait devant nous semblait être celui de la photo.... fort intéressant, les affaires allaient pouvoir débuter... Eh oui, on avait peut être dix ans, mais à force de vivre dans le monde réel, on savait ce genre de choses. Qu'il essaye de nous rouler, d'ailleurs... Il verrait ce qu'il en coûte.

- Bonjour Monsieur.

- Bonjour...

- Nous sommes venus suite à votre réponse à notre annonce concernant un Motisma...

- On peux s'installer ?

Quelques secondes après le départ du personnel du Terminal, des petits coups timides furent frappés a la porte, le temps que je réagisse, les deux petites filles étaient entrées dans le bureau. Je savais qu’elles étaient jeunes, cependant, je ne m’attendais pas autant. Mon regard les détaillées rapidement. Des jumelles, cela n’en faisait aucun doute, mais quel âge pouvaient elles bien avoir ? Huit ans ? Je ne pouvais pas me fier a leurs yeux, avant compris, en voyant Thélos l’autre fois, que les yeux des dresseurs ne reflétaient pas souvent leurs âges : lui paraissait plus vieux, elles semblaient a peine avoir huit ans…
La première commence par me salué, secondée en écho par sa sœur. Un sourire amusé se dessina sur mes traits, et elles se présentèrent comme les vendeuse de Motisma. Nouveau sourire amusé, et la demoiselle qui semblait la plus timide des deux demanda rapidement si elles pouvaient s’asseoir. En effet premier problème : il n’y avait qu’une chaise, occupée par Absol en plus. Je souris, avant de me lever, d’attraper le siège a roulette sur lequel j’étais assis, et de le déplacer a coté de l’autre, et en chassa Absol, qui regarda les deux jeunes femmes, interessé.
Alors que je retournais m’appuyer, debout donc, contre la baie vitrée, Absol s’approcha des deux sœurs pour les renifler, alors que je disais :

-Bien sur, asseyez vous. Je suis Rodrigue Zwei. NE vous inquietez pas d’Absol, il n’est pas méchant. J’espère que prendre ma chaise ne vous dérange pas ?

En effet, l’une chaise était banale, en fer blanc, je n’en doutais pas qu’elle était confortable, et l’autre, la mienne, était en cuir rembouré, a roulette et elle tournait. Je savais d’ores et déjà, que la demosielle qui allait s’asseoir dessus allait s’amuser au moins a faire trois tour… Si elles étaient des demoiselles normales. Finalement Absol se poussa, et vint s’allonger dans un coin de la salle, tout en gardant le trio que nous formions a l’œil. JE souris, avant de faire aux jeunes filles :

-Donc motisma. Si ma mémoire est bonne, vous l’aviez mis a 1300 P$. C’est exact ?

Un endroit des plus particuliers, ce Terminal Mondial... Ses bureaux semblaient dotés de baie vitrées... Mais où se trouvait vraiment ce bureau ? Des rumeurs circulaient selon lesquelles tout cela ne serait que pure technologie, qu'il s'agirait en réalité d'un espace confiné où des appareils donneraient l'impression à cette liberté... Vraiment, quel drôle d'endroit. Ma soeur et moi n'avions bien là aucune idée du vrai ou du faux. En tous cas, on avait la certitude d'une chose : Nous n'étions pas venu ici, dans ce bureau, pour réfléchir à comment de telles prouesses techniques étaient-elle possibles. Ce type, devant nous, déguisé en Cowboy... C'était le futur acheteur de notre Motisma. Il valait mieux donc éviter de l'interpeller avec des questions du genre, ou de le distraire de la transaction même. C'est avec plaisir qu'on observa qu'il nous fit de la place, qu'on ne se gêna pas de prendre, délogeant au passage un Absol de son fauteuil.

Joli spécimen. Voilà bien un pokemon qui conviendrait tout à fait à ma soeur, c'était certain... Mais cela viendrait peut être, avec le temps. Pendant que Sonia le regardait avec ses yeux gourmands, moi, je ne pouvait m’empêcher de dévisager notre interlocuteur. Il semblait visiblement surpris de voir des jeunes filles de notre âge mener des affaires... Ça faisait toujours ce petit effet, au début, après tout. Faisant sortir la pokeball de Motisma pour l'envoyer dans la pièce en lui demandant de ne pas bouger, comme pour prouver ma bonne foi, je posa la pokeball vide désormais sur le bureau, encore ouverte.

- 1.300, c'est bien cela !

- ...

Cela ne m’échappa pas. Je voyais bien le regard qu’avait l’une des sœurs pour absol, et cela ne tarda pas a le mettre mal a l’aise. En effet, le Pokémon se tourna et s’allongea dos a elle, cachant sa tête entre ses pattes. Quelque part, ces deux demosielles bien sombres ne m’inspiraient pas confiance. JE me doutais qu’elle n’étaient pas de taille a tuer quelqu’un, cependant elles me donnaient froid dans le dos. Des fantômes. Voila la première pensée qui m’avait traversé l’esprit en les voyant.
J’avais lu, je ne sais ou, que parfois, des dresseurs morts un peu violemment continuaient a errer dans ce monde, comme de vrais humain. Pas de toute les deux jeunes fmeme étaient bien réelles, mais ces sombres histoires étaient remontées a mon esprit comme un flash. JE soupirais, avant de demander le prix. La moins timide des deux me répondit avec enthousiasme, alors que l’autre restait fixée sur Absol. Elle fit alors apparaitre le Motisma, qui pépia d’incompréhension, avant de déposer la pokéball sur le bureau.
Après quelques seconde, je pris mon porte feuille, et l’ouvrit. Après quelques seconde, je sortis l’argent, que je déposais, dans une liasse bien faite, a coté de la pokéball, que je récuperais dans le même mouvement. Après quelques seconde, je regardais le Pokémon qui assistait a la transaction en silence, avant de me tourner vers Absol, et de faire :

-Absol, peux-tu arrêté de bouder, et venir rassurer notre nouvel ami ?

Le Pokémon se redressa, et passa sous le bureau pour arriver devant le Pokémon electrique. Ceci fait, je retournais mon visage vers les deux demoiselles, avant de faire, avec un sourire aimable :

-Je vous remercie pour Motisma, mesdemoiselles. Sachez que si vous avez besoin de quoi que ce soit, je me tiens a votre disposition. JE vous souhaite une très bonne journée.

Une fois les demosielles parties, je récupérais mon siège, et regardais le Motisma : avais-je bien fait ? Ce n’était plus l’heure de se poser cette question.

[Sortie]

Spoiler:

» C'est partie !
» A la recherche d'objet - Partie un
» C'est partie mon kiki! [FINI]
» Entraînement, deuxième partie
» Retour à Rosalia, première partie