Certains ne rêvent que de voir le monde brûler
Comment tu t’appelles ? Double Face, mais on m’a connu sous le nom d’Harvey Dent.
Superbe prénom, et t'as quel âge ? Dans les trente ans… Sans doute
Dans quel région es tu actuellement ? Kanto, mais je les ferais toute brûler…
Ah au fait, c'est quoi ton métier exactement ? Le crime est-il un métier ?
Et quel est ton Pokémon ? Malosse
Okay, et dis moi à quoi tu ressembles maintenant. Beau, je l’ai été. Un jour probablement oui. Des cheveux bruns, des yeux marrons, un menton carrer et une stature imposante. Oui, ça c’était avant. Maintenant, c’est juste la moitié. Mon visage, scindé en deux. Il n’y a plus de beauté à présent, mais une chair à vif, brûlée, mordue par les flammes. Des mèches blanches dans mes cheveux à présent, pourtant je ne suis pas vieux. Je suis juste détruit. Je suis toujours grand, mais je ne suis plus beau. Le bonheur ne brillera plus jamais dans mes yeux, il est parti. Tout ce que l’on voit dans mon œil, à présent orangé, c’est de la haine. Mes traits droits sont tirés dans une perpétuelle expression de colère. Ma bouche, déformée, laissant voir mes dents et ma gencive. Je ne sourirais plus jamais désormais. Je me contenterais de rire, lorsque je vous brûlerais tous. Tous.
Et comment tu te comportes seul, avec les autres... Ah douce folie, comme tes caresses sont tendre… Tu t’es insinué dans mon esprit, glissé délicatement lorsque le feu me mettait à l’agonie, que je hurlais de douleur en sentant ses crocs s’enfoncer dans ma chair. Douce folie, tu as créée Double Face. Il est dangereux, n’en doute pas un instant. Douce folie, te doutais-tu de la gravité de ce que tu faisais ? Tu pensais qu’il deviendrait muet, qu’il s’enfermait dans sa peur et dans son chagrin. Que nenni. Hargneux, cruel, sanguinaire, voilà ce qu’il est devenu. Double Face. Ses ambitions sont folles, tu le sais. Il rêve de tout faire brûler. Il ne pense plus comme avant, ses réflexions sont sans queue ni tête. Il parle de lui à la troisième personne parfois, comme s’il s’oubliait. Il est haineux. Son regard est froid, glacial. Du moins, l’un de ses yeux, celui encore normal, est ainsi. L’autre, orangé, fou, brûle d’un feu de colère sans nom. Il ne peut même plus le fermer, tant sa peau a été tiré et endolori. N’as-tu donc pas de pitié, douce folie, pour cet homme qui a tout perdu ? Double Face. Je ne sais mentir, je ne cache pas mes intentions. Je le dis à chaque personne que je croise. Je vous ferais brûler. Ils le savent. Mais ils l’ignorent. Le hasard vous épargnera peut être. Mais moi non.
Qu'as tu à me raconter à propos de ton passé ? Je ne me souviens plus des visages qui ont bercé mon enfance, ni ceux de mes collègues de bureau, de mon patron, ni de celui de ma fiancée. De personne. Je me souviens des flammes qui m’ont dévoré, déchiré. Je me souviens des cris, de ma peur. Je me souviens de l’explosion. L’immeuble où je vivais avec ma petite amie. Bientôt marié. Elle avait dit oui. Qui avait mis de la dynamite dans les sous sols ? Le noir, l’obscurité. Rien que la peur et la douleur. Tout fut détruit, en une seconde. Les fenêtres volaient en éclat, les murs se désintégraient. Et les flammes brûlaient.
Moi j’étais roulé en boule dans un coin, essayant de protéger mon visage. Non non non, je criais dans ma tête. Elle fut emportée, elle, par l’explosion. Sous mes yeux. Je ne me souviens pas son visage, mais je me souviens de sa disparition. Englouti. Comme si elle n’avait jamais existé.
Lorsqu’ils m’ont retrouvé, j’étais toujours caché. Je tremblais, et je pleurais. Ils me relevèrent, et ne virent d’abord pas la morsure des flammes sur ma peau. C’était un miracle, j’avais survécu, me disaient-ils. Et moi je criais. Non, non, non. Ils me tournèrent, et comprirent alors. La moitié de mon visage, massacrée, brûlée, rougie et sanglante. Ils me disaient que la chirurgie me sauverait. Et moi je criais. Non, non, non. Laissez moi. Ne me sauvez pas. Je veux mourir. Je m’agitais, puis je m’effondrais. Le noir, l’obscurité. L’explosion. Les cris, la peur. L’agonie des autres.
Je me réveillais à l’hôpital. J’arrachais mes bandages, et je m’enfuis. Ils tentèrent bien de m’en empêcher, mais je criais. Non, non, non. Dans la rue, je regardais mon reflet dans une vitrine. Je ne pleurais plus, je ne tremblais plus. Je ne voulais plus mourir. Je voulais juste les faire brûler, tous. Et entendre leurs cris dans le noir, quand je les ferais exploser.
As-tu repéré le code dans le règlement ? Nan, j’suis une rebelle wesh.
Comment as-tu trouvé notre forum ? J’suis admin dessus, ça aide.
Quel objet rare choisis-tu ? Un beau flingue
Qui est le personnage sur ton avatar, d'où provient-il ? Double Face, de l’univers de Batman