Vers la forêt [OS Vaguelone-Maillard en vol]

Airmure était une femelle. Non pas que ça ai la moindre incidence sur ses compétences, j'étais plutôt bien placée pour le savoir d'ailleurs, mais cela m'avait surprise. Non ne nous en étions rendu compte, l'infirmière et moi, qu'une fois que l'oiseau d'acier avait été nettoyée de la boue que Kabuto lui avait fait pleuvoir dessus. Quoiqu'il en soit, l'infirmière termina rapidement de soigner tout le monde, et Mangriff réintégra le PC.

Qu'on ne se méprenne pas, Le chat était un pokémon très intéressant, et ses griffes aiguisées me faisaient tourner la tête. Mais je n'avais encore que peu de moyens, et je voulais attendre que mon équipe prenne de l'ampleur avant de commencer à entraîner des pokémons que j'adorai mais dont je savais qu'ils ne resteraient pas à mes côtés vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'avais besoin que mes alliés réguliers aient un niveau correct avant d'entraîner les autres.

Mais j'avais encore une chose au moins à faire tant que j'étais à Unys : trouver un Larveyette. Ces chenilles vivaient principalement dans la forêt d'Empoigne, bien qu'on en trouve aussi dans la forêt blanche, une sorte de parc Safari ... donc un lieu sous surveillance et où il vaudrait sans doute mieux que j'évite de mettre le pied.

Ayant une nouvelle équipière à disposition, je décidais de faire le voyage à dos d'Airmure. Mais pour cela, je devait prendre une précaution particulière, et pour ce faire, passer à la maroquinerie. Me voilà donc avec des jambières de cuir épaisses, pratiques pour éviter que les ailes tranchantes de mon pokémon ne me blesse pendant le voyage. Une fois lesdites protections enfilées, j'appelais ma dernière prise. La fière volatile me toisait autant que je la toisait, mais je gagnais ce défi de regard. Je notais malgré tout que mon Airmure avait un caractère bien trempé bien qu'elle se montre posée : ce serait un grand atout,car l'oiseau pourrait prendre des initiative lorsque la situation l'imposerait.

Mais peu importe, je devait rejoindre Maillard, la dernière ville avant la forêt d'empoigne. Nous nous envolâmes donc rapidement, avant de parcourir les cieux. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentie cette sensation sur mon visage. La caresse de la liberté était grisante : rien ne vient vous importuner lorsque vous êtes dans les cieux. Le voyage fut à la fois agréable et un peu court à mon goùt, mais Airmure ne semblait pas être du genre à traîner quand elle était en chemin.

Une fois arrivée, je décidai de prendre quelques fournitures pour le voyage, lorsqu'une alerte mail retentit. Sortant mon kit, je consultais le message, et un sourire satisfait étira mon visage : il semblerait que j'ai un nouveau client.