En route pour le troupeau du mois (3/3).

Je dévalais la piste cyclable, le sourire aux lèvres. Ca faisait du bien aussi de se défouler de temps en temps. L’allure était plutôt impressionnante, la route nous faisait économiser des efforts, et donc j’en profitais pour aller à toute allure. Ce qui était marrant à constater, c’est que cette piste était non seulement immense, mais surtout taillée comme une véritable autoroute. Trois voies, des sorties pour faire des pauses… Impressionnant. On pouvait remarquer sur le côté des lieux plus sauvages, avec des têtes de Doduo, Dodrio se pointer de temps en temps. Je n’avais pas le temps de faire un arrêt, mais les voir nous narguer ainsi…
Le fait que la piste était énorme, et surtout que je n’allais pas à la vitesse du son non plus, mais il fallait savoir profiter. J’étais tenter de faire des pauses, mais souvent, mon esprit impatient l’emportait. Non, le troupeau est si rare, je dois me dépêcher ! Enfin bref, même si il restait 29 jours, je pensais voir le troupeau me passer sous le nez.
Au bout d’un moment tout de même je fis une courte pause. Une bonne demi-heure qui me revigorait pour la suite. Et on repart…

(...)

Enfin, je voyais un bâtiment, semblable à celui où j’avais emprunté ce vélo, qui se profila au loin. La fin du voyage les amis… Pour m’amuser, je pédalais de toutes mes forces. Je profitai de ces derniers instants, tel un enfant qui s’apprête à quitter le parc d’attraction.  En parlant de ça… J’arrivai à Parmanie, ville source de nombreuses publicités comme quoi elle accueillait en son sein une nouvelle attraction. Elle avait éveillé au plus haut point ma curiosité. Un parc Safari. Un lieu où de nombreux spécimen de Pokémon rares étaient entreposés, et que l’on pouvait capturer ! Je n’avais récolté que ces informations des panneaux publicitaires. Un détour s’y imposerait mais la traditionnelle chanson…

(…)

Après avoir fait la queue pour emprunter un vélo, je faisais la queue pour emprunter le bateau ! Cramois’ïle… était une île. Sans blague… Enfin on ne pouvait y accoster que par les voies maritimes du Bourg-Palette, ou encore, de Parmanie. Malgré les nombreuses embarcations disponibles, il y avait de la queue. Et voir d’autres dresseurs avec un baluchon parler du troupeau me rendait encore plus possessif. Je me disais que je serai le seul à en avoir… Mais bon il fallait avouer que sur ce point, j’étais égoïste.
Enfin je prenais une embarcation. Direction, Cramois’Île, heureusement que je n’ai pas le mal de mer, une voix off annonçait que le voyage allait durer quelques heures. Autant se mettre à l’aise !