à la chasse au canard [OS Céladopole-Carmin]

Après être sortit des souterrains, je n'attendis pas des heures pour retourner à Céladopole même. Décidément, les souterrains, étaient réellement pleins de monstres sans pitié, et il allait falloir que j'entraîne mes propres pokémons sans me relâcher si je voulais pouvoir m'y déplacer sereinement plus tard. Mais en attendant, j'avais des pokémons à faire soigner.

Les soins en eux-même, d'ailleurs, ne prirent guère de temps, mais il y avait une queue assez impressionnante : il semblerait que le champion avait bien moissonnés les challengers aujourd'hui. Pendant que j'attendais mon tour pour faire soigner Fate, je décidai de consulter les dernière nouvelles. Et quelles nouvelles ! Car c'est alors que l'infirmière récupérai les balls de mes alliés que je lu la nouvelle. Une invasion de Porygon à Volucité, à Unys ! Une occasion en or !! Ce pokémon n'existait pas réellement à l'état sauvage, dans le sens où ce n'était qu'un programme informatique ayant pris corps. le fait qu'ils débarquent en masse dans une ville précise était une chance hors du commun d'en capturer.

Il allait donc me falloir me rendre à Unys. Je récupérai mes pokémons en remerciant l'infirmière, fit à nouveau la queue pour gérer les pokémons qui allaient atterrir au Old Cowboy (Je comptais garder les jumeaux encore un peu avec moi, leur petite mine m'avait donnée envie de les aider à devenir plus forts). Après m’être frayé un chemin à la force du coude vers l'extérieur et avoir goûté à un peu d'air frais, je fis sortir Trioxhydre de sa ball. Le port le plus proche était Carmin-sur-mer, et à vol d'oiseau (ou de Trioxhydre, le cas échéant), cela serait extrêmement rapide de le rallier.

Il ne fallut en effet qu'une petit heure de vol pour que les quais de Carmin se profilent à l'horizon. Une fois sur place, il me restait à acheter des billets. Forcément, aucun trajet n'était libre avant un certain temps : Volucité restait une destination de choix en toutes circonstances, après tout. Je réussis toutefois à me procurer un billet pour le lendemain. Je passai donc la soirée à présenter les jumeaux à mon équipe et à tisser des liens avec eux. Puis il fut temps d'aller dormir.

J'étais prêt une heure à l'avance le lendemain, terriblement excité à l'idée de bientôt être face à un Porygon. Après avoir remplies les formalités, me voilà enfin à bord. Le trajet fut l'un des plus longs que j'ai jamais connus. Malgré les charmantes attentions de l'équipage, la nourriture de qualité et les distractions offertes par le voyage, je n'avais que des Porygons en tête. Que ce soit un bug informatique ou un phénomène naturel, je me devais à tout prix de capturer un canard informatique là-bas.